la lumière qui rallume l'aube, les âmes qui crient à l'aide.

med-fan avatars réels

Le forum prend place dans un univers médiéval inventé, avec des inspirations diverses (lotr, bottero, hobb, got, witcher..).
Présence de discriminations raciales dans un contexte aux diverses magies.

Forum type JDR.
Ouvre la porte
Laisse l'imagination entrer en toi.
Le panneau d'or

17.05.24

Seconde maj du forum, flowers bloom.
Réagir et découvrir les nouveautés ( dont le chapitre 1 ) juste ( ici ).

19.04.24

Première maj aes du forum, avec la version 2, night's falling.
Réagir et découvrir les nouveautés (ce sujet).

15.04.24

Venez découvrir les défis d'écriture dans les sujets suivants - défi l'Autre et défi Chaos

29.03.24

C'est l'ouverture de 9th moon. Bienvenue.

25.03.24

C'est le jour J de la pré-ouverture. Merci à tous·tes les chatons qui nous ont suivis et accompagnés, aidés et motivés. Un max de coeurs sur vous.

31.08.23

lancement du projet, du tumblr le 13.01.24 et le discord le 20.01
( ouvrez la neuvième porte )
Limites sans cesse repoussées, plaisir infini, - écriture.    
Infos générales Pas de minimum de lignes ni de rp demandés. (x) Gameplay à votre convenance : TNM peut être un forum rpg med-fan smooth, ou vous pouvez profiter du gameplay similaire à celui d'un JDR, avec quêtes et objets à gagner, inventaire et capacités. (x) Pas d'initiale dans les pseudos. (x) Système de staff collaboratif et d'auto-gestion. (x) Attention portée sur les tw
Syn
Syn Bates, morghulis
( profil / mp ) Présente.
Nelis
Nelis Aurdoza, E.
( profil / mp ) Présente.
Staff
Staff collaboratif
( en savoir plus )
( the ninth moon )
L'an 1268,, empire d'Atalan
Fragile équilibre entre chaos et mélodie ;; lutte orageuse et sans pitié entre diverses aspirations ;; magies de races dissemblables et multitude d'éclairs dans la pénombre.
découvrir le contexte entier.
tw : discriminations de race, génocides, guerre et luttes politiques insidieuses.
Navigation, clique ( + )
Lire le règlement ; découvrir les annexes et le bottin ; fureter dans la banque des prodiges et réserver un poste. S'émerveiller devant le registre et rejoindre le discord de 9th moon.
Promouvoir TNM
Custom Slider
Quêtes secondaires système de jdr
Venez vous inscrire dans le sujet des quêtes annexes, afin de vivre des aventures incroyables, gagner des cristals d'étains très précieux à Atalan, tisser de nouveaux liens avec des partenaires choisi·es au hasard. Êtes-vous prêt·es à subir les conséquences de vos actions et de vos choix ?
Quête principale et dans les ombres...
découvrir le chapitre 01 - intrigue de groupe
Les rumeurs avaient enflé ces derniers mois; toutes, porteuses de terribles nouvelles et pourtant, elles n'étaient restées que rumeurs, quelques temps. Affolant les femmes dans leurs chaumières, fronçant les sourcils des autorités qui se regardaient et en silence, espéraient que ce n'était rien de plus. Qu'une rumeur.
Mais de chuchotements, elle était devenue cris et hurlements, elle était devenue terreur s'instillant partout dans l'empire.
Quête annexe - La porte de l'Autre.
www. La porte de l'autre - Le but de ce défi d'écriture est de faire connaissance, de prendre le visage d'un autre membre et donc personnage du forum. L'objectif est d'écrire comme si vous étiez le personnage, vous avez une absolue liberté du contexte (bagarre contre un monstre du bestiaire, rêve / cauchemar dudit personnage, déroulé d'une journée lambda...).
Quête annexe - Le chaos qui frappe
www. Le chaos qui frappe - Vous ne vous étiez éloigné·e que de quelques mètres, une vingtaine tout au plus, suivant ce parfum, cette lueur, ou quelle que fut la raison de cette échappée sauvage. Et ç'avait été trop, malheureusement. Campée devant vous, le regard fier, l'aura menaçant, la créature avait poussé un grognement ne pouvant signifier qu'une seule chose ; le plaisir qu'elle aurait à vous dévorer lentement.
Moze, archonte, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Otis ) chambellan du diamant, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Cyclone ) Conseiller·e, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Orages ) Sentinelle, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Dryade ) Guérisseur·se, Fiel.
( voir le poste vacant )
( Cinder ) Braise d'Eben , Fiel.
( voir le poste vacant )
( Edyrm ) Immortel·le, Magriel.
( voir le poste vacant )
( Camélia ) Sylvain, Magriel.
( voir le poste vacant )
( Kohen ) Verseau, Syràn.
( voir le scénario )
Rôles
Les rôles en attente de joueur·se
( la banque des rôles )
-55%
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toxic (elio)

2 participants
Nithya Sitarys
s.he was chaos and beauty inside
Fiel
Axé.e Harmonie
85%
propriétés magiques
5%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
Nithya Sitarys


   https://ninthmoon.forumactif.com/t139-the-destroyer-of-worlds#45https://ninthmoon.forumactif.com/t145-nithya-desastre-des-astres
âme
Keywords :
i want everything, furie funeste, queen of dusk, insoumise, stand in the sun, wrath, break the wheel, i have faith in me, let the priests worry about good and evil, the hardest thing in this world is to live in it, it's not about good or evil ; it's about power, i'll burn you alive.

Aesthetics : toxic (elio) D9b1556702314f3ed13925fbf375a226896e7a9a
Repérage : dreadmire, principalement.
Faceclaim : anya chalotra
Evolution : Rang (( titulaire ))
Inventaire : mnémosys ; souvenir d'antan.
siphon de l'âme ; bâton magique.
le prophétie ; sceptre magique amplificateur de pouvoirs.
Pouvoir : (01) création et utilisation de sortilèges.
(02) manipulation et enfantement du feu.

Liens : - jasper ; danse enfantine.
- elio ; pour toujours et à jamais.
- ashara ; miroir brisé.
- helna ; mother.
- morwen ; big sister.
Signes distinctifs : cheveux bruns qui tombent jusqu'aux hanches, yeux ambrés, marque représentant une étoile dans le creux du poignet.
Parchemins : 246
Cristals d'étains : 182
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: stellaris, elie.
Pronoms: il pour le joueur, elle pour le personnage.
Ecriture: dialogues généralement en anglais, 1000 à 2000 mots. troisième personne du singulier. je m'adapte à mes partenaires (1x4 libres)
Triggers: à discuter ensemble.
Warnings: orpheline, meurtres, maternité avortée, infertilité, fanatisme, self inflicting pain, torture.
Crédits: lux. (avatar)
Discord: disponible par mp.

s.he was chaos and beauty inside
@Elio Alleyn
with a taste of your lips.
tw : maternité avortée, infertilité, mentions de sexe et de prostitution
nithya's dress.

Effluves sempiternels viennent caresser ses narines alors qu’elle traverse les rues de l’odieuse Tergaron. Il y a dans cette ville quelque chose qui la débecte autant qu’elle l’attire, le parfum même du vice. Elle se sait à sa place ici, dans les rues enflammées par les lanternes et les rires enjôleurs de ces dames aux épouvantails dentelés. Mais elle est débectée par les yeux cendrés des hommes et leur langue tombante qui se lèchent les babines comme des loups. Elle a tressé ses cheveux en une longue tresse, le front serti d’un diadème à l’améthyste unique. Sa longue robe noire vogue au gré du souffle chaud du vent, tandis que ses escarpins claquent sur les pavés volcaniques de la ville des vices. Elle n’est pas là pour le plaisir, Nithya. Ou tout du moins, elle n’est pas là que pour ça.

Elle a choisi sa proie il y a plusieurs lunes déjà, alors qu’elle recherchait ardemment un moyen de briser la malédiction qui pèse sur elle. Elle avait épluché les grimoires de son nouveau coven – où était-il celui dans lequel elle aurait toujours dû se trouver ? –  demandé conseil auprès de ces sorciers et sorcières au talent salvateur, et sans succès. Elle avait alors été obligée de se tourner vers les astres stellaires, vers la lune et ses humeurs, en vain. Elle n’avait été accueillie que par le silence de la nuit, comme si les dieux eux-mêmes lui faisaient la sourde oreille. Ils attendaient peut-être qu’elle se montre digne, ou qu’elle trouve la solution par elle-même. Trois choses étaient vitales aux yeux de la Sitarys. La première, était qu’elle retrouve sa puissance d’antan, les flammes ardentes du chaos et du pouvoir. La seconde, était de trouver un moyen pour soigner ce que tout le monde considérait incurable à son stade, parce que si elle en avait perdu un, elle ne s’avouait pas vaincue pour autant. Retrouver la vie, retrouver l’enfant à naître. Le besoin plus que le désir d’enfanter et d’avoir un enfant. La troisième, eh bien, c’était obtenir tout ce qu’elle était vouée à obtenir. Tout. Elle était la destructrice des mondes, pour tout ce que cela pouvait signifier. Une chose qu’elle devait d’ailleurs éclaircir, elle-même encore confuse sur la signification de la prophétie à laquelle elle était sujette.

L’Honorable Dhalia, était le lupanar le plus réputé et le plus luxueux de Tergaron. Les clients étaient généralement des soldats, des preux chevaliers ou des nobles venant des quatre coins de l’Empire pour trouver ici chaleur et plaisirs de toute sorte. Mais ce n’était pas tant sa clientèle ou ses prostituées qui faisaient la réputation du lieu, non, c’étaient surtout les soirées qui y étaient organisées. Les organisateurs étaient triés sur le volet – voir ici une amitié loyale moyennant pièces d’or avec la propriétaire – et avaient la possibilité de privatiser les lieux, ou de les ouvrir pour le bonheur des unx. Nithya faisait partie de ces clients qui pouvaient y organiser des soirées. Elle savait sa proie friande de ces évènements, elle qui sous le soleil tendait à montrer la vertu la plus immaculée, tandis qu’elle offrait à la lune ses péchés les plus impies. Elle avait donc contacté Dhalia, la sommant de lui laisser les mains sur l’organisation d’une petite soirée.

Elle avait été étouffée par les embruns insidieux des encens et par les sortilèges aphrodisiaques qui régnaient dans l’air, lorsqu’elle avait poussé les portes sombres du bordel. La soirée avait débuté depuis quelques heures déjà et elle pouvait entendre les gémissements rauques des uns, et les rires assoiffés des autres dans les quelques pièces de l’habitation. Ses yeux ambrés se posèrent d’abord sur Dhalia, le sourire aux lèvres en l’apercevant. Elle lui indiqua que l’invité d’honneur était déjà arrivé et qu’il était en bonne compagnie. Elle lui tendit ensuite le masque en dentelle noire que Nithya lui avait demandé de mettre de côté, et la laissa pénétrer dans la pièce principale.

Des encensoirs en or pendaient du plafond et crachaient des odeurs marquées, tandis que les flammes des bougies éclairaient timidement les lieux, laissant danser les ombres des uns et des autres au rythme de leurs danses endiablées. Des corps s’emmêlaient aux quatre coins de la pièce et les duos se transformaient parfois en trio ou en quatuor. Elle esquissa un léger sourire avant de s’avancer entre les diverses causeuses en velours bordeaux pour s’installer à la place d’honneur au fond de la pièce. Elle tendit sa main vers un homme dénudé qui lui tendait un verre de nectar légèrement bleuté, de la fleur de lune, puis reporta son attention sur ses invités.  Ses yeux de biches cachés derrière son masque passèrent légèrement sur sa proie avant de s’en détourner. Il viendrait jusqu’à elle, elle en était certaine. Elle avala une gorgée du nectar, croisa ses jambes de manière féline et attendit. Un, deux… Ah. « Having fun ? » dit-elle avant qu’il n’ait eu le temps de lui dire quoique ce soit. Léger sourire saigne ses babines alors que la dragonne se tourne vers l’agneau. Ses cheveux d’un blond blé et ses yeux azur lui donnaient un air angélique, cliché parfait du chevalier servant. S’il avait laissé le gros de son armure derrière lui, il avait gardé un léger plastron et une cape d’un bleu abyssal. Il sourit de manière gênée à sa réflexion, jetant un regard discret à la demoiselle qu’il avait laissée derrière lui en se rendant compte de la présence de l’Astre. « She’s not you. » commença-t-il, « You look stunning. » Elle arqua un sourcil. « As always. » D’un mouvement de la tête, elle l’invita à prendre place près d’elle.

Elle laissa la discussion continuer, attrapant habilement les bribes d’informations qu'elle souhaitait récolter derrière ses faux sourires et ses faux battements de cils. Jusqu’à ce que le nectar ne fasse effet, ou peut-être était-ce l’encens ou les sortilèges actifs ? Ou sûrement qu’il s’agissait de la dragonne en elle, vorace et affamée. Cette même dragonne qu’elle avait refréné ces derniers mois avec grande difficulté. Elle allait l’entraîner avec elle, dans la suite qu’elle avait réservée, au cas où elle souhaitait rendre l’entrevue plus intime, mais elle s’arrêta net. Du coin de l’œil, elle l’aperçut. Les cheveux légèrement en bataille, le torse brillant.

Elle avait pensé à cette éventualité avant de se rendre jusque dans la ville des vices. Au fait de tomber sur eux parmi les ombres. Aucun des membres du Coven des Braises n’était au courant qu’elle était encore en vie, elle s’était fait un devoir presque sacré d’empêcher ce secret de sortir. Elle avait donc organisé cette soirée sous un autre nom, avait porté un masque et avait fait attention. Pas assez visiblement, tandis que ses ambres observaient l’un des vestiges de son passé. Si certains membres du coven ne l’auraient jamais reconnu, elle savait pertinemment que lui, le pourrait. Parce qu’il connaissait son corps et son âme, il la savait. S’esquiver ne serait pas une solution, elle serait bien trop vite remarquée, si ce n’était pas déjà fait. Alors, elle plongea ses prunelles dans celles du chevalier et déposa lentement sa langue sur ses lèvres, tandis qu’elle le laissa agripper le bas de son dos avec sa main. Avec un peu de chance, l’Alleyn ne ferait pas attention à elle et continuerait à vaquer à ses propres jeux.
Elio Alleyn
s.he was chaos and beauty inside
Fiel
Axé.e Chaos
85%
propriétés magiques
20%
propriétés physiques
3%
propriétés à distance
Elio Alleyn


   https://ninthmoon.forumactif.com/t154-elio-souffles-macabres-div
âme
Keywords : blurred lines, chaos, F i m j i r, luxure as a vice, sacrifices, weapon.
Aesthetics : Proclame la bonne mortifère parole des Fiel, prophète maudit, Elio.
toxic (elio) T1t5
F i m j i r s'échappe de la bouche en un souffle macabre, les syllabes se détachent et disséminent le trépas en masse et clameur.
Repérage : l'orageuse junfark, entre Nuxvar et Tergaron.
Faceclaim : oliver j. cohen
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / 1x mnémosys + 1x siphon d'âme + 1x elixir de sang congelé (accélérateur de guérison).
Pouvoir : la magie du feu, 1x pouvoir de sortilèges, 1x pouvoir acheté (enfantement des flammes).
Liens : nithya ; flames.
ewart ; f i m j i r ébène.
ashara ; miroir brisé.
kewell ; en détresse.
zell ; parole d o n n é e.
Signes distinctifs :
Son corps se marque, heure après heure, semaine puis mois, des terribles entraînements subis par les orphelin·es de d i v i n e, jusqu'à ce que l'intégralité de son côté droit soit dévoré par les flammes, morsures béantes forment le monstre.

Parchemins : 78
Cristals d'étains : 62
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: Gwladys, Morghulis
Pronoms: elle pour la joueuse, il pour Elio.
Ecriture: écriture en "il", 4x4 disponibles, +/-500 mots, adaptable à tout.e partenaire et au rythme plutôt soutenu si consenti.
Triggers: tes limites seront les miennes.
Warnings: vicieux désirs de cramer des mecs, soumission à un culte, perversité et luxure.
Crédits: av. kidd.
Discord: sur demande.

s.he was chaos and beauty inside
 @Nithya Sitarys
a girl like you should wear a warning.
tw : mentions de sexe dans un lupanar, brasier, sacrifice humain.
Le regard perdu au loin, Elio se laisse bercer par les indicibles hurlements qui déchirent l'air humide et nocturne des charniers de Targaron. Il ne connait pas le visage de celui qu'ils sacrifient sur l'autel du dieu des morts, présentement atrocement déformé par la souffrance et ce rictus qui précède l'odieuse ruine tissant son abrupt trépas - cendres éparpillés aux quatre vents, par une bourrasque ou l'autre disséminé dans le néant.
Elio a les yeux qui brûlent, fumée toxicité qui s'engouffre en ses iris, vestige nauséabond de la chair humaine en décomposition. Pour rien au monde, pourtant, il ne fermerait ses pupilles, ne louperait un furieux instant de ce morbide anéantissement - détourner le regard sonnerait tel un blasphème outrageante au dieu des dieux. Les yeux brûlants, vacillants, Elio fixe toujours le cadavre à venir, quand le silence succède aux cris et aux mugissements. F i m j i r, celui qui ne tolère aucune forme de faiblesse, s'est emparé de sa proie, et dévore son agneau du haut de son divin enfer.

Silence macabre aux accents purgatoire. Elio détourne les pas de la cérémonie funéraire, laisse aux larbins le soin de nettoyer les restes, et songe à ce que la soirée lui réserve encore comme lot de plaisirs. Les étoiles vacillent dans les hauteurs du ciel, et c'est submergé par la chaleur au creux des reins qu'Elio laisse ses pas le guider vers l’Honorable Dhalia. Il n'est pas un habitué du lupanar luxuriant, erre davantage dans d'autres bouges sordides - gêné qu'il est par la toute-puissance affichée des dorures fastueuses dont s'entiche les client·es du Dhalia. Elio n'a jamais été homme des étalages d'abondance. Pauvreté comme un collier, indigence et misère furent longtemps ses moitiés. Certes, le statut de prophète apporte en son sillage quelques profusion d'apparats, mais l'homme ne s'en satisfait pas. Il n'a d'espoirs et de désirs que le carnage et la luxure. Immatérialité éthérée, les vices crucifiés au fond des Êtres, et la Foi en étendard.

Lorsqu'il passe le seuil du lupanar, il est acculé par les gémissements des bêtes et l'odeur envoutante des encens occultes. La chaleur au creux des reins se fait brûlure. Tout en cette alcôve suinte dépravation et débauche, et les désirs du prophète macabre se font violence. Péché ou ode à Fimjir, il ne saurait dire, tant il ne cache à personne son vice sculptural et livre à chacun·e les méandres labyrinthiques de son âme malade.
Il saisit à la volée un verre de nectar qu'on tend à la foule, laisse ses prunelles désormais guéries et savoureusement ébahies se perdre dans la masse. Corps dégoulinants, sueurs animales, quelques hommes s'adonnent à d'odieuses besognes, courbes sculptées se trémoussent au gré de la mélodieuse cadence qui par magie forment captivante mélodie. Il ne sait où donner de la tête, Elio, refuse les masques que les mains s'évertuent à lui tendre, comme s'il fallait pour laisser libre cours à sa bestialité s'en cacher. Visage nu, il défait lentement la cape couleur braises d'ébène qui atteste de son coven, avant de la tendre sur un pic qui virevolte loin des corps. Rouge passion, rouge pulsion. Cet éclat cède place à une noire chemise tachée des cendres du précédent damné. Il aura tôt fait de la retirer.

Enfer céleste, lorsqu'il vagabonde de pièce en pièce, caressant un sein, embrassant un bras, léchant une âme. Il ne connaît les Êtres, mais est animal familier de la lubricité. De long en long, il ne tarde pas à s'approcher de ce qui semblait être la place d'honneur - aux antipodes de toute discrétion, la dame en noir se laisser aller à un échange vorace avec ce qui paraît un illustre chevalier. Arme pointée vers le ciel - tout comme l'autre -, il semble se satisfaire de ce qu'il voit. Elio regarde, à son tour. La robe de noir dentelée ne cache que subtilement les courbes de la sylphide, laissant entrevoir l'antre des délices. Jambes fuselées, hommage à la luxure, se croisent et se décroisent au gré de ses désirs. Elle transpire les impuretés, concupiscence délectable sur fauteuil carné.
Le regard évaporé, Elio se fourvoie en prise avec l'odieuse jalousie. Il la veut, la reine de la soirée, il la veut pour lui, toute entière la posséder. Son emprise et le désir qu'elle semble marquer pour le chevalier ne fait qu'empirer encore ce besoin volupté. La prendre sous son nez, la faire sienne alors qu'il regarde de ses prunelles désabusées ce qu'on lui a volé.

Et puis, les pupilles d'Elio se posent sur le visage de la reine.
Et puis, le néant s'empare de son âme.
Toute jalousie disséminée dans les courbes de ses rancœurs et de sa haine, il a le souffle coupé, peine même à demeurer debout. C'est elle. La certitude s'engouffre en lui comme le venin toxique d'une morsure de pourprier. C'est elle. Vestige d'un passé évaporé, d'une enfance volée, d'un autre homme encore teinté par les couleurs de l'harmonie.
Il n'a plus rien de cet enfant perdu, Elio.
Et lorsqu'elle embrasse le chevalier à pleine langue, comme pour cacher ce qui reste visible de son visage ensorcelant, à peine voilé par un masque dentelé, lorsqu'elle manipule et camoufle l'honteuse vérité qui encercle son passé, c'est une bouffée de colère qui s'empare du prophète ébène, une exhalaison indomptable et subite. Ses pas le mènent au fauteuil rouge de la reine évasion. « Dégage. » Ordre proféré à l'importun désavoué, d'un ton calme ne tolérant nul refus. Il ne regarde même pas le chevalier, ses iris brûlantes de flammes courroux figées dans celles de ses souvenirs passés. Ce dernier, pourtant, ne tarde pas à hurler, se lever, saisir d'un geste agacé le pommeau de son épée.
D'un geste vague de la main et de quelques murmures à peine audibles, Elio lance un sortilège de paralysie qui laisse le pauvre paladin dans une mimique honteuse et absurde, grimace enfantine de l'homme piqué au vif dans son égo et son désir. Il sait, le prophète, qu'il payera ce sortilège par quelques brûlures supplémentaires, mais à cet instant précis, plus rien d'autre ne compte que la noirceur de ce regard.

« Un an et demi. » Tant de jours de silence, tant de souvenirs dans le néant, et ce regard qui daigne lui faire face. La colère vocifère dans l'âme du prophète, et il ne peut cacher l'ardeur de son émoi, voix qui tremble et prunelles brûlantes de perfidie.
S'il pouvait la tuer de ses mains, elles enserreraient à cet instant la pâleur de son cou jusqu'à sentir la mort la cueillir, F i m j i r la transformer en proie, vulgaire bout de chair à dévorer dans d'ignobles souffrances. Hurlements succèdent aux anciens gémissements de plaisirs, que l'atroce ne mérite plus.
Le chevalier commence à s'ébrouer, sortilège se dissipe à mesure que la concentration du sorcier se dissout. Il saisit la belle par le bras, comme pour faire étalage de cette violence qui lui broie l'âme, l'attire à lui jusqu'à une salle par chance encore vide (sans doute réservée à la maîtresse de la soirée) qu'il clôt de tout son corps. « Un an et demi Sitarys. » Un murmure à peine contenu, dans lequel sanguinole toute la violence de sa rage.
Nithya Sitarys
s.he was chaos and beauty inside
Fiel
Axé.e Harmonie
85%
propriétés magiques
5%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
Nithya Sitarys


   https://ninthmoon.forumactif.com/t139-the-destroyer-of-worlds#45https://ninthmoon.forumactif.com/t145-nithya-desastre-des-astres
âme
Keywords :
i want everything, furie funeste, queen of dusk, insoumise, stand in the sun, wrath, break the wheel, i have faith in me, let the priests worry about good and evil, the hardest thing in this world is to live in it, it's not about good or evil ; it's about power, i'll burn you alive.

Aesthetics : toxic (elio) D9b1556702314f3ed13925fbf375a226896e7a9a
Repérage : dreadmire, principalement.
Faceclaim : anya chalotra
Evolution : Rang (( titulaire ))
Inventaire : mnémosys ; souvenir d'antan.
siphon de l'âme ; bâton magique.
le prophétie ; sceptre magique amplificateur de pouvoirs.
Pouvoir : (01) création et utilisation de sortilèges.
(02) manipulation et enfantement du feu.

Liens : - jasper ; danse enfantine.
- elio ; pour toujours et à jamais.
- ashara ; miroir brisé.
- helna ; mother.
- morwen ; big sister.
Signes distinctifs : cheveux bruns qui tombent jusqu'aux hanches, yeux ambrés, marque représentant une étoile dans le creux du poignet.
Parchemins : 246
Cristals d'étains : 182
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: stellaris, elie.
Pronoms: il pour le joueur, elle pour le personnage.
Ecriture: dialogues généralement en anglais, 1000 à 2000 mots. troisième personne du singulier. je m'adapte à mes partenaires (1x4 libres)
Triggers: à discuter ensemble.
Warnings: orpheline, meurtres, maternité avortée, infertilité, fanatisme, self inflicting pain, torture.
Crédits: lux. (avatar)
Discord: disponible par mp.

s.he was chaos and beauty inside
@Elio Alleyn
with a taste of your lips.
tw : maternité avortée, infertilité, mentions de sexe et de prostitution
nithya's dress.

La main du chevalier se presse contre le bas de son dos, caresse ce que ses doigts devinent comme le haut de son fessier. Elle continue de jouer avec sa langue, pose une main sur son visage pour qu’il vienne se placer dans l’axe qu’elle souhaite. L’axe qui lui permettra peut-être de cacher son propre visage, de rester la plus discrète possible. Elle sait la chose difficile pourtant, mais s’évertue malgré tout. Elle pourrait tenter un sortilège de camouflage, une illusion ou un subterfuge similaire, mais l’embrun des encens et les nombreux sortilèges parasites qui pulsent dans l’air pourraient altérer sa magie. Elle ne s’y tente donc pas et continue de mouvoir sa langue sur celle du chevalier, jusqu’à ce que l’ordre abrupt vienne briser la danse dans laquelle ils s’étaient lancés.

« Dégage. » Elle sent la main se raidir et s’éloigner. Elle sent l’emprise qu’elle avait sur le blond se dissiper, remplacée par les phéromones musquées du mâle qui veut défendre son trophée. Elle s’apprête à ouvrir la bouche, répliquer quelque chose pour éloigner l’intrus. Mais les ambres se perdent dans les prunelles enflammées du sorcier. Silence. La dragonne perd sa langue et les flammes qu’elle aurait voulu proférer se changent en fumée. Sa main, imperceptiblement, vient se poser sur le bas de son ventre. Elle n’entend pas le preux chevalier s’indigner du comportement du sorcier, ni ne le voit se lever et proférer ses menaces en posant une main sur son épée. Non. Parce qu’à l’instant même où ses prunelles ont croisé les siennes, le monde autour d’elle n’avait été que cendres et chaos. Un chaos si assourdissant qu’il imposait le silence.

« Un an et demi. » Elle ne voit que lui, entouré par les flammes et la violence. Par le chaos et la mort. Elle ne voit que son aura mortifère, non, pas celle d’Elio, mais la sienne. Elle se revoit, servante illuminée de la Mort, avançant sur le champ de bataille. Faisant craquer les crânes sous le poids de ses escarpins, tandis que le feu – sublime – s’échappe de ses doigts et de ses lippes. Il représentait tout ce qu’elle avait été, tout ce qu’elle aurait pu être. Tout ce qu’elle avait fui. C’est lorsqu’il pose enfin ses doigts sur son bras, qu’elle sort de sa transe. Le monde se met à nouveau à tourner autour d’elle, les rires et les gémissements percutent ses tympans de plein fouet, au rythme endiablé des claquements des corps les uns contre les autres. Son regard se pose rapidement sur sa proie, qui semble sortir d’un sortilège de paralysie. Elle n’a pas le temps de lui dire quoique ce soit, qu’Elio l’entraîne dans la pièce qu’elle avait réservée. Elle se sent jetée à l’intérieur de ses quartiers comme une vulgaire poupée de chiffon, alors qu’elle perçoit le bruit rauque des portes qui se referment. Sa main toujours posée sur son ventre, elle inspire légèrement. « Un an et demi Sitarys. Le murmure avec lequel il prononce son nom lui procure un léger frisson. Elle arque un sourcil tandis qu’elle lui fait toujours dos. Elle sent l’affront, la trahison dans ses mots. Lui en voulait-il de l’avoir abandonné ? Lui en voulait-il d’avoir choisi la lumière plutôt que les ténèbres ? Plutôt que lui ?

« Et ça aurait dû continuer ainsi. » dit-elle en faisant quelques pas dans la pièce. Elle ne pouvait pas le regarder, pas maintenant. Il l’avait prise de court quelques minutes plus tôt, mais la dragonne en elle s’était à nouveau réveillée. Elle avait dévoré l’agneau, l’avait englouti d’une traite. Elle observe le lit paré du même coloris bordeaux que celui des causeuses et soupire légèrement. Au moins ici, elle ne sentait ni l’effet des sortilèges, ni l’encens. Après quelques secondes à faire mine d’être désintéressée par le prophète, elle finit par se retourner vers lui. « Après tout, ton coven pense m’avoir rayé de la carte du monde. » Sourire froid qui vient ponctuer sa phrase, tandis que ses yeux s’embrasent en observant le sorcier. Son palpitant accélère légèrement tandis que ses yeux se posent sur lui, remontant lentement de ses lèvres vers ses yeux. Elle sent les souvenirs remonter, son goût qu'elle veut à sentir à nouveau dans sa bouche. Et les regrets. Elle s’empêche de poser sa main sur son ventre, déterminée à être enterrée avec ce secret. « Je dois avouer que, j’aurai préféré que les choses restent ainsi. Donc dis-moi Alleyn,  que va-t-il se passer maintenant ? » Peut-être s’était-il attendu à ce qu’elle se justifie – il la connaissait bien trop pour savoir qu’elle ne s’excuserait pas – mais, Nithya n’avait à l’heure actuelle d’yeux que pour sa survie et la présence d’Elio, risquait tout.

Elio Alleyn
s.he was chaos and beauty inside
Fiel
Axé.e Chaos
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propriétés magiques
20%
propriétés physiques
3%
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Elio Alleyn


   https://ninthmoon.forumactif.com/t154-elio-souffles-macabres-div
âme
Keywords : blurred lines, chaos, F i m j i r, luxure as a vice, sacrifices, weapon.
Aesthetics : Proclame la bonne mortifère parole des Fiel, prophète maudit, Elio.
toxic (elio) T1t5
F i m j i r s'échappe de la bouche en un souffle macabre, les syllabes se détachent et disséminent le trépas en masse et clameur.
Repérage : l'orageuse junfark, entre Nuxvar et Tergaron.
Faceclaim : oliver j. cohen
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / 1x mnémosys + 1x siphon d'âme + 1x elixir de sang congelé (accélérateur de guérison).
Pouvoir : la magie du feu, 1x pouvoir de sortilèges, 1x pouvoir acheté (enfantement des flammes).
Liens : nithya ; flames.
ewart ; f i m j i r ébène.
ashara ; miroir brisé.
kewell ; en détresse.
zell ; parole d o n n é e.
Signes distinctifs :
Son corps se marque, heure après heure, semaine puis mois, des terribles entraînements subis par les orphelin·es de d i v i n e, jusqu'à ce que l'intégralité de son côté droit soit dévoré par les flammes, morsures béantes forment le monstre.

Parchemins : 78
Cristals d'étains : 62
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: Gwladys, Morghulis
Pronoms: elle pour la joueuse, il pour Elio.
Ecriture: écriture en "il", 4x4 disponibles, +/-500 mots, adaptable à tout.e partenaire et au rythme plutôt soutenu si consenti.
Triggers: tes limites seront les miennes.
Warnings: vicieux désirs de cramer des mecs, soumission à un culte, perversité et luxure.
Crédits: av. kidd.
Discord: sur demande.

s.he was chaos and beauty inside
 @Nithya Sitarys
a girl like you should wear a warning.
tw : violence post-conjugual, mascu-viriliste dégolasse...
Dos froid contre la lourde porte du lupanar bouillant, confusions tempêtueuses dans l'âme et dans le corps, Elio, il a les yeux vacillants, les prunelles troublées, entre passé et présent. Elle lui fait face, la silhouette fantomatique, et il a le regard qui se perd dans les douces sinuosités de son visage. Elle fuit le contact avec ses iris grises, Nythia, comme submergée par des sentiments oxymores qui se livrent rude bataille au creux de son corps.
Le voilà à d i v i n e, les bras marqués d'ecchymoses suintantes et fumantes, cherchant des yeux le réconfort - la douce silhouette de la gamine. Il y a les hurlements, les cris, miroirs des terreurs enfantines, et au milieu de ce chaos, de ce désordre ambulant, il y a la présence onctueuse de Sitharys, la tendresse de sa voix, la liane au bord du précipice, qui empêche de chuter. Elio lui doit la vie, quand ses genoux touchent sol, et que le besoin irrépressible de la protéger le ranime d'une furieuse énergie. Il s'est toujours relevé pour elle. Chaque nuit en ces abysses valait pour le réconfort de la revoir le jour levant. Avant d'en tomber éperdument envouté, il avait tissé pour elle une bonté miséricorde, de celle que ne peuvent connaître que les âmes qui ont partagé l'enfer et en sont sorties en vie.

Et puis l'amour.
Le divin, terrible et funeste Amour, divine idylle symptomatique des âmes damnées. Ils s'étaient brûlés au gré de leurs désirs, avaient sombré dans les noirs sermons du vice. Longtemps en secret, il avait nourri ses iris ardentes d'une passion inavouée. L'imagination avait permis de tenir la durée, et la gamine s'était transformée en femme. Se taire devint plus dur, lorsque ses yeux se perdaient alors dans les creux de ses courbes, dans le bas de ses reins.
L'aveu avait été libérateur - et l'intimité du secret s'était muée en tempête partagée. Et puis, le rien. Jour au lendemain. Disparition alourdie du deuil, quand la silhouette qu'il avait tenue serrée contre ses bras calcinés s'était enfuie dans la nuit noire. Il ne sait dire ce qui fut le plus dur : le silence, la trahison ou les flammes. Continuer à vivre dans l'ardeur des braises sans celle qui demeurera, pour toujours et à jamais, un repère.  
La colère est un sentiment terrible, si bien que maint fois dévorée, broyée, recrachée et digérée, elle revient toujours. La tristesse est bien plus insidieuse et maligne, venin vipérin qui s'insinue dans les labyrinthiques ruelles de l'âme pour ne la plus jamais quitter. Elio apprit à vivre avec elles, les redirigeant vers Fimjir et ses odes, calcinant à la volée, lisant dans les braises un étrange réconfort à la disparition de Nithya - sa mort. Ses obscures émotions, à mi-chemin entre peine et courroux, lui permirent de s'accrocher à la vie, de réparer et recoudre ce fil harmonique à semi-coupé par la fuite et le trépas funeste de la dragonne infernale.

Et elle se ravive, Nithya prenant sadique plaisir à jeter l'huile sur un feu paresseux - « Et ça aurait dû continuer ainsi. » Le regard s'embrume, Elio, il manque de se jeter sur elle, de la tuer de ses mains, la brûler, la réduire en cendres et l'éparpiller aux quatre vents - rendre réel ce qu'il crut pendant plus d'une décennie. Seule la surprise retient son bras, et le désir viscéral - caché au fond des trippes, de comprendre. Comprendre, toujours comprendre. Savoir comment digérer le silence et la mort, raccrocher aux douleurs un semblant de raison. Réaliser qu'il n'endosse aucune responsabilité dans cette irrésistible fuite de la déesse sauvage, que ce n'est pas son amour qui la poussa hors d'ébène et causa ce qu'il crut être sa perte. Assimiler, d'abord, qu'elle est en vie. Que si longtemps son cœur continua à battre, quand le tien, Elio, s'était arrêté.  
« Après tout, ton coven pense m’avoir rayé de la carte du monde. » Le possessif semble broyer son cœur à demi éveillé. Non contente de réapparaître à sa vue, la félonne dénie l'intégralité de leur histoire parmi les astres, crache sur leur légende avec l'ardeur du cynique sourire qui se fige sur son visage. Elle plante ses yeux dans ceux de l'ébène, ose enfin poser ses iris sur les siennes. Il n'entend plus que le sourd battement de son cœur qui tente de s'enfuir de sa cage thoracique, sous le joug d'une colère déchaînée et, s'il ne l'avouerait jamais, de réminiscences fascinantes. « Je dois avouer que, j’aurai préféré que les choses restent ainsi. Donc dis-moi Alleyn,  que va-t-il se passer maintenant ? »

Elle avait pourtant l'âme de la dragonne étincelante, rutilante, hurlant à la face du monde son amour du chaos et des brasiers. La voilà reine de la nuit, du silence et de l'ombre, fantomatique prestance de la mort animée. Le regard d'Elio fiché sur elle se teinte d'un voile déceptions et regrets - et ce même masque ténébreux habille le son de sa voix lorsqu'enfin elle éclate dans le mutisme de la scène. « On ne quitte pas ébène, Nithya, sauf en tant que braises. » Il la crut morte si longtemps qu'il ne se résous pas à l'entendre respirer, Elio. Le simple air qui s'échappe de ses lèvres autrefois tant aimées est infâmie intolérable, honte au dieu des Morts, abjection inexpiable.
Les pas lourds d'Elio semblent faire vibrer le plancher du sordide pandémonium. Il prend son temps, le prophète démoniaque, pour rejoindre la silhouette archaïque de ce fantôme du passé. Il lui faut la toucher. Comprendre qu'elle est de chair et d'os, de sang et d'émois - réelle. Si souvent il la vit, en rêve, qu'il doit cesser de douter. Ses mains se referment sur son cou albâtre avec la force de la colère tissée de désespoir. Il ne réalise même pas qu'il la soulève du sol, de quelques centimètres, qu'il a désormais sa preuve, l'ombre est matérielle.  « Et on ne me quitte pas non plus, moi. » Il n'y a pas de colère dans sa voix, seule résonne l'absolue évidence de la certitude.  « Je vais te dire ce qu'il va se passer, Nithya. Je vais te laisser un choix. » Il la repose au sol, dessert quelque peu son étreinte, juste assez pour qu'elle ne soit pas en proie à la sensation de mourir d'asphyxie, mais conservant sur elle la supériorité du mâle froissé. Qu'elle comprenne que c'est lui, maintenant, qui peut la blesser. « Sois tu me racontes, avec précision, ce qu'il s'est passé. Sois je te tue, ici et maintenant, et abandonne ton ignoble dépouille dans les souilleries de ce bouge. » Il a le regard fiché en elle, nappé de l'étincelante assurance de l'homme voué au chaos.
Nithya Sitarys
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Keywords :
i want everything, furie funeste, queen of dusk, insoumise, stand in the sun, wrath, break the wheel, i have faith in me, let the priests worry about good and evil, the hardest thing in this world is to live in it, it's not about good or evil ; it's about power, i'll burn you alive.

Aesthetics : toxic (elio) D9b1556702314f3ed13925fbf375a226896e7a9a
Repérage : dreadmire, principalement.
Faceclaim : anya chalotra
Evolution : Rang (( titulaire ))
Inventaire : mnémosys ; souvenir d'antan.
siphon de l'âme ; bâton magique.
le prophétie ; sceptre magique amplificateur de pouvoirs.
Pouvoir : (01) création et utilisation de sortilèges.
(02) manipulation et enfantement du feu.

Liens : - jasper ; danse enfantine.
- elio ; pour toujours et à jamais.
- ashara ; miroir brisé.
- helna ; mother.
- morwen ; big sister.
Signes distinctifs : cheveux bruns qui tombent jusqu'aux hanches, yeux ambrés, marque représentant une étoile dans le creux du poignet.
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Lea joueur.se

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: stellaris, elie.
Pronoms: il pour le joueur, elle pour le personnage.
Ecriture: dialogues généralement en anglais, 1000 à 2000 mots. troisième personne du singulier. je m'adapte à mes partenaires (1x4 libres)
Triggers: à discuter ensemble.
Warnings: orpheline, meurtres, maternité avortée, infertilité, fanatisme, self inflicting pain, torture.
Crédits: lux. (avatar)
Discord: disponible par mp.

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@Elio Alleyn
with a taste of your lips.
tw : maternité avortée, mention de sexe, violences post-conjugual, mention de torture et de morts.
nithya's dress.

« On ne quitte pas ébène, Nithya, sauf en tant que braises. » Ses ambres se perdent dans le voile obscur qu’elle peut lire dans son regard. Elle le voit passer de la colère à la tristesse, puis aux regrets. S’il la sait, elle le sait également. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle a toujours su lire en lui. Pas tant comme un livre ouvert, mais comme une extension de son âme. Comme si l’un et l’autre étaient liés par le destin, comme si, la Destructrice des Mondes avait trouvé son sauveur. Et il l’avait été, durant toutes ces années au sein de l’orphelinat et plus tard, au sein du Coven. Il avait aidé à l’ériger en tant que Demi-Déesse, en tant que Furie funeste. Elle avait été sa princesse puis plus tard, sa reine. Et il avait été son tout et plus encore. Pour toujours et à jamais, voilà ce qu’elle lui avait répété lorsqu’elle s’était rendu compte de ses sentiments à son égard. Lorsqu’elle l’avait laissé entrer au creux de ses reins, ouvrant le palais de son âme à l’incendie brûlant en lui. Elle avait laissé les flammes lécher ses entrailles, se frayer un chemin jusqu’à l’âtre sanctifié. Nourrir le feu qui brûlait en elle. Il avait été sa lumière au sein des braises, plus qu’il ne pouvait l’imaginer. « Et il ne restait bien que des braises après la bataille. » dit-elle dans un souffle.

Elle avait fui jusqu’à arriver aux abords de Dreadmire, là où tout avait commencé. La bergerie n’était plus, rattrapée par la nature et sa puissance. Elle avait retrouvé ses droits, englouti la chaumière dans laquelle elle avait vécu ses huit premières années, l’avait emprisonnée dans un carcan comme pour la dévorer ou la sauvegarder. Elle n’avait jamais réellement su. Elle avait ensuite enterré sa mère, dont le dernier souffle l’avait quitté à quelques pas même de leur ancienne demeure. Elle n’avait pas eu la force de continuer, épuisée par des décennies de tortures. Ils s’étaient abreuvés de ses cris et de sa magie, l’avait complètement vidée de son énergie pour nourrir leurs sortilèges et leur puissance. Elle-même s’en était prise à elle. Les souvenirs avaient refait surface lorsqu’elle les avait trouvés. Là, enchaînés dans les donjons d’un des quartiers généraux du Coven. Les souvenirs factices s’étaient évaporés, comme si elle sortait d’un mauvais rêve. Elle s’était souvenue, elle-même, d'avoir attrapé le scalpel et d'avoir cisaillé l’épiderme sépia de sa mère, tout ça pour qu’elle se mette au service du Dieu funéraire. La Flamme l’avait formaté, endoctriné. Elle l’avait enveloppé de nouvelles chimères, d’ombres et de ténèbres. Elle lui avait fait croire qu’en face d’elle se trouvaient des apostats, à défaut de ses parents. Elle-même avait puisé dans leur essence vitale, avait fait naître le chaos grâce au lien invisible qui les unissait, empêchant sa chair de fondre en sacrifiant l’énergie vitale de ses géniteurs. La dragonne brûlait et prenait, encore et toujours. À peine avaient-ils déposé Saraswati en terre, qu’ils étaient arrivés. Et les cieux s’étaient courroucés.

Elle est sortie de ses pensées par les doigts chauds d’Elio enserrant son cou. Gémissement rauque qui tente de s’échapper de ses lippes, tandis qu’elle pose sa propre main sur la sienne, tentant de lui faire lâcher prise. L’hémoglobine pulse jusqu’à son cortex, se bloque. Elle sent son cœur accélérer, la peur s’insinuant comme une lame froide entre ses côtes. Elle ne s’était pas attendue à cette réaction et la stupeur fige son visage, tandis que ses iris pulsent de terreur. Oh, Elio s’était déjà montré violent durant leurs ébats. Elle aussi. Mais jamais, elle ne s’était attendue à ce qu’il porte la main sur elle. Elle sent ses pieds tenter de s’accrocher au sol, en vain. « Et on ne me quitte pas non plus, moi. » Feu et glace dansent dans son regard, tandis qu’elle y cherche un brin de celui qu’il a été, de celui qu’elle a aimé. Sanglot qui s’échappe à nouveau de ses lèvres, tandis qu’elle cherche son souffle, ses mains se débattant toujours avec l’âme insatiable qui autrefois était sienne. « Je vais te dire ce qu’il va se passer, Nithya. Je vais te laisser un choix. » Ses pieds touchent à nouveau le sol, et la main lâche légèrement son épiderme. Pourtant, elle sent toujours ses doigts, prêts à s’enserrer plus fort encore. L’air emplit à nouveau ses poumons, tranche sa gorge tandis qu’il la traverse. Elle ne sait ce qui la blesse le plus. La douleur physique ou le poignard qui semble transpercer son cœur. L’Elio n’est plus. Ses ailes ont brûlé parce qu’il a volé trop près des astres. Elle s’en rend compte brusquement, tandis que la peur la tétanise toujours. Il n'est plus celui que tu connais, lui souffle la voix fantomatique de sa conscience. Elle tente de retenir le frisson qui la parcourt, en vain.  « Soit tu me racontes, avec précision, ce qu’il s’est passé. Soit, je te tue ici et maintenant, et abandonne ton ignoble dépouille dans les souilleries de ce bouge. »

Elle sent le sang dans sa gorge remonter jusqu’entre ses dents. Ses ambres se perdent dans ses prunelles, tentent d’y retrouver celui qu’elle avait connu. Peine perdue. La terreur se fait plus grande, plus bruyante. Elle tente de couvrir ses tremblements à nouveau, mais les menaces qu’il profère, qu’elle aurait pu autrefois penser vides de sens, retentissent en écho dans ses os. L’agneau en elle crie, s’insurge, cherche à échapper aux crocs du loup. Au chaos. Et alors qu’elle s’apprête à se montrer docile, alors que la soumission semble être la meilleure approche à sa survie, quelque chose d’autre s’insinue en elle. Ce n’est pas la dragonne, pas plus que le chaos. Non, c’est quelque chose de plus vaste encore. Une conviction plus profonde, plus chère à ses yeux. Sa foi en elle. En Nithya Sitarys. Elle ferme les yeux, s’abandonne tout entière à la peine, à la douleur et à la colère silencieuse qu’elle sent pulser à travers ses veines. Elle rouvre finalement les yeux, dardant son regard dans le sien. Sa voix, légèrement rocailleuse, laisse échapper un ricanement. « Tu ne sais donc rien. » Elle ne bouge pas, pourtant elle paraît se redresser. « Vas-y, tue-moi. Détruit ma chair comme j’ai détruit ton arrogance. Incendie mon corps jusqu’à ce qu’il en devienne méconnaissable. » Elle sent le sang couler au coin de ses lèvres tandis que sa main se serre sur la sienne. « Laisse-moi te souffler un secret, Elio. Le feu ne tue pas les dragons, il les fait renaître. » Ses yeux deviennent subitement rubis, et le sang carmin change ses lèvres en un bleu presque violet tandis qu’elle susurre l’incantation du sortilège d’évasion. Ses ongles bleutés s’agrippent à la main du sorcier, tandis qu’elle puise en lui pour magnifier sa magie. Elle ne laissera pas son corps aux flammes, non, mais elle laissera ces dernières lécher l’épiderme de son geôlier en représailles. « À défaut de te raconter, laisse-moi te montrer. » dit-elle finalement, tandis que l’incantation rapidement lancée, arrachant douleur à l’emprise, fait son effet. Les braises s’insurgent, virevoltent autour d’eux, tandis que les flammes les transportent sur une terre lointaine.

Le lupanar laisse la place aux cendres et à la mort. La nature a disparut, ravagée par le chaos. La bergerie a laissé place à des pierres noircies et fondues à certains endroits. Les pierres sous lesquelles repose sa mère ne semblent désormais plus que des pierres de laves, désormais refroidies par les affres des intempéries. Rien autour d’eux ne respire la vie. Ses yeux se posent sur un corps carbonisé qui paraît tendre sa main à quelques centimètres de lui, là où une explosion semble avoir eu lieu. Là où elle a libéré sa magie, son chaos. Dix autres corps, disséminés à quelques pas, semblent avoir été statufiés par la lave. Certains ont perdu ce qui paraît être une tête, d’autres des membres, ces derniers fragilisés ayant été transformés en cendre. Voilà ce qu’il s’était passé.

Libérée de l’emprise d’Elio, elle recule de quelques pas. Savoure le peu de liberté qu’elle vient de s’octroyer. Sa main se pose là où quelques secondes plus tôt, ses doigts s’étaient enchaînés. « Ose poser tes mains sur moi encore une fois et tu ne pourras plus jamais t’en servir, Elio. » Cinq mètres les séparent désormais, tandis qu’elle l’observe. Il n’est plus que l’ombre de lui-même, flamme carbonisée qu’on a laissé bien trop longtemps aux mains du chaos. Elle s’en veut Nithya, autant qu’elle est terrifiée. Les regrets l’accablent lorsqu’elle pose les yeux sur la nouvelle brûlure qu’elle vient de lui infliger. Une énième cicatrice qu’elle a apposée sur lui. La destructrice des mondes. « Tu veux savoir ce qu’il s’est passé ? » Elle fronce les sourcils. « On nous a tués, Elio. Mais je me suis accrochée à la vie. » Phrase pleine de sous-entendu, qu’elle prononce comme pour chercher à faire émaner quelque chose en lui. Une lumière qu’elle sait faner, oubliée par les affres du temps et des tourments. Sa main quitte son cou pour venir se poser sur le bas de son ventre. Elle a survécu au détriment de la vie et de la mort, de ce cadeau des dieux.

Elio Alleyn
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Pouvoir : la magie du feu, 1x pouvoir de sortilèges, 1x pouvoir acheté (enfantement des flammes).
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ewart ; f i m j i r ébène.
ashara ; miroir brisé.
kewell ; en détresse.
zell ; parole d o n n é e.
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Son corps se marque, heure après heure, semaine puis mois, des terribles entraînements subis par les orphelin·es de d i v i n e, jusqu'à ce que l'intégralité de son côté droit soit dévoré par les flammes, morsures béantes forment le monstre.

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 @Nithya Sitarys
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« Et il ne restait bien que des braises après la bataille. » Bataille d'âme, bataille d'échos. Elio se remémore bien l'éclat intérieur ayant succédé à l'annonce de sa mort. Elle n'est plus. Un murmure adressé à l'homme ébène, un geste attendri sur le bras, et le silence. Solitude cocon, dressée autour de lui comme vitale solution. Il n'avait pas autorisé les larmes à couler le long de ses joues, trahison fatale ancrée au cœur comme flèche meurtrissant l'ichor. Pourtant, il doit admettre, le terrible vestige, que ce trépas avait brisé son âme, pour toujours, à jamais. C'en était fini de leur idylle, expirée la relation, oaristys avortée. Tout ce en quoi il avait cru s'était mué en fumée. Il ne restait bien que des braises après la bataille. Elle ne sait comme elle dit vrai, la traitresse en cavale. Pis que des braises, cendres éliminées par coup de vent tempête. Le rien et le néant.
Jusqu'alors. Jusqu'à ce qu'elle affirme sa survie, phœnix jamais morte, rien que par les murmures qu'elle professe, et tout semble à Elio sacrilège. Son souffle de vie, même, n'est qu'une ode à sa défection, parjure démoniaque aux allures désertion. Du néant ravivent les braises, flammes de la colère qui transperce le palpitant de l'ébène. Il ne sait s'il aurait préféré la pleurer encore, ou se noyer dans les tourments affligeants d'une rancœur sévère. Peste ou choléra, les choix qui s'imposent à lui ont l'odeur répugnante.

C'est par la hargne de sa main contre son cou qu'il explose le brasier ravivé en lui. Doigts se serrent, sans contrôle, force brute de l'inimité dans lequel se gorge l'amour dévasté. Elle a le regard tantôt terreur, tantôt dragon, la bataille ploie en elle, forte, torrentielle. Elio lit dans ses prunelles l'hésitation féroce entre l'abandon et la rage, combat de vivre ou sacrifice résigné. Les doigts se desserrent, légèrement. Les pieds touchent sol, mais l'âme vole bien haut, bien loin de ce matériel lupanar souillé d'avanie. Lorsqu'elle rouvre les yeux, lorsque de sa voix rocailleuse elle rompt le silence lourd, il sait. Il voit. L'évidente inéluctabilité de la sentence
- elle crache la flamme de la gardienne terrible, guivre sauvage qui s'accroche à la vie.
Le feu ne tue pas les dragons, il les fait renaître. Réviviscence de l'ancienne, de celle qu'il avait vu en elle, senti, adoré et admiré, regard Sitarys perdu dans les flammes du chaos et de l'enfer.  Elle est toujours.
Les yeux se teintent de rubis, les ongles de bleu. La sorcière profère, magicienne terrible aux pouvoirs vertigineux. Elio ne prend pas la peine de se protéger du sort qui bientôt l'avilira, consentant à se brûler dans les flammes de la dragonne. « À défaut de te raconter,
laisse-moi te montrer. »


Elio n'est plus en lieu des vices, changement de cadre, peinture dévastée. Il n'y a autour de lui que chaos et mort, vestige du regard dragon de Nithya. Des corps démembrés réclament de l'aide, trop tard, les mains se sont perdues dans les cendres carbonisées. Il fait face à une nécropole ossuaire, ruines laissées à l'abandon par le pouvoir incontrôlé de la sorcière. Débordement de flammes, brasier mortifère. Il avait souvent vu la belle à l'œuvre, dans les prémices de son don, à l'orphelinat, mais jamais il n'avait été témoin d'un tel débordement thaumaturgique.
Il ne manifeste nulle émotion, l'ébène assombri par le noir et le chaos. Seul un pas de recul involontaire ne vient marquer sa surprise et sa gêne - peur sans doute cachée dans les battements violents d'un palpitant trop longuement mis à mal. Elle a du dragon la force et la colère, mais l'âme balancée par l'attrait harmonique. Elle est faite de désordre, tissée toute entière dans des fils anarchiques, le sang voué aux flammes ; seule son âme aspire au calme, car dévastée par les silhouettes sans doute familiales que sans le vouloir, elle a voué au sacrifice. « Ce pouvoir... » murmure lâché au vent, plus pour lui que pour qu'elle l'entende. Il songe, l'ébène, il ne voit en elle qu'une prophétesse née de F i m j i r, détournée du chemin de raison par la douleur et les cris. Mais ses mains ne trompent pas, ses iris carmines et l'usage de sa magie ne font qu'hurler à la face du monde comme elle est braise. « Tu es faite pour le chaos, Nithya. Ce cimetière cendré n'en est qu'une preuve de plus. »

Elle se recule, la dragonne effrayée, dans le territoire qu'elle a elle-même choisi pour témoigner du passé. « Ose poser tes mains sur moi encore une fois et tu ne pourras plus jamais t’en servir, Elio. » La menace n'affecte en lui qu'une certitude pulsatile de la savoir vouée au désordre. Elle est meurtrissures et meurtrière, à la fois servile et reine.  « On nous a tués, Elio. Mais je me suis accrochée à la vie. » Il darde en elle son regard sombre, voilé par les affres mortifères de la vérité. Il comprend, maintenant. Il entend en elle la douleur et les larmes, le visage de sa mère tuméfié, carbonisé, par dragonne matricide. Il sait ce qui s'est mué en son cœur, l'atroce et violente culpabilité, le pouvoir infernal incontrôlé. Mais il sait qu'elle se trompe de cible, la sorcière. Les braises et Fimjir ne sont pas coupables de ces infâmies, ils n'en sont qu'une image. « Tu te leurres, Nithya. Nul n'est coupable, hormis toi. Tu ne t'es accrochée à la vie que pour faire taire la mort des tiens. » Un souffle, un soupir. Il ne la regarde plus, Elio, il laisse ses prunelles voilées zigzaguer entre les cadavres qui s'amoncellent autour de lui. « Fimjir t'a punie car tu as essayé de faire taire ta vraie nature. Tu es seule responsable. »

Il jette un nouveau regard circulaire aux cendres grisâtres qui l'entourent, mais ses prunelles se dardent à nouveau dans celles de la magicienne. « Un dragon reste dragon. Tu cracheras toujours du feu, Nithya. Que tu le veuilles, ou non. Tu es tissée des fils du chaos et tu ne changeras jamais ça. » Se battre contre la fatalité est vain. Ne reste que la terrible évidence qui brûle dans le désert - nous sommes tous·tes voué·es à la mort, serviles disciples de Fimjir. « Ce que tu appelles la "vie" n'est qu'un mensonge que tu te racontes. Tu es aussi morte qu'eux, guère plus qu'une ombre qui se refuse à s'avouer sa propre vérité. » D'un geste de la main, Elio désigne la carcasse à la main levée, réclamant une aide qui jamais ne vint. Ses doigts bleuissent en même temps que ses lèvres délivrent sortilège d'illusion.
Au milieu des silhouettes éteintes se matérialise l'image de Nithya, de cendre et d'os. Elle a le regard vide et la bouche entre-ouverte, dans un dernier appel à l'aide, la main vissée sur le ventre qu'Elio illusionne comme un trou béant. Ce jour-là, elle est morte avec eux.
Nithya Sitarys
s.he was chaos and beauty inside
Fiel
Axé.e Harmonie
85%
propriétés magiques
5%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
Nithya Sitarys


   https://ninthmoon.forumactif.com/t139-the-destroyer-of-worlds#45https://ninthmoon.forumactif.com/t145-nithya-desastre-des-astres
âme
Keywords :
i want everything, furie funeste, queen of dusk, insoumise, stand in the sun, wrath, break the wheel, i have faith in me, let the priests worry about good and evil, the hardest thing in this world is to live in it, it's not about good or evil ; it's about power, i'll burn you alive.

Aesthetics : toxic (elio) D9b1556702314f3ed13925fbf375a226896e7a9a
Repérage : dreadmire, principalement.
Faceclaim : anya chalotra
Evolution : Rang (( titulaire ))
Inventaire : mnémosys ; souvenir d'antan.
siphon de l'âme ; bâton magique.
le prophétie ; sceptre magique amplificateur de pouvoirs.
Pouvoir : (01) création et utilisation de sortilèges.
(02) manipulation et enfantement du feu.

Liens : - jasper ; danse enfantine.
- elio ; pour toujours et à jamais.
- ashara ; miroir brisé.
- helna ; mother.
- morwen ; big sister.
Signes distinctifs : cheveux bruns qui tombent jusqu'aux hanches, yeux ambrés, marque représentant une étoile dans le creux du poignet.
Parchemins : 246
Cristals d'étains : 182
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: stellaris, elie.
Pronoms: il pour le joueur, elle pour le personnage.
Ecriture: dialogues généralement en anglais, 1000 à 2000 mots. troisième personne du singulier. je m'adapte à mes partenaires (1x4 libres)
Triggers: à discuter ensemble.
Warnings: orpheline, meurtres, maternité avortée, infertilité, fanatisme, self inflicting pain, torture.
Crédits: lux. (avatar)
Discord: disponible par mp.

s.he was chaos and beauty inside
@Elio Alleyn
with a taste of your lips.
tw : maternité avortée,  violences post-conjugual, self-harm et sacrifice.
nithya's dress.

« Tu es faite pour le chaos, Nithya. Ce cimetière cendré n’en est qu’une preuve de plus. » Le regard se perd vers l’horizon, vers ce funeste destin qu’il tente de lui révéler. Elle le sent, l’écho de la prophétie. Elle le sent vrombir à travers ses os, tiraillant ses entrailles jusqu’à se frayer un chemin jusqu’à son âme. Elle ronronne, se languit dans l’attente de l’éruption du volcan. Ses yeux se posent à nouveau sur les statues cendrées, sur la Mort elle-même, celle-là même qu’elle a cherché à fuir. Celle-là même à qui elle a tourné le dos. L’avait-elle réellement fait ? Elle s’était accrochée à la vie à coup de griffes et de sorts, à coup de sacrifices et de sang. Quelque part, Elio avait peut-être raison. Peut-être avait-elle toujours été faite pour ça, peut-être que la prophétie était claire comme de l’eau de roche. Destructrice des Mondes, furie funeste et servante de la Mort. Non, elle n’accepterait pas ce destin-là. « Tu te leurres, Nithya. Nul n’est coupable, hormis toi. » Elle détache son regard du braise ébène calcifié à quelques mètres d’eux pour reporter son attention sur le sorcier. Ses doigts se serrent, se tortillent sur son ventre. « Tu ne t’es accrochée à la vie, que pour faire taire la mort des tiens. »

What’s worse
Being wanted but not loved or loved but not wanted
What’s worse
Hearing what you wanna hear or hearing what’s honest
Our loves misaligned cause you’re on my mind every night
I ignore the signs and I don’t know why cause baby I…

La dague invisible transperce sa cage thoracique, écarte les os dans un craquement silencieux avant de venir gratter nonchalamment le palpitant. Elle sent son myocarde se serrer, comme pour se protéger du coup funeste qu’elle s’apprête à recevoir. « Fimjir t’a punie car tu as essayé de faire taire ta vraie nature. Tu es seule responsable. » Sa vraie nature ? La dague s’écarte et l’espace d’un instant, elle sent sa plaie se refermer. Ses yeux se posent sur la silhouette la plus proche des lieux du cataclysme. Son père. Les étoiles en ont décidé ainsi bien avant ta naissance, bien avant la mienne lui avait-il soufflé. Puis l’orage grondant s’était imposé à eux, apportant avec lui les messagers de la mort. Comme les cavaliers d’une apocalypse imminente, ils s’étaient enveloppés d’une magie mortifère, leur langue impie crachant maléfices sur maléfices. Elle aurait dû y rester. S’il n’avait pas tendu son bras vers elle, s’il ne s’était pas coupé le flux même de la vie pour la partager avec elle, pour lui donner la puissance nécessaire à anéantir le monde. Elle s’était retrouvée comme possédée. Elle s’était attendue à ressentir sa douleur, sa peine. Mais elle n’avait ressenti que le calme et la sérénité. Il avait fait son choix en suivant son cœur, en se laissant aller à l’harmonie. Et c’était cette paix viscérale qu’elle avait ressentie au fin fond des flammes ardentes qu’elle avait sentir bondir en elle. Elle s’était embrasée, de milles feux. Phénix fait chaire, Déesse Solaire qui avait percé les cieux noircis de ses faisceaux de lumière. Et sa magie s’était exprimée, comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Elle ne s’était jamais sentie aussi puissante, aussi complète. Aussi vivante.

I saw the end when we began
You couldn’t love the way I can
I tried to bargain with the stars for more than half your heart
But you have more pieces of me than the desert has sand
And I have less pieces of you than I can hold in my hand

« Tu n’as jamais eu aussi tort qu’aujourd’hui, Alleyn. » Ses ambres toisent les siennes alors qu’il tourne son attention vers elle à nouveau. « Un dragon reste un dragon. Tu cracheras toujours du feu, Nithya. Que tu le veuilles, ou non. Tu es tissée des fils du chaos et tu ne changeras jamais ça. » Ses lèvres esquissent un léger sourire. Elle avait changé, plus qu’il ne s’en rendait compte actuellement. Le simple fait qu’elle l’ait laissé déverser tout ce qu’il avait à lui cracher, le prouvait. Il pouvait encore respirer. « Ce que tu appelles la « vie » n’est qu’un mensonge que tu te racontes. Tu es aussi morte qu’eux, guère plus qu’une ombre qui se refuse à s’avouer sa propre vérité. » Ce ne sont pas tant ses mots qui provoquent une douleur sanguinolente en elle, mais le geste qui accompagne sa parole tandis que sa main désigne les restes figés à jamais dans la lave, de son père. Et l’illusion prend alors forme. Trou sans fond qu’elle observe à la place de son ventre, à la place de sa lumière. De leur lumière.

What hurts
Is the one thing that you wanna do is the one thing that you shouldn’t do
What hurts
Is knowing what’s good for you just doesn’t look good to you
Our love’s misaligned cause you’re on my mind every night
I stretch out the time and now I know why cause baby I

Il se moquait d’elle, se moquait de ce qu’ils avaient été. Sans le savoir. Il était devenu le Diable en personne, figure cauchemardesque forgée par les flammes et la torture. Là où elle avait cherché à atteindre la lumière céleste, il s’était lui, baigné dans les cendres et la lave. Sa main se serre contre son ventre, tandis qu’elle le sent se tordre face à l’illusion. Sa figure cauchemardesque tend sa main vers elle, avance comme une poupée désarticulée. Et elle voit le trou s’agrandir, de plus en plus. Comme s’il allait l’avaler.

I saw the end when we began
You couldn’t love the way I can
I tried to bargain with the stars for more than half your heart
But you have more pieces of me than the desert has sand
And I have less pieces of you than I can hold in my hand

« Non. » dit-elle en attrapant l’air dans ses poumons. Elle ne s’était pas rendu compte qu’elle avait arrêté de respirer, comme si plus que l’étranglement qu’il lui avait fait, cette vision funeste lui avait coupé le souffle. Oh, Elio était doué. Il ne la toucherait plus, mais il tacherait de lui faire bien pire. Il s’insinuerait sous sa peau, tâcherait son âme de ses péchés et de ses horreurs. Maître Cauchemar qui ferait suinter l’ichor divin de ses lapes habiles. Elle observe une dernière fois l’illusion, avant que celle-ci ne disparaisse. « Tu as raison sur une chose Elio, un dragon reste un dragon. » Elle plonge ses prunelles dans les siennes, froides et pourtant chaleureuses à la fois. « Le feu brûle et détruit, mais il est capable de tellement plus que ce que tu imagines. » Elle reste un instant interdite. « Mais plus important encore, un dragon n’est pas un esclave. » Elle s’approche finalement de la carcasse de son père, tend des doigts hésitants dans sa direction avant de caresser la pierre désormais froide où se trouvait autrefois sa main. « De nous deux, étoile de mes jours, c’est toi l’ombre qui semble refuser de s’avouer sa propre vérité. » Elle se tourne à nouveau vers lui, un sourire triste peint sur le visage. « C’est toi, qui a continué d’errer sur ces terres en pleurant ma perte comme une vulgaire banshee. C’est toi, qui t’es réfugié dans la noirceur d’un Dieu qui boit le sacrifice de ton âme jusqu’à la moelle. C’est toi, qui cherche du réconfort dans les bordels, espérant obtenir une once de ce que je te faisais ressentir, en vain. » Elle joint ses mains entre elles, observant ce monde de feu et de cendres. De chimères et de cauchemars. Elle se revoit un instant, enfant, courir après les moutons de son père. Sa mère à la fenêtre, faisant bouillir potions et élixirs.

What’s worse
Being wanted but not loved or loved but not wanted
What’s worse
Hearing what you wanna hear or hearing what’s honest

« Je me suis accrochée à la vie de la même manière que Fimjir s’accroche à la mort. Et il semblerait que j’ai gagné cette bataille, et que tu sois en train de la perdre. » Elle fronce légèrement les sourcils. « Tu en parles comme si c’était quelque chose de mauvais, comme si c’était quelque chose qui méritait d’être puni. Mais… » Elle se met à sourire, laisse échapper un léger rire de ses lèvres carmines. « Ce n’est pas une question de bien ou de mal, Elio. C’est une question de pouvoir. » Et si elle n’avait pas retrouvé sa pleine puissance, elle la sentait toujours en elle. Puit infini de magie qui s’était rempli au cours des derniers mois, lentement mais sûrement. Elle s’accrochait à la lumière dans laquelle son père l’avait baigné comme s’il s’agissait de l’étoile la plus brillante au creux des cieux. « Il y a ceux qui le prennent, de gré ou de force. Et il y a ceux comme toi, qui inlassablement tournent autour sans jamais pouvoir l’obtenir. Comme une mite serait attirée par la flamme d’une bougie. » Et c’était ça que le Coven des Braises leur avait offert durant toutes ces décennies. Une flamme, une carotte vers laquelle se diriger. Et inlassablement ils s’y étaient adonnés, croyant obtenir une part de puissance, une part de divin. En vain. Ils n’étaient que des pions, des insectes qui tournoyaient autour de la chaleur mortifère du foyer pour s’y brûler les ailes. Voilà ce que Fimjir leur offrait, voilà ce que la Flamme leur offrait. Mais Nithya n’était pas plus Fimjir qu’elle était Flamme. Elle était toute autre et plus encore.

I saw the end when we began
You couldn’t love the way I can
Tried to bargain with the stars for more than half your heart
But you have more pieces of me than the desert has sand
And I have less pieces of you
Oh I have less pieces of you than I can hold in my hand

Ses yeux se perdent à nouveau dans l’horizon et ses pensées s’entremêlent. Vision d’un enfant qu’elle aurait aimé chérir et vision de celui qui était désormais sien. Elle avait tant perdu, mais elle avait tant gagné. « Je t’offre un choix, étoile de mes jours. » Elle plante ses yeux dans les siens, sent son palpitant manquer un battement. « Les cendres ou les étoiles. Les ombres ou la lumière. » Elle avance d’un pas vers lui, Déesse qui baigne les ténèbres de son éclat. « La mort, ou la vie ? » Et elle espère, qu’il la choisira elle. Qu’il comprenne que son avenir n’est que désillusions s’il reste au sein des braises et des cendres. Que comme la fumée, son nom disparaîtra aussi vite qu’il est apparu. Alors qu’à ses côtés, à elle, il pourrait resplendir. Comme il aurait toujours dû en être ainsi.
Elio Alleyn
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Elio Alleyn


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âme
Keywords : blurred lines, chaos, F i m j i r, luxure as a vice, sacrifices, weapon.
Aesthetics : Proclame la bonne mortifère parole des Fiel, prophète maudit, Elio.
toxic (elio) T1t5
F i m j i r s'échappe de la bouche en un souffle macabre, les syllabes se détachent et disséminent le trépas en masse et clameur.
Repérage : l'orageuse junfark, entre Nuxvar et Tergaron.
Faceclaim : oliver j. cohen
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / 1x mnémosys + 1x siphon d'âme + 1x elixir de sang congelé (accélérateur de guérison).
Pouvoir : la magie du feu, 1x pouvoir de sortilèges, 1x pouvoir acheté (enfantement des flammes).
Liens : nithya ; flames.
ewart ; f i m j i r ébène.
ashara ; miroir brisé.
kewell ; en détresse.
zell ; parole d o n n é e.
Signes distinctifs :
Son corps se marque, heure après heure, semaine puis mois, des terribles entraînements subis par les orphelin·es de d i v i n e, jusqu'à ce que l'intégralité de son côté droit soit dévoré par les flammes, morsures béantes forment le monstre.

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Lea joueur.se

Pseudo
: Gwladys, Morghulis
Pronoms: elle pour la joueuse, il pour Elio.
Ecriture: écriture en "il", 4x4 disponibles, +/-500 mots, adaptable à tout.e partenaire et au rythme plutôt soutenu si consenti.
Triggers: tes limites seront les miennes.
Warnings: vicieux désirs de cramer des mecs, soumission à un culte, perversité et luxure.
Crédits: av. kidd.
Discord: sur demande.

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 @Nithya Sitarys
a girl like you should wear a warning.
tw : -
Destructrice des mondes. Cimetière cendré auquel Elio voue un dernier regard circulaire, comprenant enfin ce que cette prophétie lui avait promis. Il semble la voir, enserrant de ses griffes démoniaques les êtres qui se furent appelés famille, semant la mort, le chaos et la désolation. Elle erre, debout comme une reine, dénuée de couronne mortifère, de ses doigts viciés en appelle à la magie du feu. Calcination céleste, ode à un Fimjir délétère qui n'aspire qu'au trépas des infidèles. Elle a le pouvoir ancré au fond du ventre, une force singulière, vertigineuse, et elle tressaille, la dragonne, quand elle revient au réel, aux corps carbonisés qu'elle sème sur son passage. A mi-chemin entre le délire fictionnel et la tangible réalité, elle se réveille au milieu des catacombes à ciel ouvert qu'elle a elle-même créées. Un tel pouvoir se maîtrise, ou il se voue tout entier au néant.
Elio aurait été bien incapable d'un tel brasier mortifère. Il n'a pas été appelé par la prophétie divine, et il ne peut qu'admirer les labyrinthiques méandres d'une autre. Son Œuvre. Divin tableau macabre qui s'illumine de quelques rayons de lune. Elle est braise d'ébène, toute entière tissée dans le moule du coven sorcellier. Elle peut tâcher tant qu'elle veut de faire taire ce prophétique appel, elle ne trahira jamais Elio sur qui elle est. Il la connaît. Il la sent, au fond de lui, il sait lire en ses prunelles voilées par la souffrance d'un tel vestige, comme s'il l'avait façonnée dans ses cendres.

« Tu n’as jamais eu aussi tort qu’aujourd’hui, Alleyn. » Il darde ses prunelles en les siennes, et pour la première fois de toute l'histoire de leur idylle, il ne la reconnait pas. Elle a fait croire si longtemps à sa mort qu'elle a fini par la rendre réelle. Nithya n'est plus. Plus qu'un vestige édulcoré de la reine des morts qu'elle fut autrefois. Se donner à l'harmonie est se perdre, quelque part, dans le lit des duperies. Il clôt ses yeux sombres, comme assailli par un second deuil - le bon, cette fois, l'éternel.
Nithya est morte.
La perte est réelle.

« Mais plus important encore, un dragon n’est pas un esclave. » Il la regarde caresser tendrement la carcasse de son père. Elle redevient petite fille, la dragonne, se métamorphose dans des vestiges du passé. Elle n'a plus de la reine que le sceptre démoniaque, mais l'âme toute entière s'est muée en un vide harmonique. La sorcellerie, inutile. Elle est âme asservie, mais à une autre déesse. « Nous sommes tous·tes des esclaves. Nous n'avons que le choix de notre maître. Et il semble que aies définitivement tourné le dos à Fimjir. C'est ta décision, bien qu'elle me lasse et m'ennuie, je la respecte. » Il hausse les épaules d'un air dédaigneux, darde sur elle un regard à mi-chemin entre le dégoût et l'irrespect. « Mais je t'en prie, ne fais pas de Nithya la gamine naïve qui pense être sa propre reine. »
Ne transforme pas le visage de mes souvenirs en un débris avili, laisse-moi au moins me rappeler de Nithya comme de la Femme puissante et vive qu'elle fut autrefois. Si elle s'est détournée du chaos, permets-moi au moins de croire qu'elle fut réelle, la déesse de la mort. Qu'elle n'est pas devenue comme tant d'autres, une silhouette innocente et candide, à peine digne d'un regard du prophète. N'être qu'une figure sacrificielle comme tous les agneaux de ce monde en cendres. Je t'en prie. Non, je t'en supplie. Laisse-moi diviniser encore les souvenirs de notre idylle.
Elle efface l'autrefois d'un vague geste de la main, comme le vent emporte en son sillage les cendres des éclopés. Elle poursuit son faste travail d'abolition du passé, défait en quelques mots lancés en l'air tout ce qui fut leur union. « C’est toi, qui a continué d’errer sur ces terres en pleurant ma perte comme une vulgaire banshee.. » Elle touche du bout des doigts une terrible vérité, la dragonne. Les émotions qui transpercèrent autrefois le cœur d'Elio sont dévoilées sous les mots de Nithya, et se parent alors d'une toute nouvelle réalité. La douleur et la colère, émotions qui s'entrelacèrent des mois durant, des années d'égarement. « C'est vrai. Je t'ai pleurée, tout autant que je t'ai haïe. Et ce deuil ne fut pas vain. Quoi que tu aies voulu faire croire. » Elle est morte. Pour de vrai. Définitivement et inexorablement condamnée.
Elle s'est perdue, quelque part, dans son chemin. Si ce n'est certes pas une question de bien ou de mal, elle a voué son pouvoir si chèrement atteint aux genèses du rien. A quoi bon acquérir de si grandes flammes, si ce n'est que pour attiser des braises éteintes ? Le réel deuil est finalement le sien, il lui faut accepter que de si grands sacrifices, elle ne fit rien. Certes, Elio n'est qu'une mite tournant autour d'un hégémonique pouvoir qu'il n'obtiendra jamais dans sa toute puissance, mais au moins il rend hommage au feu qui vibre en lui.

Elle se rapproche, la dragonne. Son odeur couleur réminiscence vient titiller les narines du sorcier, le ramène comme par magie des années auparavant, dans l'ardeur de l'amour qu'ils s'adonnaient aux lueurs du clair de lune. Vaste comédie. « Je t’offre un choix, étoile de mes jours. Les cendres ou les étoiles. Les ombres ou la lumière. » Il laisse un long silence, en même temps qu'il effectue le pas qui la sépare encore d'elle.
D'un geste délicat de la main, il pose ses doigts sur sa joue.
Regarde. Regarde en moi, comme tant de fois tu le fis.
Lis dans mon âme, je te l'ouvre. Livre grimoire qui t'es acquis, tiens, prends-le.
Je n'ai pas peur. Pas peur de toi. Tu ne peux rien, contre la foi.
C'est dans l'âme qu'il parle, en pensée. Nulle parole ne s'extirpe de sa bouche, il n'en est nul besoin.
Tu me connais Nithya. Tu me sais.
Je choisirais toujours l'ombre et la mort.

Comme toi, autrefois. Bien que tu veuilles faire taire cette vérité.
Et maintenant, quoi ? Il la défie d'un regard sans crainte, dardant ses prunelles assurées dans les siennes. Lui n'a jamais été déchiré entre des aspirations contraires, il a toujours su, en son for intérieur, sa propre vérité. Il est homme des cendres et des ombres, silhouette vestige dans la nuit noire qui se gargarise des rougeoyantes flammes. Jamais il ne déviera de ce chemin prophétique qu'il fit sien. Si puissante fut-elle, Nithya n'y peut rien. Je choisis Fimjir.
Et ta mort à venir.
Nithya Sitarys
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Aesthetics : toxic (elio) D9b1556702314f3ed13925fbf375a226896e7a9a
Repérage : dreadmire, principalement.
Faceclaim : anya chalotra
Evolution : Rang (( titulaire ))
Inventaire : mnémosys ; souvenir d'antan.
siphon de l'âme ; bâton magique.
le prophétie ; sceptre magique amplificateur de pouvoirs.
Pouvoir : (01) création et utilisation de sortilèges.
(02) manipulation et enfantement du feu.

Liens : - jasper ; danse enfantine.
- elio ; pour toujours et à jamais.
- ashara ; miroir brisé.
- helna ; mother.
- morwen ; big sister.
Signes distinctifs : cheveux bruns qui tombent jusqu'aux hanches, yeux ambrés, marque représentant une étoile dans le creux du poignet.
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Pseudo
: stellaris, elie.
Pronoms: il pour le joueur, elle pour le personnage.
Ecriture: dialogues généralement en anglais, 1000 à 2000 mots. troisième personne du singulier. je m'adapte à mes partenaires (1x4 libres)
Triggers: à discuter ensemble.
Warnings: orpheline, meurtres, maternité avortée, infertilité, fanatisme, self inflicting pain, torture.
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nithya's dress.

Pour toujours et à jamais. Promesse enfantine qu’ils s’étaient fait alors tous deux à l’orphelinat. Elle se souvenait l’avoir gravé sur le bois du lit de sa chambre, sur les murs moisis des sous-sols des salles d’entraînements – de torture – mais aussi au cœur même de l’éther, dans les méandres de son âme. Ils s’étaient aimés autrefois, d’un amour qu’elle avait toujours pensé pur. Mais la divine s’était sûrement trompé, jamais rien de bon n’aurait pu naître de ces lieux. Elle avait tant perdu, et tant gagné. Voilà ce qu’elle s’était répété ces derniers mois, tandis qu’elle savourait le semblant de liberté qu’elle pensait s’être octroyée en rejoignant le Coven de lumière, de prières et de, elle-même ne savait pas trop. Ce coven de hippie, comme elle l’avait nommé la première fois qu’elle s’était réveillée près des guérisseuses, elle qui avait été habituée à la rigueur, et à l’ordre totalitaire du chaos. Pour toujours et à jamais. Il semblait qu’ils étaient aujourd’hui perdus dans le jamais, envoyés dans le néant tragique de l’amour qui carbonise plus qu’il n’embrase. Elle l’aimerait toujours, malgré la douleur fantôme qu’elle ressentait au creux de sa gorge et malgré celle qu’elle lui avait laissé. On ne blesse vraiment que ceux que l’on aime, lui avait-on soufflé lorsqu’elle était plus jeune. Rien n’était plus vrai aujourd’hui, tandis qu’ils se trouvaient là, figés comme des statues de marbres au cœur même du cimetière qu’elle avait engendré. Elle pour seul éclat parmi la Mort. « Nous sommes tous·tes des esclaves. Nous n'avons que le choix de notre maître. Et il semble que aies définitivement tourné le dos à Fimjir. C'est ta décision, bien qu'elle me lasse et m'ennuie, je la respecte. »

Souvenirs fugaces qui s’immiscent alors dans ses chimères, comme le songe d’une vie passée. D’une vie antérieure. Pure folie ou réalité, elle n’aurait su le dire. Elle se revoit vêtue d’une robe au tissu translucide laissant deviner ses courbes et sa peau olive, ses longs cheveux se mouvant au rythme d’un vent invisible. Des fleurs d’un noir profond qui naissent dans les pas qu’elle fait sur la terre fraiche et à peine retournée, le feu bleu crépitant dans ses yeux tandis qu’elle se tourne vers la Mort elle-même, vers l’avatar de Fimjir. Oh Déesse insoumise, amante de la Mort, elle la ressent l’Akatoz sous sa peau, le palpitant qui saigne des dérives de la réincarnée. Mais peut-être que dans cette vie, plus que dans la précédente, elle a finalement décidé de se choisir, plutôt que de servir. La réalité la submerge à nouveau tandis qu’elle plonge ses ambres dans celles d’Elio. Pour toujours et à jamais.

« C'est vrai. Je t'ai pleurée, tout autant que je t'ai haïe. Et ce deuil ne fut pas vain. Quoi que tu aies voulu faire croire. » Les ombres de ce qu’ils avaient été continuaient de danser, silencieusement. Comme si elles voulaient que cette valse ne s’arrête jamais, comme si elles voulaient que leur amour perdure, malgré vents et marées. Malgré la douleur, la perte, la fuite. Elle les voyait danser, au milieu du cimetière maudit qu’elle avait enfanté. Elle était morte Nithya. A l’endroit même où elle se tenait. Mais elle continuait de voir danser la sorcière qu’elle était, au milieu du vent et du silence, au milieu de ces non-dits. Ses ambres se perdent dans celles du prophète et elle tente d’y voir ce qu’elle y avait toujours vu. L’univers. Mais elle ne voit ni galaxies, ni la moindre étoile.

Alors elle tente de les faire revenir ces étoiles, celles qui brillent de milles feux sous la voûte céleste. Celles qui illuminent la nuit et guident ceux qui en ont besoin. Celles qu’elle a toujours vu en lui. Ou peut-être, s’agit-il encore d’une fabulation. D’un énième tour de son esprit, d’un aveuglement causé par l’amour et ses humeurs. Le silence s’impose de lui-même, tandis qu’elle achève de lui poser sa question. La mort, ou la vie. Mais c’est bien plus que ça, qu’elle tente de lui dire. Elle veut qu’il la choisisse, elle veut qu’il choisisse l’amour, plutôt que la peur. Parce qu’il s’agit bien de ça à ses yeux. De la terreur que provoque Fimjir, de la diablerie qu’il fait naître au cœur de ses suivants et de ses prophètes. La même terreur qu’il a fait naître dans le cœur de son Amante, des millénaires plus tôt. Elio se rapproche finalement d’elle et vient doucement poser ses doigts sur sa joue. Elle frémit, ne peut s’en empêcher. Elle ferme les yeux un instant, fait disparaître la terreur qui vient de s’insinuer jusque dans ses os. Puis elle ouvre à nouveau les yeux.

Oh, comme elle aimerait y revoir les étoiles. Pour toujours et à jamais. Comme elle aimerait y voir naître l’univers, les flammes et la vie. Comme elle aimerait s’y retrouver à nouveau, dansant au firmament comme les élus des étoiles qu’ils se croyaient être. Sourire triste qui vient peindre le visage de la sorcière, lorsqu’elle lit sa réponse dans ses yeux. Elle le sait, plus qu’elle ne se sait elle-même. Elle le sait comme elle sait qu’elle lui appartiendra toujours, tout comme il lui appartiendra toujours. Dans la mort, comme dans la vie. Dans le chaos comme dans l’harmonie. Pour toujours et à jamais.

Ses doigts viennent se poser sur les siens, qu’elle serre doucement. Comme pour imprégner son épiderme à jamais dans la sienne. Pour toujours et à jamais, qu’elle darde dans ses prunelles. Et ils restent ainsi pendant quelques minutes, des minutes qui pourtant lui paraissent être des secondes. Ce n’est que lorsque le ciel se noircit enfin, et qu’un éclair illumine la demeure des étoiles qu’elle s’éloigne. L’amour ou la terreur. Elio a choisi.

Elle baisse les yeux un instant et se tourne vers les cieux, observant les éclairs qui zèbrent l'obscurité. « La mort ce sera. » dit-elle d’un ton froid et détaché. Elle inspire l’air, accueille la pluie avec un sourire figé, tandis que les gouttes fondent sur sa peau, deviennent vapeur sous la chaleur de la dragonne qui se réveille en elle. Celle-là même, qu’Elio avait réveillé. Elle l’avait gardé en sommeil, s’était faite mouton parmi les hommes. Mais lui-même l’avait dit. Un dragon, reste un dragon. Elle se tourne finalement de nouveau vers lui, pose un dernier regard sur ses lèvres avant de darder ses prunelles dans les siennes. Comme si elle allait pénétrer son âme. « Quand tu rentreras auprès des tiens, dis-leur que j’arrive. Dis-leur que la Destructrice des Mondes est en chemin. » Il avait choisi la terreur plutôt que l’amour. La mort plutôt que la vie. Pour toujours et à jamais. « Et quand Fimjir tendra son oreille pour écouter tes prières, dis-lui. Dis-lui que je viens faire pleuvoir le sang de ses enfants, comme il a fait couler celui du nôtre. » Elle pose une main sur son ventre. La mort. Pour toujours et à jamais. L’incantation quasi silencieuse se fait alors, la faisant disparaître dans une déflagration de feu et de lumière.
Elio Alleyn
s.he was chaos and beauty inside
Fiel
Axé.e Chaos
85%
propriétés magiques
20%
propriétés physiques
3%
propriétés à distance
Elio Alleyn


   https://ninthmoon.forumactif.com/t154-elio-souffles-macabres-div
âme
Keywords : blurred lines, chaos, F i m j i r, luxure as a vice, sacrifices, weapon.
Aesthetics : Proclame la bonne mortifère parole des Fiel, prophète maudit, Elio.
toxic (elio) T1t5
F i m j i r s'échappe de la bouche en un souffle macabre, les syllabes se détachent et disséminent le trépas en masse et clameur.
Repérage : l'orageuse junfark, entre Nuxvar et Tergaron.
Faceclaim : oliver j. cohen
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / 1x mnémosys + 1x siphon d'âme + 1x elixir de sang congelé (accélérateur de guérison).
Pouvoir : la magie du feu, 1x pouvoir de sortilèges, 1x pouvoir acheté (enfantement des flammes).
Liens : nithya ; flames.
ewart ; f i m j i r ébène.
ashara ; miroir brisé.
kewell ; en détresse.
zell ; parole d o n n é e.
Signes distinctifs :
Son corps se marque, heure après heure, semaine puis mois, des terribles entraînements subis par les orphelin·es de d i v i n e, jusqu'à ce que l'intégralité de son côté droit soit dévoré par les flammes, morsures béantes forment le monstre.

Parchemins : 78
Cristals d'étains : 62
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: Gwladys, Morghulis
Pronoms: elle pour la joueuse, il pour Elio.
Ecriture: écriture en "il", 4x4 disponibles, +/-500 mots, adaptable à tout.e partenaire et au rythme plutôt soutenu si consenti.
Triggers: tes limites seront les miennes.
Warnings: vicieux désirs de cramer des mecs, soumission à un culte, perversité et luxure.
Crédits: av. kidd.
Discord: sur demande.

s.he was chaos and beauty inside
 @Nithya Sitarys
a girl like you should wear a warning.
tw : -
Elle n'a pas que de nom la Destructrice des mondes. Car au fond de ce qu'elle croit être harmonie, c'est tout ce qu'elle sait faire, répandre la mort et le chaos. Et c'est ton monde qu'elle a détruit, Elio.
La main sur le ventre, celui qui s'est vidé, sanguinolentes gouttelettes carmines comme seules vestiges de la vie à venir.
« Dis-lui que je viens faire pleuvoir le sang de ses enfants, comme il a fait couler celui du nôtre
Elle aurait pu faire naître le tonnerre que cela n'aurait pas eu d'implication plus forte dans son esprit malade et envahi de troubles dissonants. Elle a fait régner le chaos, à nouveau, car tout ce qu'elle touche est broyé, mutilé, avorté. Elle est fille de Fimjir, foncièrement anarchique, toute entière tissée dans les fils de la mort, celle qui ne peut donner la vie.

Elio contemple le vide qui désormais lui fait face, dans cette chambre du lupanar crasse. Le retour au réel est d'une violence innommable. La solitude en errance, il sent fourmiller d'écho les dernières paroles de Nithya au creux de son âme à jamais malade. Elles résonnent, encore, encore, dans un capharnaüm sonore qui lui broie l'esprit. L'empêche de réfléchir, d'avancer, même de penser. Il se tient le crâne entre les mains, Elio, pour ne pas hurler. Cause douleurs, la dragonne, plus féroces encore que la mort.
Il n'a plus en elle aucune confiance, et peu à peu, le doute s'insinue en lui, vénéneux serpent qui ondule en son âme. Elle pourrait encore avoir caché, menti, trompé - il ne sait plus quel ange démon s'est emparé d'elle - plaisir salace à bousiller les cœurs et enrager les consciences.
Il a mal, Elio. Au fond des trippes. Viscéralement. Il se tort de douleur à l'idée même qu'elle ait pu porter le fruit de leur amour, pis encore, qu'elle ait pu le perdre. Donner au néant, toujours, victimes sacrificielles l'une après l'autre, sans jamais le moindre remord, pas une once d'empathie - mais la chair de sa chair, non, elle aurait dû toute entière se vouer à Fimjir, pas le rejoindre dans le trépas.

Les questions se mêlent au doute, tempêtueuses, ininterrompues - elles sinuent et rampent dans son esprit maintenant éviscéré, tout entier empli d'une nuée de cafards. Il n'est plus que l'ombre de lui-même, Nithya a encore frappé. Un deuil, puis l'autre, avant que la vérité ne tisse son nid quelque part entre les lèvres de la sorcière. Aura-t-elle un jour fini de torturer l'étoile de ses nuits ?
Il ne songe pas un instant à la prédiction funeste de Nithya, à cette promesse murmurée dans le cimetière d'autrefois. Les braises ne sont rien à côté de ce qu'aurait pu être son destin. En oublie le coven, la foi, l'ébène, plus rien ne reste que ce "pourquoi". Il pourrait le crier, le hurler, seuls le silence et le néant s'amuseraient à lui répondre. Il n'est pas de répartie assez cinglante pour faire taire les voix qui hurlent sous son crâne.

La Destructrice des Mondes est en chemin.
Le ventre creux, l'espoir éparpillé sur la voie, et l'harmonie qui danse une bien funeste chorégraphie.

A suivre...
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