à vous, la mort. (quête sec)

C'avait été une rumeur, d'abord, qui avait enflé, telle une vague désireuse de recouvrir le monde. On scandait son nom dans les ruelles mal famées, et les femmes ne quittaient plus leur demeure, sitôt la nuit tombée, pour éviter le croiser. Canines acérées et pupilles rouges, il suintait l'odeur du sang qui le maintenait en vie, gorgeant les villes de la terreur la plus primaire. Elle envahissait chaque maison, chaque village, et son nom était sur toutes les lèvres. Varkam. Alpyre exsudant la lubricité et la mort par tous les pores, une annonce avait été placardée. Forte récompense pour qui saurait l'abattre, et taire son sombre dessein.
A vous les rues froides, la terreur et la chair de poule qui se répand.
A vous les battements du coeur incoercibles.
A vous, la mort.

Règles de la quête secondaire.
- Lors de chaque intervention du MJ, consistant en la suite de votre quête, vous aurez des choix à faire. Un sujet vous permettant d'en discuter entre vous est ouvert par le MJ juste ici, vous pouvez y flooder à l'envie pour décider ensemble de vos choix - vous ne pourrez faire des choix différents, il vous faudra vous mettre d'accord.

- Parfois, une seule réponse sera possible pour faire avancer la quête, et l'un·e d'entre vous s'y collera, en taguant le MJ @Comte Vicar pour que celui-ci vienne vous proposer la suite. Il n'y a aucun minimum de lignes pour indiquer votre réponse, mais nous demeurons sur un rpg, alors nous attendons quand même de la fiction rédigée un minimum.  

- Etape 01. Pour avoir la suite de la quête, chacun·e de vous doit rédiger une réponse rp expliquant comment votre personnage trouve cette annonce et comment il s'équipe.

Nouvellement rééquipé d'une épée achetée chez l'un des meilleurs marchands d'armes de la capitale, tu déambules sur cette allée avec un sourire extrêmement satisfait aux lèvres. Un mercenaire se doit d'avoir toujours une bonne lame avec lui, et tu ne fais pas exception. Ton ancienne était bien trop émoussée pour continuer d'être suffisante, et même si les finances sont basses - tu espères te refaire, après quelques semaines passées à faire des missions bien trop peu rémunératrices - tu ne pouvais pas brader la qualité de ta lame. Après tout, c'est de ta survie qu'il en va, et si tu as l'air d'être une tête brûlée, tu es aussi satisfait de vivre sur cette terre et tu as envie d'en voir encore plus, et en bonne santé qui plus es. Une délicieuse odeur de repas mijoté te fais te retourner violemment en plein milieu de l'allée, obligeant la personne derrière toi à te percuter et les autres à faire un écart, alors que tu marches déterminé vers cette auberge dans laquelle tu n'avais pas prévu de t'arrêter avant d'avoir senti cette odeur particulièrement attirante. Un estomac vide ? Pas ici. Tu entres, et si la pénombre du lieu déteint avec la lumière chaleureuse d'un midi ensoleillé, tu n'en fais pas grand cas quand tu approches de la tavernière avec un grand sourire, quémandant une bonne portion de ragoût avant d'aller t'asseoir - et une bière. Satisfait, bien installé, la panse bientôt remplie que demande le peuple ? Ton regard s'arrête sur les autres occupants de la taverne, écoutant distraitement leurs conversations, ton pichet de bière ambrée et l'écuelle de ragoût déposée sur ta table entre deux observations. Certains te semblent connus mais sans plus, et tu en entends certains parler de sujets pas très glorieux. L'un des récits par contre t'intéresse, et tu arrives à la fin de ton repas quand enfin tu entends les mots les plus intéressants de la journée - forte récompense. Tu te lèves d'un bond, manquant de renverser la tablée et te valant les regards outrés des autres occupants de cette dite table. « Vous savez où je peux trouver cet endroit dont vous parlez ? » Tu ne perds pas une minute, cul-sec sur le reste de ta bière, tu t'approches d'eux alors qu'ils te délivrent quelques informations supplémentaires. Peu importe la dangerosité de la mission, tu es à présent équipé après tout !

équipement:

Varkam. Cela fait quelques semaines déjà que Syn entend le nom murmuré sur des lèvres cachant à peine leur pitoyable frémissement terrifié. Ce sobriquet semble même devenu un monstre de conte, dans la bouche des parents - " Attention, Varkam viendra te manger ce soir, si tu ne finis pas ta soupe. " Quelques jours déjà que la pancarte s'étale sur les murs poisseux de l'auberge, mais il n'a pas daigné y répondre, pour l'instant, le mercenaire. Toujours attendre un peu, laisser flamber et vrombir la terreur des foules, pour que la récompense grossisse.
Elle ne l'intéresse pas tant, Syn. Ce qu'il cherche surtout, à travers les faits d'arme, c'est étoiler son nom, entendre non plus la peur, mais le respect lorsque dans la bouche des badauds se profère le nom de Bates. Atteindre ainsi les hautes sphères, par les petites tâches vaillamment accomplies. Enfin, petite, le mot est faible lorsqu'il s'agit d'une alpyre. Syn n'en a jusqu'alors affronté une qu'une fois, réchappant de justesse à cette rencontre impromptue.
Au moins, cette fois-ci, il sera préparé.
Le soleil est déjà haut dans le ciel lorsqu'il endosse son basilic noir récemment acquis, et revêt dans sa poigne de fer sa brise-aube, plus fidèle amie. Midi ne saurait tarder à sonner.
Ses pas sont lourds dans la rue marchande de la capitale. Il n'a pas lésiné sur les moyens pour ne pas finir en charpie, et il se maudit, lorsque sa tunique reflète violemment les reflets du soleil. Il semble qu'il doive choisir entre mourir de chaud et crever sous les hurlements de l'alpyre. Dans un juron, il passe la porte de l'auberge, la fameuse où les renseignements se doivent prendre.

Il reconnaît immédiatement la tignasse feu d'un précédent acolyte. Sourire amer sur le visage - ce dernier ne garde sans doute pas de bons souvenirs de leur dernière quête. Elle fut pourtant un franc succès, bien qu'elle s'acheva dans le sang et les cris. Il sait sans mot dire que le mercenaire est là pour la même chose que lui. A nouveau, leur chemin se croise, comme si leur destin était lié.
Il ne l'interrompt pas, Pan ayant déjà débuté le premier travail - la quête d'informations complémentaires. Syn écoute sur le côté, suffisamment discret pour ne pas se faire voir, attendant le moment opportun pour survenir - celui-ci ne tarde pas, et lorsque les hommes attablés manifestent de l'inquiétude pour la solitude du mercenaire, le Laëris s'en mêle, une main négligemment posée sur l'épaule de Pan comme s'ils étaient de vieilles connaissances. « Ne vous inquiétez pas messieurs, je l'accompagne. Nous ne serons pas trop de deux, pour venir à bout d'une alpyre, n'est-ce pas ? » Regard entendu du côté de Pan, symptôme manifeste d'un culot monstrueux.

Spoiler:

Attentif aux informations qu'on te délivre, tu ne repères pas tout de suite le mauvais présage qui s'amène à tes côtés. Tu écoutes, les détails et les histoires sur l'alpyre, des informations précieuses car jusque là, tu n'avais entendu que quelques rumeurs lancées par les enfants dans la rue jouant à éloigner leurs angoisses enfantines et n'y avait pas prêté plus d'attention. Tu aurais dû, si ça avait pu t'éloigner de celui qui s'est placé derrière toi dans son armure dont le cliquetis t'as mis sur la voie : il est paré au combat. Ta main se pose subrepticement contre le pommeau de ton épée, craignant à la fois la situation et la personne derrière toi dont l'aura n'est pas étrangère aux frissons qui ont parcouru ton corps à son approche. Tes interlocuteurs ayant pris ça pour de la crainte, se sont inquiétés pour toi et si tu étais prêt à les rassurer - effectivement, ce n'est pas un job pour une seule et unique personne, tu n'en as pas eu le temps. Sa voix te crispe et te rappelles des souvenirs terribles. Des souvenirs qui hantent tes rêves, ou plutôt tes cauchemars, et il n'est en rien exagéré de dire que cet homme te fais plus peur que l'idée de combattre des créatures dangereuses même à main nues. Une telle cruauté faite homme, c'est ardu de l'envisager, d'autant plus chez une personne si jeune. Qu'a-t-il pu vivre comme vie pour éprouver autant de plaisir à faire mal à autrui ? Voilà une personne dont tu aurais aimé ne jamais recroiser le chemin. Une moue de dégoût lorsqu'il pose sa main sur ton épaule, et tu déglutis difficilement essayant de masquer sous une façade avenante toute la crainte qu'une mission avec cet être t'inspire. « Oui, quel plaisir de te revoir et de faire équipe à nouveau avec toi. » Et le mensonge est mal ficelé, le mensonge est pas crédible mais peu importe. Tu t'éloignes des autres clients de la taverne d'un pas rendu lourd par la présence de cet homme dans son armure si flamboyante - elle te fait de l’œil cette armure, mais tu dois te contenter d'un cuir, qui a aussi ses avantages tout de même. « Belles écailles. » Pointe d'envie non dissimulée, alors que tu te diriges avec une avalanche de pensées en tête vers ta place tout à l'heure. Tu dois te faire violence pour ne pas lui dire que tu refuses de faire équipe sur cette affaire, mais tu rassembles ton courage en prévision de la future collaboration. Après tout, à part les cauchemars qu'il t'a filé, c'est un bon partenaire... Si seulement il était un peu plus humain.

Dans le tas d'affaires qu'on vous avait remises trônait une carte de la ville. Chaque cadavre retrouvé était scellé d'une croix tracée à l'encre rouge et s'étalaient en un large cercle autour de la taverne. En plus de la carte, se trouvaient une canine trois fois plus plus longue qu'une dent humaine, une chemise bleue qui avait été roulée en boule et une mince chaîne en argent au bout de laquelle pendait un camée tacheté de sang. L'homme qui vous avez confié la carte et les quelques affaires sauvées sur les derniers cadavres se tourna vers son ami en vous entendant deviser et, les deux échangèrent un regard entendu avant de passer une porte derrière eux qu'ils ne fermèrent pas tout à fait. Un éclat de rire moqueur se fit entendre au même moment alors qu'un homme dissimulé dans l'ombre, de l'autre côté de la taverne leva sa choppe vers vous d'un air entendu comme pour vous inviter à trinquer à ses côtés - mais quelque chose dans son regard laissait entendre d'autres intentions. Dans un sourire affable, le tavernier vous demanda si vous souhaitiez obtenir un équipement spécifique pour votre aventure et pour illustrer son propos, il vous désigna une porte dérobée derrière le bar, où il vous vint immédiatement à l'esprit, qu'un trafic d'armes ou de magie devait avoir lieu. Avant de vous concerter, des éclats de voix vous parvinrent depuis la porte par laquelle les deux hommes étaient passés : le ton employé laissait entendre qu'ils étaient en désaccord.

Règles de la quête secondaire.
- Lors de chaque intervention du MJ, consistant en la suite de votre quête, vous aurez des choix à faire. Un sujet vous permettant d'en discuter entre vous est ouvert par le MJ juste ici, vous pouvez y flooder à l'envie pour décider ensemble de vos choix - vous ne pourrez faire des choix différents, il vous faudra vous mettre d'accord.

- Parfois, une seule réponse sera possible pour faire avancer la quête, et l'un·e d'entre vous s'y collera, en taguant le MJ @Comte Vicar pour que celui-ci vienne vous proposer la suite. Il n'y a aucun minimum de lignes pour indiquer votre réponse, mais nous demeurons sur un rpg, alors nous attendons quand même de la fiction rédigée un minimum.  

- Etape 02. Le temps presse et alors que la nuit tombe, et que, vous le savez, Varkam va se mettre en chasse, UNE seule grande action est possible dans la taverne avant d'automatiquement la quitter. Mettez vous d'accord afin de décider quoi faire du temps qu'il vous reste dans l'établissement.

Le mensonge de Pantaleon est peu crédible, à l'inverse des yeux qui brûlent d'envie lorsqu'il dévisage son Basilic noir, étincelant d'écailles serpentins. Syn ne prend pas le temps de répondre, écoutant avec beaucoup d'attention les informations que leur offrent les deux moches - qui ne tardent pas à leur céder un sac vieilli par le temps, rempli d'affaires ayant trait à l'alpyre.
L'assassin impérial saisit l'emballage, le soupèse, avant d'en sortir les différents objets qu'il contient. Sur la table s'étalent désormais une carte, marquant de croix rouges les différents cadavres. Chemin circulaire, dont la taverne semble l'épicentre. Syn saisit la canine, qu'il fait tourner entre ses mains, non sans marquer une grimace de dégoût. Une chemise bleue roulée en boule et un camée tâché viennent compléter l'assortiment.
Ils sont sûrement les vestiges du plus récent cadavre justifiant la forte récompense : la mort d'un noble amène toujours en son sillage davantage de prime. « Je me demande à qui cela appartient. » dévoile Syn à son compatriote. En même temps qu'ils devisent, les deux hommes disparaissent, non sans avoir échangé un regard étrangement entendu, et semblent se disputer l'un l'autre derrière une porte à demi close.
Syn ne le dira jamais, mais il semble frémir à l'ouïe du rire machiavélique qui vient trancher le silence. Jette un œil à la silhouette au fond de la taverne qui leur tend son verre, comme une invitation macabre à quelques jeux bizarres.
Comme si tout cela n'était pas assez étrange, c'est le tavernier désormais qui leur propose une aide bienvenue - un équipement spécifique. Syn se tourne vers son partenaire, le doute parsemant ses iris sombres. « Je ne dirai pas non à découvrir ce qui se cache derrière cette porte dérobée. » Que faire face à la dispute de deux sombres énergumènes qui ont déjà dévoilé tout leur secret, et pourquoi donc frôler le danger face à un inconnu qui veut trinquer. Vous avez mieux à faire.
Syn darde son regard dans celui de l'aubergiste. « Votre équipement a intérêt à valoir le coup. » Remarque couleur menace. Sans plus attendre, Syn se faufile, suivi de près par Pantaleon, à travers la porte dérobée, mystérieuse cachette aux accents d'avenir.

Spoiler:

La situation est dantesque, et rien de ce qu'il se passe ne l'est comme prévu. Tu avais l'intention de simplement prendre tes renseignements, éventuellement constituer une équipe de deux ou trois autres personnes avec qui tu aurais partagé la prime - en supposant qu'elle soit suffisamment forte pour que partager en vaille toujours la peine, mais il a fallu que ta chance tourne et qu'il s'amène. Le contenu du sac déversé sur la table à présent, tu observes les objets qui s'étalent et réfléchis à différentes hypothèses. Tu es sûr que tout cela appartient à une personne noble, ou a tout le moins un riche bourgeois, et c'est sans doute une personne de la famille qui s'est décidée à faire justice - étrange tout du moins qu'elle cherche un mercenaire, et pas à utiliser de l'armée impériale d'ailleurs. Certaines informations ne collent pas, mais tu imagines que ça finira par faire sens pour toi et ton compagnon d'aventure au fur et à mesure de la mission. Vos interlocuteurs s'en vont et tu as l'impression d'entendre un ricanement sinistre jusque dans tes os, mais peut-être que tu fabules à cause de la présence du corbeau à tes côtés. « Aucune idée, mais c'est quelqu'un de riche. » Et l'idée de l'argent te fais pétiller les yeux : après avoir vu une telle armure pleine d'écailles de basilics, tu veux la même, et si tu parviens à mettre suffisamment de côté... De l'autre côté de la taverne, un homme encapuchonné à la bière trouble vous enjoins à le rejoindre mais, à jeter un regard à ton compatriote, vous n'avez nulle envie de lui donner satisfaction. C'est peut-être une erreur, mais l'appât d'un gain spécial est plus intéressant que de bivouaquer avec un énième inconnu, ou même te mêler d'une dispute que tu entends derrière une autre porte. Malgré ton ouïe fine, tu es incapable de distinguer leurs paroles et si cela t'intrigue, ce n'est pas assez pour t'en préoccuper plus en détail. « Allons voir ce qu'il propose, ouais. » Suivant Syn, tu t'approches du tavernier et entre à sa suite derrière la porte dérobée. « On sait jamais qu'ça peut être utile. »

Vous passez la porte, suivis par le tavernier en proie à ce qui semble être une réelle crise d'anxiété. Il trépigne, vous fixe, et, torche en main, descend les quelques marches menant à une cave sombre. « C'pas souvent qu'on a d'l'aide par ici, encore moins pour c'genre de merdes... » Il semble inquiet à l'idée de vous accompagner dans les ténèbres de la salle qui sent le renfermé et les fientes de souris. Pourtant, il affiche un sourire timide. « Je sais pas c'qui vous pousse à faire ça mais à votre place, j'serais rentré chez moi, bien sagement. » D'un geste, il vous montre une armoire fermée au fond de la cave. « Doit bien y avoir une ou deux lames en argent là-dedans, y'a un rôdeur qui disait l'autre jour qu'y'avait que ça pour butter cette saloperie. Et vot' prédécesseur a rien voulu savoir - i' disait qu'il s'en faisait deux au p'tit déjeuner des comme ça. L'a pas revu, celui là non plus. » Il semble réellement navré pour l'aventurier disparu et pourtant, il vous regarde avec plus que de l'appréhension dans le regard - de la crainte. « Evidemment, si vous pouviez les ram'ner, j'veux dire, après,  ça m'arrang'rait. C'est un vieil héritage familial. » Dans l'armoire se trouvent trois lames, une rapière, une épée à deux mains et une dagues ; les trois armes brillent dans le noir, étincelant argent au rougeoiement étonnant dont on a fait la lame pour trancher les créatures les plus odieuses. Après avoir choisi ou non de prendre l'arme/les armes, vous êtes à présent libres de vous diriger vers votre quête en choisissant le premier endroit d'enquête.

Règles de la quête secondaire.
- Lors de chaque intervention du MJ, consistant en la suite de votre quête, vous aurez des choix à faire. Un sujet vous permettant d'en discuter entre vous est ouvert par le MJ juste ici, vous pouvez y flooder à l'envie pour décider ensemble de vos choix - vous ne pourrez faire des choix différents, il vous faudra vous mettre d'accord.

- Parfois, une seule réponse sera possible pour faire avancer la quête, et l'un·e d'entre vous s'y collera, en taguant le MJ @Comte Vicar pour que celui-ci vienne vous proposer la suite. Il n'y a aucun minimum de lignes pour indiquer votre réponse, mais nous demeurons sur un rpg, alors nous attendons quand même de la fiction rédigée un minimum.  

- Etapes 03 & 04. Vous devez à présent choisir, chacun dans votre post de réponse, si vous désirez emprunter une des armes présentes dans la cave du tavernier. Suite à cela, vous devez décider d'où se dirige votre joyeuse troupe et pour ce faire, plusieurs choix s'offrent à vous :
- poser les bonnes questions aux bonnes personnes
- vous balader simplement aux endroits indiqués par la carte
- chercher des renseignements autrement...

L'aubergiste ne semble vraiment pas à son aise. Il regarde à droite, à gauche, paraît en proie à une angoisse irrépressible, qui ne peut s'expliquer que par la présence d'une alpyre dans la contrée. Syn lutte ardemment contre le désir d'user de son pouvoir de mentaliste contre lui, mais son acolyte d'un regard manifeste son mécontentement, semble craindre des représailles. L'assassin n'est pas du genre à se laisser guider sa conduite, mais il faut dire que l'argent brillant des lames qui étincellent suffit à éloigner ces idées sombres. L'aubergiste les supplie de bien vouloir ramener l'argenterie une fois la quête effectuée. C'est ça, compte dessus qu'il pense, sans mot dire.
Trois lames s'étalent devant eux. Syn n'hésite pas et saisit d'une main ferme la dague qui semble lui tendre les bras - il a toujours préféré les fines tranchantes de la discrétion. Il refoule une grimace d'irrespect lorsque Pantaleon jette son dévolu sur la lourde épée à deux mains - comme s'il était en mesure de l'utiliser correctement. Il ne devra donc compter que sur lui-même pour espérer avoir la récompense si fort promise.
A l'extérieur, le soleil est haut dans le ciel. Le début de l'après-midi les éclabousse de ses ardents rayons ensoleillés. « Allons voir le lieu du dernier meurtre. Ce camée impose des questions. » Pantaleon semble accepter cette décision, et ils se rendent tout deux, armés jusqu'aux dents, sur la dernière croix qui s'étale sur votre carte. Syn repère assez aisément les traces de sang qui s'étalent sur le sol, s'accroupit pour les regarder, durablement, attentivement. Elles ne lui apprennent pas grand chose, si ce n'est la cruauté affreuse de cette créature. Une chaumière, très proche de là, semble habitée, car des bruits métalliques en surgissent. Il est temps de mener l'enquête.
Les garçons toquent à la porte, bien conscients de la peur qu'ils peuvent faire naître chez la plèbe. L'assassin ne s'en inquiète pas, et il use de son talent de mentalisme sur la femme qui leur fait face, porte ouverte, afin de l'apaiser, et de la pousser à révéler jusqu'aux tréfonds de son âme. Ainsi, elle ne pourra mentir. Une brume entoure son visage, témoignage de la magie qui sévit. « Connaissez-vous quoi que ce soit sur ce camée ? » Au diable les formules de politesse, vous êtes pressés.

Spoiler:

Ça pue, est pas uniquement les déjections animales. Ça goutte du sol au plafond, de cette humidité crasse dont seules les tavernes peuvent se vanter d'avoir l'apanage. Pourtant tu suis celui dont la présence est si anxieuse et craintive que tu as l'impression qu'il se transformera en souris pour pouvoir disparaître s'il pouvait - peut-être qu'il peut. La pensée est inquiétante mais fugace, alors que tu écoutes à moitié ce qu'il a dire - plus préoccupé par l'aura étrange que dégage Syn, à qui tu jettes un regard presque menaçant pour l'empêcher de penser à assassiner le tavernier. C'est bien ce à quoi il pensait, pas vrai ? Tu n'as pas l'impression d'avoir fait un mauvais choix quand les armes se présentent à tes yeux, et ils brillent d'ailleurs, de ce même éclat argenté dont elles sont faites. Une épée qui vaut certainement son pesant d'or, faites d'un alliage certainement qualitatif pour briller de la sorte, et étant donné la créature que vous allez chasser, est plus qu'utile dans votre quête. Tu t'attendais déjà à devoir achever l'alpyre à coup de lame classique, et ç'aurait été bien long pour entailler la chair. Avec l'argent, ça sera plus efficace, moins dégoûtant aussi peut-être - même si ce ne sera sans doute pas du goût de la charogne à tes côtés qui aime aussi bien le goût du sang que l'alpyre que vous allez chasser. Un instant tout aussi fugace que le précédent, tes pensées dérivent. Tu n'es pas homme de mots, pourtant laisser le tavernier sans même un mot de remerciement pour ses lames te semble bien peu respectueux, aussi c'est toi qui dit merci - pas comme l'animal à tes côtés - quand tu prends possession de la grande épée. L'équilibre est juste, et tu attrapes le fourreau de celle ci avant de la mettre à ta ceinture. Ton style de combat n'est pas forcément compatible de prime abord avec l'usage d'une épée à deux mains, mais tu t'es habitué à beaucoup de choses... Et cette épée sera pour le coup de grâce. Si tout se passe bien. Un geste de la tête au tavernier - tu ne penses pas ramener l'épée si facilement, néanmoins - et tu quittes la taverne à la suite de Syn, acquiesçant à sa proposition. Il faut bien commencer quelque part après tout, et si la méthode de ton comparse ne te plait pas - tu n'as pas très bien saisi à quel moment la peur intrinsèque de la jeune femme s'est transformée en brume, mais tu supputes qu'il y est pour quelque chose, tu ne t'en plaindras pas. Un regard à tout ce sang encore dispersé sur le sol suffit à ce que tu aies un gain de motivation à l'idée de débarrasser cet endroit d'une créature telle que l'alpyre, et il vous faut des informations. Il y a quelque chose de pas net avec la taverne que vous avez fini par quitter, surtout quand tu regardes la carte que tu as pris des mains de Syn après qu'il se soit arrêté jauger la scène de crime. Elle est parfaitement au centre d'un cercle de morts, et tu ne peux t'empêcher de repenser aux deux hommes qui t'ont fait la conversation tout à l'heure, et qui ont disparu derrière une porte mystérieuse. Qu'auriez-vous appris à continuer à discuter avec eux ? Peut-être que le mystère serait loin d'être résolu si vous aviez suivi ces gens. Tu te reconcentres vers la réponse que vous donne la jeune femme, qui si elle a l'air dans un brouillard magique, vous donne ce qui semble être une vérité - déjà ça.

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