la lumière qui rallume l'aube, les âmes qui crient à l'aide.

med-fan avatars réels

Le forum prend place dans un univers médiéval inventé, avec des inspirations diverses (lotr, bottero, hobb, got, witcher..).
Présence de discriminations raciales dans un contexte aux diverses magies.

Forum type JDR.
Ouvre la porte
Laisse l'imagination entrer en toi.
Le panneau d'or

15.06.24

Nouvelle maj de 9th moon, castle's home. Venez découvrir les new et commenter dans ce sujet.

01.06.24

Recensement de 9th.

17.05.24

Maj 3 flowers bloom.

19.04.24

Maj 2 night's falling.

15.04.24

Venez découvrir les défis d'écriture - défi l'Autre et défi Chaos

29.03.24

C'est l'ouverture de 9th moon. Bienvenue.

25.03.24

C'est le jour J de la pré-ouverture. Merci à tous·tes les chatons

31.08.23

lancement du projet, du tumblr le 13.01.24 et le discord le 20.01
( ouvrez la neuvième porte )
Limites sans cesse repoussées, plaisir infini, - écriture.    
Infos générales Pas de minimum de lignes ni de rp demandés. (x) Gameplay à votre convenance : TNM peut être un forum rpg med-fan smooth, ou vous pouvez profiter du gameplay similaire à celui d'un JDR, avec quêtes et objets à gagner, inventaire et capacités. (x) Pas d'initiale dans les pseudos. (x) Système de staff collaboratif et d'auto-gestion. (x) Attention portée sur les tw
Syn
Syn Bates, morghulis
( profil / mp ) Présente.
Nelis
Nelis Aurdoza, E.
( profil / mp ) Présente.
Staff
Staff collaboratif
( en savoir plus )
( the ninth moon )
An 1268, empire d'Atalan, saison de l'Astre, Lyfari
Fragile équilibre entre chaos et mélodie ;; lutte orageuse et sans pitié entre diverses aspirations ;; magies de races dissemblables et multitude d'éclairs dans la pénombre.
découvrir le contexte entier.
tw : discriminations de race, génocides, guerre et luttes politiques insidieuses.
Navigation, clique ( + )
Lire le règlement ; découvrir les annexes et le bottin ; fureter dans la banque des prodiges et réserver un poste. S'émerveiller devant le registre et rejoindre le discord de 9th moon.
Promouvoir TNM
Custom Slider
Quêtes secondaires système de jdr
Venez vous inscrire dans le sujet des quêtes annexes, afin de vivre des aventures incroyables, gagner des cristals d'étains très précieux à Atalan, tisser de nouveaux liens avec des partenaires choisi·es au hasard. Êtes-vous prêt·es à subir les conséquences de vos actions et de vos choix ?
Quête principale et dans les ombres...
découvrir le chapitre 01 - intrigue de groupe
Les rumeurs avaient enflé ces derniers mois; toutes, porteuses de terribles nouvelles et pourtant, elles n'étaient restées que rumeurs, quelques temps. Affolant les femmes dans leurs chaumières, fronçant les sourcils des autorités qui se regardaient et en silence, espéraient que ce n'était rien de plus. Qu'une rumeur.
Mais de chuchotements, elle était devenue cris et hurlements, elle était devenue terreur s'instillant partout dans l'empire.
Quête annexe - La porte de l'Autre.
www. La porte de l'autre - Le but de ce défi d'écriture est de faire connaissance, de prendre le visage d'un autre membre et donc personnage du forum. L'objectif est d'écrire comme si vous étiez le personnage, vous avez une absolue liberté du contexte (bagarre contre un monstre du bestiaire, rêve / cauchemar dudit personnage, déroulé d'une journée lambda...).
Quête annexe - Le chaos qui frappe
www. Le chaos qui frappe - Vous ne vous étiez éloigné·e que de quelques mètres, une vingtaine tout au plus, suivant ce parfum, cette lueur, ou quelle que fut la raison de cette échappée sauvage. Et ç'avait été trop, malheureusement. Campée devant vous, le regard fier, l'aura menaçant, la créature avait poussé un grognement ne pouvant signifier qu'une seule chose ; le plaisir qu'elle aurait à vous dévorer lentement.
Moze, archonte, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Otis ) chambellan du diamant, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Astre ) Conseiller·e, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Orages ) Sentinelle, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Dryade ) Guérisseur·se, Fiel.
( voir le poste vacant )
( Cinder ) Braise d'Eben , Fiel.
( voir le poste vacant )
( Edyrm ) Immortel·le, Magriel.
( voir le poste vacant )
( Camélia ) Sylvain, Magriel.
( voir le poste vacant )
Rôles
Les rôles en attente de joueur·se
( la banque des rôles )
Le Deal du moment : -50%
Ampli Home Cinema Denon AVR-X1700H à 399€
Voir le deal
399 €


Last to let go w/ Nelis

2 participants
Lilya Aurdoza
réformiste

Lilya Aurdoza


Syràn
Axé.e Harmonie
60%
propriétés magiques
00%
propriétés physiques
50%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : esprit rêveur, esprit en pleur ⸺ ❀ to my brothers, I'm sorry ⸺ ❀ pain is art ⸺ ❀ don't let the world c h a n g e your smile ⸺ ❀ hurle en silence ⸺ ❀ parfois on écrit pour survivre à ce qui ne se dit pas ⸺ ❀ volcanique avec élégance ⸺ ❀ elle avait dans les yeux la force de son cœur ⸺ ❀ beast power, beast love ⸺ ❀ protectrice ⸺ ❀
f r e e d o m

Aesthetics :
Laisse-moi hurler en silence dans ta prison de fer

Last to let go w/ Nelis 76be075d2fc28161e7117b61ca34d142
Repérage : Disparue - partout et nulle part
Origines : Syran
Allégeance : Pour toujours à l'empire
Faceclaim : Anna Hathaway
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : ** L'Assassin fantôme, cape aux propriétés de dissimulation (mj)
** Arc (actuellement n'en a plus)
** Un bracelet du bras de la rédemption qui empêche l'utilisation de pouvoir ((c'est son bourreau qui à la clé))
Pouvoir : ** Pouvoir de l'Imaginaire ; elle imagine des objets et les matérialise dans la réalité
Liens : Nelis ;; Grand-frère
Jasper ;; Petit-frère
Domico ;; Bourreau, compliqué...
Iris ;; Belle-soeur ?
Signes distinctifs : Porte un bracelet du Bras de la Rédemption, qu'elle cache sous ses vêtements et qui l'empêche d'user de sa magie. Se fait plutôt discrète pour le moment, vient de s'échapper d'un an de captivité par les Bras
Parchemins : 64
Cristals d'étains : 706
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: Huguette
Pronoms: Elle
Ecriture: 3e personne, dialogues en français, longueur variable selon inspiration
Triggers: à voir ensemble
Warnings: captivité, maltraitance, violence physique, érotisme, relation abusive
Crédits: avatar - SOLETAR
Discord: sur demande

réformiste

familly.

In his eyes,
there were hundreds of words
she'd never utter.

ft. @Nelis Aurdoza
tw : peut-être ?



« ... Arghh...
Doucement... ça va aller.
Li.... Lil....  
Chut. Il faut économisez vos forces »

Avec une tendresse inquiète, elle passa un linge humide sur le front brûlant de l'homme, espérant que la fraîcheur de l'eau parvienne à apaiser la fièvre ardente. Elle se rendait bien compte que ses efforts étaient vains, que cette chaleur implacable ne céderait pas si facilement. Que pouvait-elle faire d'autre, sinon s'accrocher à ce geste dérisoire ? Cette cabane délabrée où elle l'avait traîné après l'accostage ne recelait guère de ressources. Les murs tenaient encore, le toit offrait un abri sommaire, un poêle réchauffait à peine l'atmosphère, et un lit accueillait leur désespoir, mais rien de plus. Rien qui puisse arracher cet homme à l'emprise de la mort. Elle avait tenté de bricoler des remèdes avec les plantes environnantes, improvisé des bandages à partir de vieux tissus, mais tout cela restait dérisoire, loin des soins appropriés qui auraient pu le sauver. Ce constat d'impuissance lui serrait le cœur, crispant ses traits et ses poings. Une part d'elle savait qu'elle aurait dû le laisser là-bas, sur le rivage, fuir sans un regard en arrière. Mais elle n'avait pu s'y résoudre. Pourquoi ? Elle n'aurait su le dire, ou peut-être refusait-elle de se confronter à cette vérité douloureuse. Mais il était trop tard désormais, bien trop tard pour reculer ou pour l'abandonner.
L'homme, en proie à des délires incohérents, tenta de bouger, murmurant des mots sans sens. À chaque gémissement, elle cherchait à l'apaiser, à lui offrir un semblant de calme. Pourtant, elle le savait, le temps jouait contre eux. Il lui fallait quitter ce refuge précaire, partir en quête d'aide dans le village le plus proche

« Je vais voir ce que je peux trouver dehors. »  

À peine avait-elle prononcé ces mots que sa main se referma sur son bras, la retenant sur place. Lilya scruta ce visage marqué par la douleur, ses doigts encore vigoureux malgré la faiblesse de son corps, son regard oscillant entre lucidité et égarement. Était-ce la peur qui se lisait dans ses yeux ? La colère ? Ou peut-être une supplication muette, celle de ne pas l'abandonner ? Comme si elle pouvait simplement rester là, immobile, à le regarder mourir. Elle s'approcha doucement, déposa un baiser léger sur son front et, dans un souffle, laissa échapper une promesse :

« Je n'ai pas le choix. Il faut que j'y aille. Je reviendrai avant la tombée de la nuit, je le promets. »

L'hésitation ne dura qu'un instant. Lentement, sa prise se desserra, son bras retomba sans force sur le lit. Sans perdre un instant, elle attrapa un sac, enfila sa cape et quitta la maison en hâte. Tandis qu'elle marchait, elle passait en revue mentalement ce dont elle avait besoin et comptait les maigres pièces qui lui restaient. Il leur fallait aussi de la nourriture, autre chose que les racines trouvées ici et là, qui peinaient à remplir leur estomac. Elle aurait pu recourir à sa magie pour se faciliter la tâche, mais elle s'y refusait encore. Utiliser la magie aurait pu lui faciliter la tâche, mais c’était un risque qu’elle n’était pas prête à prendre, pas maintenant.
Fatiguée, elle ralentit son pas, s’appuyant un instant contre un arbre, les paupières closes. Elle s’occupait de lui, mais oubliait de prendre soin de ses propres blessures, de la douleur lancinante qu’elle tentait d’ignorer. Ses bandages ne tiendraient peut-être pas jusqu’à son retour. Elle refoula les larmes qui menaçaient de surgir, se redressa et reprit sa marche avec détermination.

     Le chemin fut long avant qu’elle n’émerge de la forêt de Sarmasse et n’aperçoive les premières habitations du village. Elle aurait préféré être ailleurs, mais le navire ne lui avait pas laissé le choix, et l’or manquait pour marchander une autre destination. Le visage dissimulé sous sa cape, elle se faufila parmi les villageois, veillant à ne pas attirer l’attention. Elle s’arrêta brièvement pour demander où trouver des soins, et on lui désigna la hutte de Morghann.

Impossible de la manquer, elle se distinguait des autres constructions par son apparence rustique, presque archaïque. Le toit de chaume s’étendait au-delà des murs, formant une avancée protectrice. Des racines anciennes s’accrochaient aux parois, se glissant entre les interstices du bois sombre. Un sentier de pierres inégales menait jusqu’à la porte, qui émit un grincement lorsqu’elle l’ouvrit, comme un avertissement aux visiteurs. À l’intérieur, la lumière douce jouait avec les ombres projetées par les plantes séchées et les fioles suspendues. Morghann, une vieille femme aux yeux perçants, l’accueillit d’un signe de tête, ses doigts s’affairant déjà au-dessus d’un chaudron fumant.

« Je n’ai que peu d’argent, mais il faut que vous m’aidiez , implora Lilya. Mon compagnon… Il a reçu un coup fatal. J’ai fait ce que j’ai pu avec des onguents de fortune, mais cela ne suffit pas. Il a besoin de bien plus, mais… mes moyens sont limités.

Morghann posa la louche sur la table, ses yeux clairs sondant la jeune femme avec une intensité presque déstabilisante.

Qu’est-ce qui a pu le mettre dans un tel état, ma chère ?

Lilya baissa le regard, pesant ses mots.

Je ne peux pas tout vous dire… Ce serait trop dangereux. Mais il a été grièvement blessé lors d’une altercation.  

Elle sentit le poids du regard, comme si elle cherchait à percer à jour ce qu’elle taisait. Morghann resta un moment silencieuse, puis se dirigea vers une armoire dont les portes grincèrent en s’ouvrant. Elle en sortit un sac de toile, une bouteille de verre empli d’un liquide ambré, et un pot de terre contenant une pâte verdâtre.

« Ce que j’ai ici pourrait l’aider… un peu, dit-elle en posant les objets sur la table. Mais ce ne sont pas des miracles que je vends. Ces baumes, ces élixirs… Ils peuvent stabiliser son état, atténuer la fièvre, peut-être même lui redonner des forces. Mais si vous ne trouvez pas un vrai soigneur rapidement, ce ne sera pas suffisant.

Lilya déposa sur la table toutes les pièces en sa possession, un maigre tas qui arracha une grimace à la guérisseuse. Morghann soupira, prit l’argent, puis rangea les fioles dans le sac avant de le tendre.

Pour ce que tu me donnes, c’est tout ce que je peux faire. »

Lilya quitta la hutte en silence, le sac solidement maintenu contre elle. Ce que la vieille femme lui avait donné dépassait ses espérances. En traversant les ruelles du village, ses pensées se tournaient déjà vers celui qu’elle devait sauver. Pourtant, son estomac vide se rappela à elle, grondant à l’odeur irrésistible de nourriture qui flottait dans l’air.

Elle ralentit, ses sens captivés par le parfum envoûtant de viande grillée et de pain tout juste sorti du four. Elle savait qu’il lui fallait aussi rapporter de quoi manger, mais sa bourse ne contenait plus une seule pièce. Ses yeux cherchèrent rapidement l’origine de cette fragrance et s’arrêtèrent sur une échoppe à l’angle de la rue. Des pains dorés, des fruits appétissants, et des morceaux de viande fumée reposaient sur une table de bois, attirant les regards affamés des passants. L’image évoqua en elle les souvenirs des repas familiaux, de ces moments partagés avec ses frères et leur parent autour d’une table garnie. Une époque révolue qui lui manquait profondément.
Une résolution naquit en elle alors qu’elle repérait un sac abandonné à proximité. Sans perdre de temps, elle s’en empara discrètement avant de se diriger vers l’étal. Le cœur battant à tout rompre, elle attendit que le marchand soit distrait pour se glisser près de la table. Se penchant rapidement, elle ouvrit le sac et commença à y fourrer autant de provisions que possible, ses mains tremblant sous l’effet de l’adrénaline. Mais alors qu’elle s’apprêtait à s’éclipser, une voix résonna brusquement derrière elle.

— Hé, toi là ! Que fais-tu ?

Le sang se glaça dans ses veines. Le marchand l’avait repérée et fonçait déjà vers elle. En proie à la panique, elle se retourna pour fuir, mais son mouvement fit glisser sa capuche, révélant ses cheveux qui s’étalèrent autour de son visage.

— Au voleur ! Arrêtez-la !

La clameur s’éleva aussitôt, et avant qu’elle ne puisse réagir, des mains de passant pour la stopper se tendaient déjà pour l’attraper.

_________________
Et parfois, elle se met à sourire sans raison précise juste parce qu'elle pense que
la vie est belle (( ♫♫ ))
Nelis Aurdoza
( ADMIN ) neutre

Nelis Aurdoza


Laëris
Axé.e Harmonie
18%
propriétés magiques
68%
propriétés physiques
22%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : syràn, pur et libre, le sourire en coin, l'esprit qui chante et le corps qui danse, porteur du Vif, origines laëriennes, loup et faucon, douceur et force.
Aesthetics :
Last to let go w/ Nelis E7b310a25e8f193f9b9545b7539ad44f Last to let go w/ Nelis 6502e1b58385968a8c038d2b26d8e4d1

"l'océan qui emporte,
l'océan qui déborde,
à l'intérieur"


CLOSED
w/iris
w/jasper
w/adall
w/kell
w/lilya


Repérage : Bélès
Origines : laëris, trop d'années en arrière
Allégeance : allégeance à syran, son pays.
Faceclaim : jensen ackles (nedoramoteris)
Evolution : Rang (( titulaire ))
Inventaire : objets /
Un cendre
Un cuir lamellaire.
Le Vinheim
Bottes elfiques
Pouvoir : greffe oculaire ;; capacité à discerner des ombres si une personne est proche - à travers les murs
possesseur du vif ;; actuellement lié à un faucon, Griffes d'Or.

Liens : lilya, jasper (∞) other parts of me
iris (++) you are everything
adall (++) i saw you
kell (+) new student
panta (+) politic friend

Parchemins : 417
Cristals d'étains : 975
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: Enaellia
Pronoms: elle
Ecriture: rythme aléatoire, j'écris à la troisième personne, je fais entre 500 et 1000 mots
Triggers: aucun, on peut en discuter ensemble.
Warnings: rien de particulier pour le moment.
Crédits: mars ♥
Discord: e_0__

( ADMIN ) neutre

Last to let go
ft.  @Lilya Aurdoza

Les jours s'étaient écoulés depuis son départ de Laëwaes, si bien qu'aujourd'hui, c'était un nouveau mois qui s'achevait, et Nelis avait renoué totalement avec cette façon de voyager. Avec sa jument qu'il avait finalement libéré des écuries de la cité, ils vagabondaient ensemble, comme ils l'avaient rarement fait ces dernières années et retrouver ce goût de la liberté lui rappela combien il avait aimé parcourir l'empire et découvrir tout ce qui le composait. La chaîne d'Alenlès l'avait bien accueilli et il n'avait presque pas eu de mauvais temps; ils campaient quand ils le souhaitaient, ils visitaient les villages qu'ils croisaient afin de se restaurer et de pêcher quelques informations concernant le passage de sa soeur. S'il n'obtenait rien, il ne restait pas bien longtemps, guettant les chants à l'auberge du coin, et la tombée de la nuit pour se faufiler dans les ombres et repartir. Il n'empruntait pas les chemins trop bien tracés pour éviter les bandits et autres purgateurs - pas qu'il en ait particulièrement peur, mais il ne souhaitait pas perdre du temps. Et avec Griffes d'Or au-dessus de sa tête, il pouvait être assuré que le chemin emprunté était dégagé.

Il s'était enfoncé dans la forêt de Sarmasse, s'émerveillant comme à chaque fois qu'il y passait de la diversité d'espèces qui y vivait et malheureusement, son chemin trop court le mena à longer sa lisière pour écumer les divers villages qu'on y trouvait. La chance sembla frapper au premier village qu'il traversa ; il avait depuis longtemps appris à traiter avec respect toutes les catégories de populations, certain que la vie pouvait frapper fort, à de multiples reprises et que personne n'était à l'abri de se retrouver bousculé par le destin. Et puis, il n'ignorait pas que de tous temps, les plus grandes sources d'informations avait été et resteraient à jamais les mendiants et les enfants pauvres errants. Ils déambulaient dans les rues, les connaissant par coeur et ils étaient ces pauvres âmes dont personne ne se soucie. Associant, dans la grande majorité des cas une expertise dans l'art de s'en sortir en toutes circonstances, et une discrétion digne des plus grands dans cette discipline, il avait appris à leur demander de l'aide, lorsqu'il était en mission ou qu'il avait besoin d'informations.

S'adossant à un mur près de l'auberge centrale, après avoir entravé sa jument, il attendit quelques minutes qu'une floppée de gamins s'approche de lui ; ils connaissait la technique, une diversion quelconque, et un petit malin caché dans l'ombre qui lui ferait les poches. Il était émerveillé par la façon qu'ils avaient de ne pas se laisser abattre et de toujours trouver un moyen de s'en sortir, volant et mentant au besoin, mais qui ne l'aurait pas fait pour survivre? Ils se ruèrent vers lui pour lui parler, semble-t-il, des festivités du village qui approchait et, une seconde plus tard, se dispersèrent dans les rues pavées quand Nelis referma sa main sur le poignet de la petite fille cachée derrière lui. Un renfoncement dans le mur l'avait habilement dissimulée et elle posa un regard effrayé sur lui, sans plus rien dire. Elle devait avoir sept ans, huit, tout au plus, et elle jetait des coups d'œil frénétiques autour d'eux, comme si elle cherchait un petit trou de souris dans lequel rentrer. belle prise. Il sourit à l'incursion de son ligné dans sa tête et le chassa d'un soupir silencieux et s'en revint à la fillette. « Ne t'en fais pas, je ne vais pas te faire de mal.» Les coups d'œil effrénés s'arrêtèrent et elle le regarda, en silence. Elle semblait attendre quelque chose, qu'il parle probablement, peut-être des violences, car le vent ne leur apportait pas uniquement des voyageurs à la recherche d'informations. « Si tu me réponds, il y aura des cristals d'étain pour toi et toute ta petite bande alors, écoute moi bien. »

Elle était suffisamment attentive pour qu'il lui lâche le poignet sans risquer qu'elle s'échappe en courant et alors qu'il parlait, il avait ouvert une bourse en cuir qui pendait sous sa veste de voyage et qui tintait allégrement. « J'ai besoin de savoir si tu as vu passer une dame, ces derniers jours ; elle serait brune, grande, aux yeux clairs. Elle serait accompagnée d'un homme ou de plusieurs, mais ils n'auraient pas l'air de beaucoup s'entendre. » Son visage s'illumina mais avant de répondre, elle jeta un œil à la bourse qu'il tenait toujours et demanda « comment j'peux et' sûre que vous aller m'payer? ». Lui répondant par un sourire, il déposa au creux de sa petite main deux cristals d'étain ; débrouillarde et maline, elle avait tout pour s'en sortir. « ça r'ssemble à la dame qu'avait perdu son sourire ! » Le sang de Nelis se glaça mais il n'en laisse rien paraitre et voyant qu'elle l'attendait, il déposa deux nouveaux cristals dans sa main et lui fit signe de continuer. « l'est arrivée hier matin, mais elle était discrète, elle s'cachait. » Nelis enregistra au plus profond de sa mémoire tout ce que la petite lui disait et continua à acheter ses informations avec un nouveau cristal. « l'a voulu acheter de quoi manger à ma maman mais c'était trop cher alors maman lui a dit de ficher le camp et j'suis allée discuter avec la belle dame avant qu'elle reparte. les copains i voulaient lui prendre dans ses poches mais moi j'avais pas envie cette fois » Elle s'arrêta et il rit en répondant  « Il n'y avait rien d'utile dans cette phrase, j'espère que tu as mieux que ça en stock si tu veux d'autres cristals ! » Elle soupira outrageusement comme le font parfois les enfants, avec toute la force possible et elle poursuivit, rangeant la dernière pièce dans un repli secret de sa robe d'enfant. « elle remontait la rue, là où vous vous t'nez et elle avait l'air si triste. on a essayé d'la faire rire en passant à côté. et on a réussit, vous savez, on fait pas qu'voler dans les poches des messieurs » Elle s'arrêta pour rire et il tenta d'accélérer son récit en faisant mine de renverser la bourse dans sa main mais s'arrêta juste avant de le faire ; elle se remit à parler à une vitesse folle, sans prendre le temps de reprendre sa respiration et pourtant, il agrippa chaque mot. « elle a beaucoup rigolé avec nous, elle m'a dit qu'elle trouvait ma robe super jolie, mais ses yeux ils étaient comme ceux de maman quand papa est mort, et j'voyais bien qu'elle riait pas vraiment, parce que son rire, il montait pas dans ses yeux et ça m'a rendue triste alors, je lui ai fait un câlin, même si j'aurais pris une fessée par maman si elle m'avait vue me comporter comme ça, mais j'crois qu'la dame ça lui a fait plaisir, parce qu'elle me l'a rendu, et elle a pleuré un peu et après, elle est repartie. » Elle se dandinait et Nelis déversa le contenu de sa bourse dans la main de la fillette qui lui adressa de grands sourires heureux - nul doute qu'elle allait devenir la voleuse la plus réputée de sa bande. Elle resta là, cependant, un moment, et elle paraissait mal à l'aise aussi, il demanda.

« Il y a autre chose, n'est-ce pas? » Elle lui fit de grands yeux avant d'achever dans un chuchotement « J'ai pris du pain à la maison et j'suis allée dans la foret pour la retrouver, j'ai pas peur, j'connais les bois comme ma poche vous savez et elle avait vraiment l'air triste. bah je l'ai retrouvée, mais j'ai pas osé lui donner parce qu'elle était avec un homme, et il sentait pas bon.. » Le souvenir sembla déclencher chez elle un souvenir vraiment peu ragoûtant et elle ajouta avant de filer. « Il était blessé et il sentait comme mon papa quand il est tombé malade. C'peut-être pour ça qu'elle était triste. »  Trop rapide pour entendre Nelis chuchoter « Tu me fais beaucoup penser à elle.. »

Il avait suivi la direction que la fillette avait pointé et rapidement se remit en route, la forêt ne lui permettant pas de remonter en selle mais offrant des chemins suffisamment tracés dans le sol pour qu'ils puissent évoluer côte à côté. Il retrouva rapidement les traces du passage de la femme, et sans savoir si c'était Lilya, il avança sur cette piste. C'était plus qu'il n'en aurait espéré mais il se retenait de trop y croire - cela pouvait être n'importe qui, cette femme. Les heures passèrent et finalement, il tomba sur un autre village, de plus grande importance. Recommencer, encore, étriller sa monture, l'entraver, puis arpenter les rues à la recherche d'un petit groupe d'enfants qui pourraient l'aider. c'était elle. même couleur que toi, ici. Le faucon rompit le contact et Nelis se figea - Lilya avait bien été dans le coin, et surtout, récemment. Elle avait maximum une journée d'avance sur lui, si la fillette ne s'était pas trompée dans l'estimation du temps passé, et si Griffes d'Or voyait encore sa couleur, c'est que la piste était encore chaude. Un bruit de pas dans son dos et des cris qui le firent se retourner et accrocher du coin de l'œil le panache de couleurs des cheveux de Lilya qui s'évaporèrent au coin du bâtiment. Elle était là, toute proche et pourtant, elle semblait dans le pétrin. Il s'approcha de l'homme qui avait hurlé et lui demanda ce qu'il s'était passé « Une voleuse, voilà c'qu'y'a ! M'a volé mes fournitures ! Comment vous voulez qu'on survive nous si on se fait voler tout c'qu'on va? » Après des négociations abimées à la vue des cristals d'étain que Nelis déposa devant l'homme, il affirma qu'il la rattraperait et qu'il s'assurerait qu'elle ne recommence plus. Se méprenant sur ses propos, l'homme le remercia chaleureusement et oublia quasi instantanément sa voleuse.

La piste de Lilya était claire et facile à suivre ; ses pas faisant des marques nettes dans la poussière des rues, son corps fatigué exsudant une transpiration qui ne manquait pas de s'agripper à tous les murs, à tous les arbres sur lesquels elle s'appuyait pour se reposer. Il ne lui fallut pas plus d'une demi-heure pour la rattraper, alors qu'elle s'approchait d'une cabane en bois dissimulée par les arbres. Elle reprenait sa respiration quand il s'approcha, avec l'assurance du faucon scrutant les airs que personne n'était dans le coin, sauf peut-être un souffle entendu dans la cabane. Curiosité piqué face au comportement inhabituel de celle qui n'avait pas l'air si captive, après tout.

« Lilya ? » L'air sembla se figer autant qu'elle et elle se retourna lentement. Il savait qu'elle avait reconnu sa voix, il savait qu'elle n'avait pas sincèrement besoin de se retourner, et il savait également que si elle ne courrait pas se pendre à son cou, c'était qu'effectivement, elle avait choisi de venir ici. Méfiance à l'encontre de son propre sang, pour la première fois la concernant. « Si je ne te connaissais pas si bien, je dirais que tu es déçue de me voir ? » Il tut toutes les émotions se battant en lui, pour ne plus afficher qu'une plus exquise concentration. Comprendre d'abord.. Faire le tri, ensuite.

Lilya Aurdoza
réformiste

Lilya Aurdoza


Syràn
Axé.e Harmonie
60%
propriétés magiques
00%
propriétés physiques
50%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : esprit rêveur, esprit en pleur ⸺ ❀ to my brothers, I'm sorry ⸺ ❀ pain is art ⸺ ❀ don't let the world c h a n g e your smile ⸺ ❀ hurle en silence ⸺ ❀ parfois on écrit pour survivre à ce qui ne se dit pas ⸺ ❀ volcanique avec élégance ⸺ ❀ elle avait dans les yeux la force de son cœur ⸺ ❀ beast power, beast love ⸺ ❀ protectrice ⸺ ❀
f r e e d o m

Aesthetics :
Laisse-moi hurler en silence dans ta prison de fer

Last to let go w/ Nelis 76be075d2fc28161e7117b61ca34d142
Repérage : Disparue - partout et nulle part
Origines : Syran
Allégeance : Pour toujours à l'empire
Faceclaim : Anna Hathaway
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : ** L'Assassin fantôme, cape aux propriétés de dissimulation (mj)
** Arc (actuellement n'en a plus)
** Un bracelet du bras de la rédemption qui empêche l'utilisation de pouvoir ((c'est son bourreau qui à la clé))
Pouvoir : ** Pouvoir de l'Imaginaire ; elle imagine des objets et les matérialise dans la réalité
Liens : Nelis ;; Grand-frère
Jasper ;; Petit-frère
Domico ;; Bourreau, compliqué...
Iris ;; Belle-soeur ?
Signes distinctifs : Porte un bracelet du Bras de la Rédemption, qu'elle cache sous ses vêtements et qui l'empêche d'user de sa magie. Se fait plutôt discrète pour le moment, vient de s'échapper d'un an de captivité par les Bras
Parchemins : 64
Cristals d'étains : 706
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: Huguette
Pronoms: Elle
Ecriture: 3e personne, dialogues en français, longueur variable selon inspiration
Triggers: à voir ensemble
Warnings: captivité, maltraitance, violence physique, érotisme, relation abusive
Crédits: avatar - SOLETAR
Discord: sur demande

réformiste

familly.

In his eyes,
there were hundreds of words
she'd never utter.

ft. @Nelis Aurdoza
tw : peut-être ?

On avait beau tenter de la retenir, de l’agripper par les bras ou les cheveux, de lui barrer la route, rien n’y faisait. Elle se glissait hors de chaque emprise, serrant contre elle les maigres provisions qu’elle avait réussi à voler. La discrétion n’était pas de mise cette fois, mais le besoin était urgent. La nourriture était vitale, pour eux deux, même si cela signifiait se jeter inconsidérément dans le danger. À contrecœur, Lilya repoussa ceux qui se dressaient devant elle, les bousculant si violemment que certains trébuchaient, priant en silence pour qu’un jour on lui pardonne ses actes. Elle n’avait d’autre choix. Fuir était sa seule option, courir aussi vite que ses blessures le permettaient, quitter ce village sans jamais se retourner.
L’angoisse la rongeait à chaque pas, tandis que les cris de colère s’éloignaient derrière elle. Elle redoutait qu’on la suive, qu’on découvre la cache où elle se terrait. Comment expliquer ce qu’elle faisait ? Comment justifier son vol pour quelque misérable morceau de pain ? Les explications resteraient bloquées, étouffées par la peur et la culpabilité.

Ce ne fut qu’en pénétrant profondément dans les bois que son allure effrénée ralentit. Elle s’assura d’avoir semé ceux qui auraient tenté de la suivre, s’enfonçant dans les fougères de manière à brouiller les pistes. Les bois l’enveloppaient de leur ombre protectrice, et elle se laissa guider par les sentiers, son cœur battant encore furieusement dans sa poitrine. Sa main se posa sur ses côtes, tâtant ses bandages pour s’assurer que ses blessures n’avaient pas rouvert. La dernière guérisseuse n’avait pas fourni suffisamment de remèdes pour qu’elle puisse se soigner encore une fois. Comme d’habitude, Lilya ne s’était pas placée en priorité.

À quelques mètres, entre les troncs tordus, la petite cabane de fortune apparut. Le soleil, à l’horizon, n’avait pas encore plongé dans les ombres crépusculaires, et elle avait tenu sa promesse de revenir avant la nuit. Mais une lourde inquiétude la rongeait. Prophétie ou non, quelque chose de sombre l’enveloppait, comme une ombre annonçant un cataclysme imminent. Elle prit une grande inspiration, puis une autre, tentant de calmer les émotions qui tourbillonnaient dans son esprit. Mais à l’instant où elle s’apprêta à avancer, son corps se figea, chaque muscle raidi par une peur glacée. Son nom venait d’être prononcé.
Ce n’était pas simplement le son de son nom. C’était la voix. Cette voix, familière, qu’elle aurait reconnue entre mille. Celle qu’elle avait espérée, rêvée d’entendre à nouveau, mais jamais ainsi. Pas ici. Pas maintenant. Ses mains tremblaient autour des provisions qu’elle serrait contre elle. C’était comme si leur poids, si dérisoire, pouvait la maintenir ancrée à la réalité. Elle ne pouvait se retourner. Elle ne pouvait affronter ces yeux qui poseraient tant de questions. Ces yeux qui chercheraient des réponses qu’elle n’était pas prête à donner.

Le silence, soudain étouffant, était seulement rompu par le frémissement des feuilles sous la brise. Le monde entier semblait s’être arrêté, figé dans ce moment. Un murmure, une lame tranchante : "Déception". Le mot lui lacéra le cœur. Elle n’était pas déçue. Triste, oui. En colère, terriblement. Désolée, plus que tout. Mais déçue ? Jamais. L’envie de tout lâcher, de courir vers lui, de se réfugier dans ses bras pour oublier ce cauchemar, la consumait de l’intérieur. Elle serra les dents, crispant ses doigts jusqu’à ce qu’ils blanchissent sous la pression. Ce n’était pas à elle d’être déçue. Lui, peut-être. Pas elle. Les larmes menaçaient de jaillir, mais elle luttait contre ce désir déchirant de fuir. Comme si la fuite pouvait effacer les erreurs, effacer la douleur.

Je suis désolée.

Un murmure dans une voix brisée. Une inspiration, puis une autre. Elle ne se retourna pas.  

Si tu savais à quel point je suis désolée. À quel point je me sens coupable...

Elle se serra un peu plus, comme pour se protéger de la tempête intérieure qui menaçait de l’emporter. La tentation de faire demi-tour, de retrouver ce frère tant aimé, était presque insupportable. Mais la honte la clouait sur place. La douleur la maintenait captive, incapable de se pardonner. Ses yeux, humides de larmes retenues, se posèrent sur la cabane où celui qui l’attendait comptait sur elle. C’était son choix, son sacrifice, et elle en portait désormais la responsabilité.

Tu ne devrais pas être là... tu n’aurais pas dû venir... S’il te plaît, pars...

Les mots s’évanouirent, portés par le vent.

_________________
Et parfois, elle se met à sourire sans raison précise juste parce qu'elle pense que
la vie est belle (( ♫♫ ))
Contenu sponsorisé



   
âme
feu
lune