à l'aube nos âmes crachent flammes. (quête sec)

Ecriteau violacé aux bords à semi calcinés s'étalent sur toutes les auberges de l'empire. Vous vous approchez pour y déchiffrer les lettres qui, passées par le temps, se fondent avec le mur. Récompense. Quelques syllabes qui font déjà palpiter vos prunelles d'un voile d'envie.
La mission promet monts et merveilles, un inferno sans avoir à débourser le moindre cristal, et un niveau d'exp gagné.
L'écriteau se fait l'écho d'un marchand de Tergaron en proie à des Foënards terrorisant les passants. Un dessin visant à illustrer un specimen de ces dragons à la pointe massive sur la queue se trouve en bas à droite de ladite affiche, mais la longue langue du serpent se perd dans un morceau de parchemin calciné.
Serait-ce un symbole de votre défaite à venir ?
Il ne fait aucun doute que cette mission, vous la braverez, avec panache et fierté. Que la traque commence.

Règles de la quête secondaire.
- Lors de chaque intervention du MJ, consistant en la suite de votre quête, vous aurez des choix à faire. Un sujet vous permettant d'en discuter entre vous est ouvert par le MJ juste ici, vous pouvez y flooder à l'envie pour décider ensemble de vos choix - vous ne pourrez faire des choix différents, il vous faudra vous mettre d'accord.

- Parfois, une seule réponse sera possible pour faire avancer la quête, et l'un·e d'entre vous s'y collera, en taguant le MJ @Comte Vicar pour que celui-ci vienne vous proposer la suite. Il n'y a aucun minimum de lignes pour indiquer votre réponse, mais nous demeurons sur un rpg, alors nous attendons quand même de la fiction rédigée un minimum.  

- Etape 01. Pour avoir la suite de la quête, chacun·e de vous doit rédiger une réponse rp expliquant comment votre personnage se retrouve chez le boutiquier de Tergaron.

récapitulatif:

Elle détestait les missions d'escorte et celle-ci avait été tout particulièrement effrayante d'ennui. Haut dignitaire quelconque dont elle n'avait pas grand chose à faire qui devait se rendre à Dreadmire pour étudier un texte obscur retrouvé dans un tunnel du temple de la ville. Elle devait lui laisser trois semaine sur place pour travailler puis le raccompagner ensuite ; ses travaux, paraît il, allait modifier considérablement l'utilisation des Spires par les dessinateurs et en rendre moins dangereuse l'exploration. Mais voilà, elle n'avait pas eu grand chose à échanger avec cet homme, hormis les politesses du matin et de la fin de la journée, et elle craignait déjà le retour.

Explorant Dreadmire, en revanche, elle s'était coulée dans la vie discrète et vibrante de cette cité historique, touchant de la main la roche dans laquelle les hommes avaient creusé leurs établissements et infrastructures. Rapidement, elle avait oublié jusqu'à l'existence de celui dont elle avait oublié le nom et son regard n'avait pas tardé à tomber sur l'annonce, placardée à la vue du flot de passants qui ne prenaient plus même la peine de lever les yeux vers elle. Récompense. Soit une bonne façon de passer les semaines qu'elle avait dans la région. Le sourire aux lèvres, elle sella sa monture et se mit en route.

Tergaron.

Le voyage n'avait pas pris longtemps et pour la première fois, Dawn mis les pieds dans cette ville qu'elle ne connaissait presque que de nom et dont la seule autre info qu'elle avait eu était la réputation. De fenêtres ouvertes, elle entendit s'envoler les rires d'une maison close et le tintement de choppes qu'on entrechoquaient l'une contre l'autre. Les rires avinés des hommes battaient l'air, quand des femmes aux corps mis en avant dans des tenues affriolantes attendaient à la porte d'entrée de bâtiments dont l'utilisation ne faisait aucun doute. Elle n'aimait pas cette ville.

Réajustant son plastron sur sa poitrine, elle se rendit chez le boutiquier et se présenta. Dawn, je viens pour les Foënards. Elle sentit le vent de l'excitation balayer ses résolutions et attendit les conditions de cette nouvelle aventure: persuadée qu'elle lui offrirait encore de belles choses à découvrir.

Le boutiquier mène les trois compères jusqu'au campement établi à proximité de là où la bête a choisi de nicher. Ce bivouac se trouve quand même à plusieurs kilomètres du nid, et l'un des hommes ici présent vous présente vos alternatives.
" Il y a trois chemin pouvant vous mener jusqu'au nid.
Le premier est sur la droite. Il se compose d'une succession de buissons entremêlés, que l'on dit vénéneux. Ils sont en plus ignifuges. C'est indéniablement le chemin le plus long, qui pourrait vous faire arriver à la nuit tombée.
Le second est juste en face de nous. Il suffit d'escalader la paroi abrupte qui vous fait face, et de redescendre de l'autre côté. Nous n'avons pas de corde à vous fournir...
Le troisième s'étend sur la gauche. Il faut traverser un lac à la profondeur insondable, contournant ainsi l'abrupte falaise. Se murmure dans le village qu'une créature innommable rôderait dans ses profondeurs. Une plage, de l'autre côté, vous permettra d'atteindre alors le nid. "
Il semble que toutes ces routes s'ouvrent désormais à vous.

Règles de la quête secondaire.
- Il n'y a aucun minimum de lignes pour indiquer votre réponse, mais nous demeurons sur un rpg, alors nous attendons quand même de la fiction rédigée un minimum.  

- Etape 02. Pour avoir la suite de la quête, il va vous falloir décider et expliciter le chemin que vous choisissez ensemble de prendre. Merci de ne pas prendre d'avance en débutant votre parcours sur ledit chemin,  il vous suffit de choisir, et de vous retrouver tous les trois devants.
Une seule réponse rpgique peut mener à la suite, si vous le désirez - mais il est aussi possible d'en faire plusieurs. Ne tagguez le comte vicar que lorsque vous avez terminé.

Vous pouvez et/ou pourrez utiliser tous les objets et pouvoirs à votre disposition.

Oh, comme elle détestait déjà ce boutiquier. Evasif mais explicite, lâche et pourtant si courageux d’avoir uni un tel trio. Elle n’avait pas retiré la capuche de sa tête à son arrivée au campement, préférant rester masquée par sa simple cape. Ses yeux s’étaient d’abord posés sur la silhouette féminine, observant ses vêtements, sa démarche, l’aventure pétillant dans son regard. Elle avait ensuite détourné ses ambres de celles de la sirène, avant de poser ses yeux vers l’illuminé prophète. Fuir, avait été sa première pensée. Le défier avait été la seconde. Elle avait finalement opté pour rester dissimulée, espérant que sa capuche réussirait à couvrir son identité. En vain. Elle avait bien vu son regard posé sur elle, elle avait bien senti le cheminement de ses pensées. Il l’avait forgé, tout autant qu’Helna ou Elio, tout autant que les autres membres du Coven. Elle avait été sa favorite, élue des étoiles, sa réincarnée. Il l’aurait reconnu entre milles. Par chance, les palabres du boutiquer avaient eu raison de la conversation silencieuse qui s’était jouée entre les ambres enflammées des fiels. « Devons-nous vraiment faire ça ensemble ? » avait-elle demandé en observant tour à tour le boutiquier et ses nouveaux comparses. Elle se mit à lever les yeux vers le ciel avant de souffler. « Bien qu’il suffît » elle accentua ce mot, ses ambres jetées tel un volcan vers le marchand « d’escalader la paroi, je doute que l’un d’entre vous ait amené de quoi la franchir sans encombre. » Elle croise les bras sur sa poitrine, observant désormais les deux autres chemins qui s’offraient à eux. « Traverser le lac me semble être l’option la plus risquée après cette… » Comment l’avait-il appelé déjà ? « Pente abrupte. » Elle se mit à observer Ewart puis détourna à nouveau son regard. La femme avait une épée. Et elle, elle avait été entraînée à la magie de guérison de son coven. « Le premier chemin me paraît être le plus sûr. »

Le boutiquier avait quelque chose dans le regard qui lui déplu, l'oeil torve qu'elle se plaisait à corriger d'un coup d'épée, avec ses hommes, lorsqu'ils avaient l'outrecuidance de le poser sur elle, ou l'une de ses protégées. Il y avait quelque chose dans la gent masculine qui lui déplaisait depuis toujours; depuis les coups de son père, depuis e départ de son frère. L'homme n'était pas fiable et elle jeta un regard mauvais à celui qui les accompagnait avant de réagir plus franchement à la phrase de sa comparse. Effectivement, elle se posait également la question; étaient ils obligés de faire ça ensemble ? La pensée de la jolie brune sembla suivre le même fil qu'elle alors qu'elle découvrait le terrain qu'ils devaient franchir et elle acquiesça doucement; sans se l'avouer, elle approuvait chaque parole qu'elle venait de leur offrir. Elle était trop chargée pour nager et hors de question de laisser ses affaires sans surveillance à quiconque; et l'escalade paraissait trop risquée en portant autant de poids. Dégainant son épée, elle ajouta « Je peux nous frayer un chemin ? » Elle essaya de ne pas imaginer le soupir contrit que lâchait son arme, en imagination, à l'idée de s'abimer sur les ronces et buissons et se tourna vers l'autre qui suggéra de traverser en bateau l'étendue aqueuse. « J'ignore si j'aurais confiance en une embarcation capable de nous porter tous; j'ai de mon côté quelques chargements qui pèsent. » Se tournant vers le boutiquier, elle ajouta « Vous connaissez un pêcheur ou quelqu'un possédant une voile capable de nous emmener de l'autre côté sans risque ? » C'était la moins bonne des idées, elle le savais mais elle ne désirait froisser personne - manquait plus qu'une réponse négative et ils pourraient se mettre en route vers le nid. Son épée la démangeait toujours, et elle ignorait si c'était le soulagement de ne pas avoir à l'émousser sur des plantes ou l'excitation de la traversée du lac - elle avait toujours adoré l'eau, nager, se perdre dans les flots, et elle envisageait cette nouvelle route plus sereinement.