la lumière qui rallume l'aube, les âmes qui crient à l'aide.

med-fan avatars réels

Le forum prend place dans un univers médiéval inventé, avec des inspirations diverses (lotr, bottero, hobb, got, witcher..).
Présence de discriminations raciales dans un contexte aux diverses magies.

Forum type JDR.
Ouvre la porte
Laisse l'imagination entrer en toi.
Le panneau d'or

15.06.24

Nouvelle maj de 9th moon, castle's home. Venez découvrir les new et commenter dans ce sujet.

01.06.24

Recensement de 9th.

17.05.24

Maj 3 flowers bloom.

19.04.24

Maj 2 night's falling.

15.04.24

Venez découvrir les défis d'écriture - défi l'Autre et défi Chaos

29.03.24

C'est l'ouverture de 9th moon. Bienvenue.

25.03.24

C'est le jour J de la pré-ouverture. Merci à tous·tes les chatons

31.08.23

lancement du projet, du tumblr le 13.01.24 et le discord le 20.01
( ouvrez la neuvième porte )
Limites sans cesse repoussées, plaisir infini, - écriture.    
Infos générales Pas de minimum de lignes ni de rp demandés. (x) Gameplay à votre convenance : TNM peut être un forum rpg med-fan smooth, ou vous pouvez profiter du gameplay similaire à celui d'un JDR, avec quêtes et objets à gagner, inventaire et capacités. (x) Pas d'initiale dans les pseudos. (x) Système de staff collaboratif et d'auto-gestion. (x) Attention portée sur les tw
Syn
Syn Bates, morghulis
( profil / mp ) Présente.
Nelis
Nelis Aurdoza, E.
( profil / mp ) Présente.
Staff
Staff collaboratif
( en savoir plus )
( the ninth moon )
An 1268, empire d'Atalan, saison de l'Astre, Lyfari
Fragile équilibre entre chaos et mélodie ;; lutte orageuse et sans pitié entre diverses aspirations ;; magies de races dissemblables et multitude d'éclairs dans la pénombre.
découvrir le contexte entier.
tw : discriminations de race, génocides, guerre et luttes politiques insidieuses.
Navigation, clique ( + )
Lire le règlement ; découvrir les annexes et le bottin ; fureter dans la banque des prodiges et réserver un poste. S'émerveiller devant le registre et rejoindre le discord de 9th moon.
Promouvoir TNM
Custom Slider
Quêtes secondaires système de jdr
Venez vous inscrire dans le sujet des quêtes annexes, afin de vivre des aventures incroyables, gagner des cristals d'étains très précieux à Atalan, tisser de nouveaux liens avec des partenaires choisi·es au hasard. Êtes-vous prêt·es à subir les conséquences de vos actions et de vos choix ?
Quête principale et dans les ombres...
découvrir le chapitre 01 - intrigue de groupe
Les rumeurs avaient enflé ces derniers mois; toutes, porteuses de terribles nouvelles et pourtant, elles n'étaient restées que rumeurs, quelques temps. Affolant les femmes dans leurs chaumières, fronçant les sourcils des autorités qui se regardaient et en silence, espéraient que ce n'était rien de plus. Qu'une rumeur.
Mais de chuchotements, elle était devenue cris et hurlements, elle était devenue terreur s'instillant partout dans l'empire.
Quête annexe - La porte de l'Autre.
www. La porte de l'autre - Le but de ce défi d'écriture est de faire connaissance, de prendre le visage d'un autre membre et donc personnage du forum. L'objectif est d'écrire comme si vous étiez le personnage, vous avez une absolue liberté du contexte (bagarre contre un monstre du bestiaire, rêve / cauchemar dudit personnage, déroulé d'une journée lambda...).
Quête annexe - Le chaos qui frappe
www. Le chaos qui frappe - Vous ne vous étiez éloigné·e que de quelques mètres, une vingtaine tout au plus, suivant ce parfum, cette lueur, ou quelle que fut la raison de cette échappée sauvage. Et ç'avait été trop, malheureusement. Campée devant vous, le regard fier, l'aura menaçant, la créature avait poussé un grognement ne pouvant signifier qu'une seule chose ; le plaisir qu'elle aurait à vous dévorer lentement.
Moze, archonte, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Otis ) chambellan du diamant, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Astre ) Conseiller·e, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Orages ) Sentinelle, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Dryade ) Guérisseur·se, Fiel.
( voir le poste vacant )
( Cinder ) Braise d'Eben , Fiel.
( voir le poste vacant )
( Edyrm ) Immortel·le, Magriel.
( voir le poste vacant )
( Camélia ) Sylvain, Magriel.
( voir le poste vacant )
Rôles
Les rôles en attente de joueur·se
( la banque des rôles )
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you are like a dream I had (HALCYON)

2 participants
Lyarra Dayne
neutre

Lyarra Dayne


Fiel
Axé.e Harmonie
90%
propriétés magiques
5%
propriétés physiques
5%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : soft to be strong ; love is a weakness superpower ; i told the stars about you ; a crown of silver and thorns ; don't you know better? hearts are breakable ; starlight in her hair ; ethereal ; tears in the rain ; darling dearest dead ; ashes and snow ; I can fix him (no really, I can).
Aesthetics :
you are like a dream I had (HALCYON) Tumblr_ovsashOcnn1r3i2gwo1_400
"I feel like a part of my soul has loved you since the beginning of everything. Maybe we’re from the same star."you are like a dream I had (HALCYON) ZvvsTSTK_o
Repérage : dreadmire ; le mausolée refuge du coven des nymphéas.
Origines : fiel ; lave incandescente dans ses veines.
Allégeance : neutre ; lyarra est guérisseuse et n'accorde aucune importante aux origines ou à l'allégeance d'autrui.
Faceclaim : emilia clarke.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : un anneau en argent orné de deux perles blanches ; un herbier complet des herbes et plantes médicinales et autres ; un faucon gerfaut prénommé Comète en compagnon d'aventures et mésaventures.
Pouvoir : magie fielique ; (1) potions & sortilèges, (2) visions du passé ou du futur, lecture dans les astres, (3) création d'illusions.
Liens : (nithya) the other half of me.
(prax) twin flames.
(halcyon) my sun and stars.
(cathàn) meet me in another life.
(lùcilorë) sweet child of mine.
Signes distinctifs : une longue chevelure opaline qui cascade jusqu'à ses hanches, toujours tressée avec soin ; une tache de naissance en forme d'étoiles à six pointes sur le sein gauche, sur le cœur ; des iris d'un bleu glacier captivant.
Parchemins : 619
Cristals d'étains : 284
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: valkyrja.
Pronoms: elle.
Ecriture: 0/5 sujets libres ; entre 500 et 1500 mots ; dialogues en français ou en anglais ; fréquence un peu aléatoire en rp mais présence quotidienne.
Triggers: à l'aise avec tout tant que je suis prévenue.
Warnings: déni de grossesse, disparition, mort de proches
Crédits: lilousilver (avatar) ; alcara (signature) ; alicent-hightowers (gifs).
Discord: sur demande.

neutre

@Halcyon you are like a dream I had
"beauty turns men to beasts"
tw : harcèlement, agression, violence.
Nuxvar était une fourmilière à échelle humaine. Elle était noire de monde ; la moindre ruelle grouillait de vie. Pour la plupart, la ville était un phare éclairant d’une lueur l’obscurité de Junfark. Mais pour Lyarra, elle était loin d’être un refuge. Elle trouvait l’atmosphère lourde, suffocante. L’épaisseur de la foule était oppressante. Elle peinait à se faufiler dans les allées, se faisait bousculer par les badauds qui ne faisaient pas attention à elle ou ne prenaient pas la peine de lui faire un peu de place. Elle avait l’impression de n’être qu’un petit caillou ballotté par les courants, portée jusqu’à on ne sait où. Lyarra avait horreur de cette proximité forcée avec des étrangers, ne détestait rien de plus que les œillades torves et concupiscentes qu’elle sentait se poser sur sa silhouette frêle. Elle avançait du mieux qu’elle le pouvait pour rejoindre la place du marché, où elle caressait l’espoir de retrouver un air plus frais. Il était rare qu’elle quitte la sécurité, certes relative, de Dreadmire, mais la plupart des plantes dont elle avait désespérément besoin pour ses potions et ses sortilèges y étaient rares et certaines ne se trouvaient que les étals de Nuxvar. Elle avait beau essayer de faire pousser et fleurir une myriade d’espèces, la plupart ne germaient jamais ou avaient vite fait de flétrir, incapables de survivre à l’aridité de la région. Ne persistaient qu’un poignée de fleurs de lune, fragiles mais résilientes, à l’image de celle qui s’était lancé le défi de les cultiver. Hélas, les bourgeons ne pouvaient servir à toutes les décoctions. Lyarra n’avait pour seule intention que de remplir son panier, puis elle quitterait la cité et retrouverait les remparts rassurants du monastère. Elle n’aimait pas venir à Nuxvar ; encore moins seule, mais elle n’avait su se résoudre à ennuyer une amie pour se trouver une compagne d’infortune. Sans doute aurait-elle dû.

Les étalages des marchands se chevauchaient presque les uns les autres, les senteurs des mille et un épices à la vente venaient chatouiller les narines de Lyarra, comme le parfum des fleurs venues de toute la région, vendues en gros bouquets par de jeunes femmes aux robes colorées. Incapable d’y résister, elle échangea un pièce d’argent contre un bouquet de roses dont la teinte se rapprochait de celle de la lavande. Puis à la manière d’une petite souris qui farfouillerait partout, elle se mit en quête des plantes dont elle avait besoin. Menthe poivrée pour les maux de tête, arnica des montagnes pour les ecchymoses, lierre grimpant pour la toux, passiflore pour les angoisses, souci des jardins pour les plaies… Et quantité de thés qu’elle aurait tôt fait de partager avec tout le coven. Un grondement lui fit lever les yeux vers le ciel. Des nuages de plus en plus noirs s’amoncelaient au-dessus de la ville ; un orage s’annonçait. Un frisson la traversa et ses lèvres se tordirent en un grimace qu’elle n’expliquait pas. C’était comme un mauvais pressentiment qui avait glissé sur sa peau et avait disparu aussitôt. Elle secoua la tête et resserra son châle autour de ses épaules. Elle ne voulait pas s’éterniser. Ce n’était pas la pluie qui l’inquiétait ; c’était ce qu’elle faisait ressortir. Là où les bonnes gens rentreraient vite chez elles, d’autres sortiraient de leur tanière, remonteraient vers la surface comme des vers après la tempête. À ceci près qu’à la différence d’êtres inoffensifs, il s’agirait sans doute là de prédateurs. Et Lyarra ne s’était jamais fait le moindre doute quant à son statut de proie. Il fallait qu’elle se trouve un refuge, le temps que la météo se fasse de nouveau plus clémente. Un peu plus tôt dans la journée, elle était passée devant une auberge, où il lui semblait avoir aperçu suffisamment de jeunes femmes et d’enfants pour croire l’adresse sûre. Elle n’aurait cependant pas le temps de l’atteindre.

Tout se passa si vite qu’elle eut, sur l’instant, à peine le temps de paniquer. Elle sentit l’acier froid d’une lame sur son cou, une main qui se plaqua sur sa bouche tandis qu’un bras épais accrochait sa taille pour l’entraîner dans l’obscurité d’une ruelle étroite. Un cri monta dans sa gorge et mourut au bord de ses lèvres, étouffé par la paluche qui couvrait la moitié de son visage. « Voilà un bien bel oiseau tombé de son nid. On n’en voit pas beaucoup des comme toi par ici. Où est-ce que tu courais comme ça, hm ? » Quand bien même elle aurait pu lui répondre, ça ne l’aurait pas aidé. L’homme n’avait cure de ses paroles, c’était une question qui n’attendait pas de réponse. Ce qu’elle faisait en ville n’avait pas le moindre intérêt pour lui et c’était bien là le problème. Toute naïve qu’elle soit, Lyarra n’était pas sotte. Elle savait très bien ce qu’il lui voulait et ce n’était pas une essence de lavande pour apaiser son sommeil. Elle se débattit, mais ça n’eut pour effet que de l’agacer. Il raffermit sa prise sur elle et elle sentit l’acier mordre sa peau. Son cœur cognait dans sa poitrine comme un tambour de guerre, ses jambes étaient prises de tremblements incontrôlables. Elle s’accrocha à son bras, planta ses ongles dans la chair jusqu’au sang mais il sembla à peine le remarquer. « Pourquoi est-ce que tu gigotes comme ça ? J’te plais pas ? » Sa poitrine se soulevait si vite qu’elle lui semblait que ses poumons aller exploser dans sa cage thoracique. Sans qu’elle ne sache pourquoi, les mots d’Ishtari lui revinrent en mémoire. Elle lui avait dit, un soir, que les hommes étaient des monstres dissimulés sous un visage humain. Le nez dans ses broderies, Lyarra n’avait pas relevé et s’était contentée de hocher la tête.

Un éclair zébra le ciel noir et quelques secondes plus tard, l’orage fit trembler la pierre contre laquelle elle était maintenue. Les nuages crachèrent de grosses gouttes de pluie, qui vinrent se mêler aux larmes qui avaient commencé à rouler sur ses joues pâles. Lyarra gesticula, tenta de tordre le bras à l’homme avec la force du désespoir, mais rien n’y faisait. Alors elle l’écorcha jusqu’à sentir le sang coller sous ses doigts ; la lame du couteau entailla plus profondément la peau fine de son cou, la douleur brûlante fut immédiate et elle lâcha un glapissement d’animal blessé. « Arrête de bouger ! Si tu continues à te débattre comme ça, je vais te saigner et tu feras moins la – » Elle ne saurait jamais de quoi il s’apprêtait à la traiter. Sa main avait glissé sur sa bouche et Lyarra fit exactement ce que sa sœur de cœur lui avait toujours conseillé de faire si elle se retrouvait un jour dans pareille situation. Mordre, cogner, griffer, hurler, tout et n’importe quoi pour attirer l’attention de quelqu’un d’un peu plus miséricordieux. Alors Lyarra mordit ; jusqu’à ce que le goût métallique et salé du sang envahisse son palais. L’individu hurla et la lâcha par réflexe. Lyarra tomba au sol comme si elle avait eu les jambes coupées. Sonnée par le choc autant que par l’agression elle-même, il lui fallut un instant pour retrouver ses esprits. Elle n’avait probablement que trop peu de temps pour échapper à son ravisseur, alors tandis qu’elle se relevait, elle hurla à s’en déchirer les cordes vocales. Et en même temps qu’il la rattrapait en l’empoignant par les cheveux, elle se surprit à songer qu’elle n’avait jamais entendu un être humain produire pareil son.

_________________
“The horror – the horror was for love. The things we do for love like this are ugly, mad, full of sweat and regret. This love burns you, maims you, twists you inside out. It is a monstrous love, and it makes monsters of us all.”
Halcyon
neutre

Halcyon


Fiel
Axé.e Harmonie
85%
propriétés magiques
15%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : fire in my veins ; hands red with blood ; lucifer ; good omens ; healer ; broken soul ; chiaroscuro ; silence of the lambs ; something human might exist in the chaos ; slaughter ; got a taste for blood when you were licking your own wounds ; protect ; never let me go ;
Aesthetics : you are like a dream I had (HALCYON) 7ee3ba4a11c8574ccf3219ae28d71b828a9e74f3

[( lyarra ; evanora )]

you are like a dream I had (HALCYON) NUaWZLHU_o
✘ ✘ ✘
Repérage : junfark
Origines : fiel
Allégeance : a fui le "coven du premier âge". allégeance portée vers le coven de nymphéa
Faceclaim : matt smith
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : mnémosys — gemme mémorielle. possibilité de re-visualiser un souvenir précieux
siphon d'âme — sceptre de base
Pouvoir : invocation — des sortilèges murmurés pour soigner ou faire ployer autrui
magie du feu — inexistante, disparue avec les années. n'est plus capable de l'engendrer

Liens : PARADISE
(lyarra) — your heart, heaven

PURGATORY
(helna) — path of devotion

HELL
(evanora) — black sabbath
Signes distinctifs : ✘ (maudit) paumes couleur rouge sang. le plus souvent, elles sont gantées — (cauchemar) se réveille souvent le soir, un hurlement coincé dans la gorge, des fantômes au pied de son lit. son sommeil est paralysé — (la marque) tâche de naissance sur son bras droit. prend la forme de racines entremêlées, comme si la foudre l'avait frappé — (le ciel) une peur irrationnelle de la neige.
Parchemins : 35
Cristals d'étains : 221
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: carcosa
Pronoms: elle
Ecriture: (dispo) nombre de mots aléatoire (privilégie la qualité à la quantité) ; troisième personne du singulier ; rp le weekend ; temps de réponse chaotique & dans le désordre ; dialogues fr
Triggers: aucun
Warnings: descriptions graphiques (gore médical), profanation, troubles psy (hallucinations), fanatisme religieux
Crédits: martyr, valkyrja
Discord: carcosa_y_11567

neutre

@Lyarra Dayne
"tell me, which constellation looks like me?
Which star should I follow home?"
tw : harcèlement, agression, violence, torture.
Sa langue fait jaser des mots compliqués, elle enroule des prophéties et des remèdes. Les syllabes se parent d’une affection magique pour eux. Par le vocabulaire seulement, Halcyon impressionne ceux qu’il vient soigner. On l’écoute attentivement, on attend chaque mot pour espérer y obtenir le remède à tous les maux. La parole est le subterfuge qui endort leurs inquiétudes, il a besoin de les savoir dociles à sa cause, endormis par les promesses qu’il noue de sa bouche. Le bourg est un refuge pour ses expériences, ses curiosités. Le monde est grouillant de vivants léchés par la mort, la maladie et la famine. Halcyon avance parmi eux comme un sauveur. Ils oublient les échecs, les défaites, ils se concentrent sur les maigres résultats qu’il apporte. C’est assez pour eux – pour y croire, pour y établir la légende d’un messie. Les contes vieillissent entre les pattes des adultes, mais ils subsistent - toujours.

———

Les carreaux sont sales, encrassés par les jours de pluie et les mois à ne pas vouloir enlever ce qui les obstrue. Ça l’arrange lui a-t-elle dit un jour. Ils dérobent la vérité de ce qui se passe au dedans de sa maison. La saleté laisse un peu d’imagination à ceux qui collent leur museau contre les carreaux. Il entre dans la pièce, comme d’autres hommes avant lui, d’autres jeunes filles aussi. Halcyon n’a pas la prétention des mâles venant épancher leur désir entre les cuisses de la gardienne des morts. Il vient pour récupérer les corps non réclamés, s’en servir comme charnier pour ses questionnements. Et parfois, c’est elle qu’il soigne, qui se laisse manipuler entre ses mains qu’il défait de ses gants – rouge sang. Aujourd’hui ne déroge pas aux jours précédents. Il s’est juré de la soigner, de ne pas l’abandonner au dieu des macchabées. De son vivant, elle lui appartient, il a promis de l’aider. Merci lui souffle-t-elle d’un baiser égaré sur sa joue. Il ne tolère pas d’autre effusion physique. Elle est une amie, un ersatz d’une sœur disparue.

Le fiel sort dans le dehors, reprend sa route entre les inconnus. La pluie clapote sur les carreaux, contre les pavés, elle donne à entendre un son différent à chaque goutte qui se répand. Halcyon en perçoit la douce symphonie qu’il étudie soudainement heureux d’un événement aussi banal mais satisfaisant pour lui. Les habitants courent sous les porches, dans les échoppes, ils vont vers les abris pour se protéger de la météo houleuse qui se prépare dans le lointain. Lui a rabattu sa capuche sur son crâne, et les bottes éclaboussent la chaussée. Son cheval est à l’auberge, quelques rues plus loin. Un cri déchausse la mélodie des gouttes. Un son effrayant qui le tétanise durant un instant. Il y a longtemps qu’il n’a pas entendu cette peur qui saccage tout. Halcyon porte la main à l’épée rouillée qu’il traîne depuis des années. Elle n’a aucune utilité, elle lui laisse l’illusion qu’il est un porteur d’arme plutôt qu’un être de magie. D’autres cris continuent et tracent un chemin dans la direction de la personne agressée. Il s’y rend, court dans le sens du son. Gargantua s’est épris d’une jeune femme. Ses yeux tombent sur la figure malmenée, sur le blond argenté des cheveux, sur la mine qui a perdu sa joie habituelle. Lyarra ? Le sentiment est trouble, noueux – une occlusion de son souffle.  « Lâchez la » Gronde sa voix, le visage effacé dans l’ombre de sa capuche. « Tu vas attendre ton tour, c’est ma petite oiselle, je l’ai trouvé en premier. J’sais bien qu’elle est jolie mais tu vas attendre. » Les phalanges se crispent, les iris bouillonnent d’un rouge faisandé sous le halo de son capuchon. « Tu vas faire quoi avec ton épée d’gamin ? Ça n'trancherait même pas du beurre. » Il est hilare le lard, heureux de sa blague tout en maintenant la sorcière dans sa brutalité ferme. La colère, la haine, un bouillon furieux se mélange dans ses pensées. La magie imbibe ses lèvres, son être, il dialogue des atrocités, des psaumes apocryphes qui paralysent l’ogre, et dans le même temps, il conjure le pire, le son éclabousse les murs de la ruelle – des cris de bête poussés par l’homme qui s’écroule et relâche Lyarra. Le sort de brise-os puise dans son énergie, dans les traces sombres de sa magie. Les craquements sont sinistres. Le souffle du fiel devient erratique, douloureux. Il a utilisé plus que ce qu’il aurait dû. Sa main se tend dans le vide entre lui et elle – une invitation à fuir le désastre.

Lyarra Dayne
neutre

Lyarra Dayne


Fiel
Axé.e Harmonie
90%
propriétés magiques
5%
propriétés physiques
5%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : soft to be strong ; love is a weakness superpower ; i told the stars about you ; a crown of silver and thorns ; don't you know better? hearts are breakable ; starlight in her hair ; ethereal ; tears in the rain ; darling dearest dead ; ashes and snow ; I can fix him (no really, I can).
Aesthetics :
you are like a dream I had (HALCYON) Tumblr_ovsashOcnn1r3i2gwo1_400
"I feel like a part of my soul has loved you since the beginning of everything. Maybe we’re from the same star."you are like a dream I had (HALCYON) ZvvsTSTK_o
Repérage : dreadmire ; le mausolée refuge du coven des nymphéas.
Origines : fiel ; lave incandescente dans ses veines.
Allégeance : neutre ; lyarra est guérisseuse et n'accorde aucune importante aux origines ou à l'allégeance d'autrui.
Faceclaim : emilia clarke.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : un anneau en argent orné de deux perles blanches ; un herbier complet des herbes et plantes médicinales et autres ; un faucon gerfaut prénommé Comète en compagnon d'aventures et mésaventures.
Pouvoir : magie fielique ; (1) potions & sortilèges, (2) visions du passé ou du futur, lecture dans les astres, (3) création d'illusions.
Liens : (nithya) the other half of me.
(prax) twin flames.
(halcyon) my sun and stars.
(cathàn) meet me in another life.
(lùcilorë) sweet child of mine.
Signes distinctifs : une longue chevelure opaline qui cascade jusqu'à ses hanches, toujours tressée avec soin ; une tache de naissance en forme d'étoiles à six pointes sur le sein gauche, sur le cœur ; des iris d'un bleu glacier captivant.
Parchemins : 619
Cristals d'étains : 284
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: valkyrja.
Pronoms: elle.
Ecriture: 0/5 sujets libres ; entre 500 et 1500 mots ; dialogues en français ou en anglais ; fréquence un peu aléatoire en rp mais présence quotidienne.
Triggers: à l'aise avec tout tant que je suis prévenue.
Warnings: déni de grossesse, disparition, mort de proches
Crédits: lilousilver (avatar) ; alcara (signature) ; alicent-hightowers (gifs).
Discord: sur demande.

neutre

@Halcyon you are like a dream I had
"beauty turns men to beasts"
tw : harcèlement, agression, violence, mort.
Lyarra s’étranglait. Avec les larmes qui roulaient sur ses joues, avec la pluie qui tombait à grosses gouttes et s’abattait sur son visage comme un millier de piqûres glacées. Avec la main qui s’était refermée sur sa gorge après s’être emparée de sa chevelure. À mesure que les secondes s’écoulaient, chacune ayant des allures d’éternité, elle réalisait que son existence risquait de prendre fin dans une petite ruelle dans laquelle personne n’irait mettre le nez de son plein gré. Elle s’imaginait déjà, énième victime sans nom des travers les plus primaires. Sans doute faisait-elle une bien piètre sorcière, là où sa sœur s’illustrait par l’incendie qui coulait dans ses veines et crépitait au bout de ses doigts. Lyarra n’avait rien d’un brasier, et si flamme elle possédait, cette dernière n’était pas plus vivace que celle d’une bougie. Elle lutterait autant qu’elle le pourrait pour sa vie, mais face à tant de haine et de violence, que pouvait-elle faire ? Rien de plus que hurler, en priant pour que le tonnerre n’étouffe pas ses suppliques. En priant pour que, si elles étaient entendues, elles ne soient pas ignorées. Il était devenu tellement, tellement facile d’ignorer la souffrance d’autrui. En fin de compte, le monde n’était peut-être pas aussi beau qu’elle aimait à le croire. Et ceux qui y vivaient n’avaient pas le cœur sur la main. Sans doute le moment était-il mal choisi pour avoir une révélation ; au moins ne mourrait-elle pas naïve.

Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi il avait cessé de la traîner, quoique ses cheveux restent emmêlés à ses doigts. Une occasion de reprendre son souffle, pour hurler de plus belle ; réflexe désespéré d’une condamnée qui refusait de se résoudre à son sort. Lyarra se souvenait qu’un jour, on lui avait dit qu’on ne se sentait jamais plus humain qu’au moment où la vie nous échappait. Elle s’immobilisa, comme pétrifiée par la terreur, quand une seconde voix gronda. Elle avait les yeux écarquillés, comme une biche sur le point d’être égorgée par son prédateur, elle était d’une pâleur cadavérique. Le sang avait quitté son visage pour alimenter son cœur qui battait cognait plus vite et semblait menacer d’exploser au battement de trop. Elle vit briller la lame d’une épée et ne sut si elle devait s’attendre à la voir pourfendre son agresseur, ou si c’était sa poitrine qu’elle allait traverser. Tout optimisme l’avait quittée, elle se retrouvait tout à coup face à tout ce que le monde avait de plus laid à offrir et elle ne pouvait que faire la grimace et plier le genou. Sa vie était entre les mains de deux étrangers, aussi fragile qu’une poupée de porcelaine. Elle se surprit à songer que Nithya, elle, ne se serait jamais retrouvée dans cette situation. Le moment étant des plus mal choisis pour s’appesantir sur leurs différences, elle se contenta de lancer un regard tout ce qu’il y avait de plus pathétique et suppliant au troisième héros de la tragédie dont elle se retrouvait bien malgré elle au centre. Lyarra ne parvenait pas à distinguer son visage, et peut-être l’aurait-elle reconnu à sa seule silhouette si la peur ne lui avait pas embrumé l’esprit. Un frisson remonta le long de son échine lorsque l’air s’électrisa, et quand le sortilège fut conjuré, elle ne put qu’espérer ne pas en être la cible.

Le bruit des os qui se brisaient lui aurait donné un haut-le-cœur s’il n’avait pas été salvateur. Ce fut à son agresseur de se mettre à hurler ; il la lâcha et Lyarra tomba lourdement au sol. Les craquements ne cessèrent pas tout de suite, pas avant que l’homme ne s’écroule comme un pantin désarticulé. Lyarra eut tout juste le temps d’échapper à sa lourde masse, qu’elle observa cesser de gigoter les yeux écarquillés. L’écarlate de son sang ne tarda pas à former une flaque sous son corps, tout juste dilué par la pluie tant il y en avait. Elle vit la dernière étincelle de vie quitter son regard, une expression terrorisée à jamais sur ses traits. Autant qu’il en ait été concerné, la peur avait changé de camp et la dernière chose qu’il avait ressentie avant de passer de vie à trépas. Lyarra mit plusieurs secondes à détacher ses yeux de son corps supplicié ; puis elle se rappela soudain qu’elle n’était pas seule, ce n’était pas une intervention divine qui l’avait sauvée. L’était-elle seulement ? Elle déglutit, et le cœur toujours au bord des lèvres, elle se retourna lentement vers l’homme qui s’était glissé dans la ruelle. Elle tremblait de tous ses membres, ne parvenait à formuler aucun mot. Sa poitrine était encore secouée par quelques sanglots tardifs, elle porta machinalement une main à sa gorge, autour de laquelle les doigts calleux s’étaient refermés à peine plus tôt. Lyarra se força à prendre une profonde inspiration pour tenter de se reprendre, sans grand succès. Intrinsèquement secouée par ce qu’elle venait de vivre, elle fixa avec une sorte de sidération muette la main qui lui était tendue. Elle eut un sursaut nerveux en même temps qu’elle la saisit, comme si son piètre instinct d’autopréservation se heurtait enfin à son innocence obstinée. Elle n’aurait su dire pourquoi ce simple geste la fit frissonner. Comme si on lui hurlait quelque chose qu’elle ne pouvait ni entendre ni comprendre – pas encore.  

Tant bien que mal, elle se releva. Elle vacillait encore ; et sans la poigne qui l’aidait à retrouver son équilibre, sans doute se serait-elle écroulée dans la mare de sang qui continuait à grandir. Elle grimaça lorsqu’elle remarqua que l’ourlet de sa robe avait commencé à se teinter de rouge, elle n’aimait pas l’image que cela renvoyait. Elle secoua la tête. Pourquoi diable eut-elle une pensée désolée pour celui qui n’aurait pas hésité à l’égorger une fois sa basse besogne terminée ? Elle s’en détourna et son regard accrocha enfin la silhouette de celui qui était venu à son secours. Et ce fut comme si elle avait ouvert les yeux d’un coup, un hoquet de surprise et de soulagement mêlés lui échappa. « Halcyon ? » Un murmure, un soupir, l’impression qu’elle allait de nouveau s’écrouler. Incapable de prononcer un quelconque autre mot, elle se jeta à son cou. Elle n’imaginait même pas que ce puisse sembler malvenu ; elle s’était vue mourir et n’aurait jamais pu imaginer que ce soit lui qui revêtisse l’habit de sauveur. Elle ne se serait même pas risquée à en rêver ; certaines choses préféraient être tues.

_________________
“The horror – the horror was for love. The things we do for love like this are ugly, mad, full of sweat and regret. This love burns you, maims you, twists you inside out. It is a monstrous love, and it makes monsters of us all.”
Halcyon
neutre

Halcyon


Fiel
Axé.e Harmonie
85%
propriétés magiques
15%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : fire in my veins ; hands red with blood ; lucifer ; good omens ; healer ; broken soul ; chiaroscuro ; silence of the lambs ; something human might exist in the chaos ; slaughter ; got a taste for blood when you were licking your own wounds ; protect ; never let me go ;
Aesthetics : you are like a dream I had (HALCYON) 7ee3ba4a11c8574ccf3219ae28d71b828a9e74f3

[( lyarra ; evanora )]

you are like a dream I had (HALCYON) NUaWZLHU_o
✘ ✘ ✘
Repérage : junfark
Origines : fiel
Allégeance : a fui le "coven du premier âge". allégeance portée vers le coven de nymphéa
Faceclaim : matt smith
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : mnémosys — gemme mémorielle. possibilité de re-visualiser un souvenir précieux
siphon d'âme — sceptre de base
Pouvoir : invocation — des sortilèges murmurés pour soigner ou faire ployer autrui
magie du feu — inexistante, disparue avec les années. n'est plus capable de l'engendrer

Liens : PARADISE
(lyarra) — your heart, heaven

PURGATORY
(helna) — path of devotion

HELL
(evanora) — black sabbath
Signes distinctifs : ✘ (maudit) paumes couleur rouge sang. le plus souvent, elles sont gantées — (cauchemar) se réveille souvent le soir, un hurlement coincé dans la gorge, des fantômes au pied de son lit. son sommeil est paralysé — (la marque) tâche de naissance sur son bras droit. prend la forme de racines entremêlées, comme si la foudre l'avait frappé — (le ciel) une peur irrationnelle de la neige.
Parchemins : 35
Cristals d'étains : 221
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: carcosa
Pronoms: elle
Ecriture: (dispo) nombre de mots aléatoire (privilégie la qualité à la quantité) ; troisième personne du singulier ; rp le weekend ; temps de réponse chaotique & dans le désordre ; dialogues fr
Triggers: aucun
Warnings: descriptions graphiques (gore médical), profanation, troubles psy (hallucinations), fanatisme religieux
Crédits: martyr, valkyrja
Discord: carcosa_y_11567

neutre

@Lyarra Dayne
"tell me, which constellation looks like me?
Which star should I follow home?"
tw : meurtre.
La magie s’enveloppe à chacun de ses membres, elle lèche la chair qui l’a muselé depuis tant d’années, elle goûte à la liberté éphémère que le fiel vient de lui octroyer. Son souffle est de soufre ; ses murmures sont salés, rieurs mais inquiets. Il a toujours juré être capable d’entendre sa magie, de lui parler, d’entendre ses chants. Halcyon l’a condamnée depuis des années, placée dans le rebuts de ses pensées, dans les recoins de ses capacités. Elle est vorace, jamais satisfaite des atrocités, toujours en recherche d’insanités. Elle danse un pas macabre autour de lui. Elle. Elle. Elle. Le lyrisme des horreurs martèle ses iris. La folie guette. La tête se tourne pour contempler le désastre. Le sorcier observe l’échine humaine écroulée sur les pavés. La symphonie des os brisés s’est arrêtée en même temps que les cris striés d’agonie. Il n’avait pas l’intention de le tuer, mais la colère l’a emporté, s’est brisée sur les derniers rivages de sa capacité au pardon. La conscience de son acte chemine dans ses réflexions, il prend aussitôt le parti de la défense, d’une légitimé à son geste barbare. Aucune autre issue n’était possible – n’est-ce pas Halcyon ? Hurlera t-il avec les autres, avec la cohorte qui hante tes nuits ?

Ses yeux voient la cape pleine de boue, la robe tâchée, puis la figure qu’il n’a jamais connue porteuse de ces expressions - la crainte, le dégoût, la peur surtout. En silence, il formule des excuses pour l’état dans lequel elle se retrouve. Sa main tendue n’est qu’une offrande misérable devant ce qu’elle vient de connaitre. Le geste qu’elle articule le surprend, le déstabilise autant qu’il l’oblige à garder son équilibre. Quelques secondes passent avant qu’il referme ses bras sur elle, qu’il accepte l’émotion qu’elle veut partager. Son prénom sonne dans ses tympans, il est doux ce son qu’elle structure avec une forme de soulagement. Les autres n’y mettent pas le même sentiment ; jamais. Halcyon redécouvre les contours de son prénom, et c’est agréable de le sentir duveteux, sans les épines habituelles, sans la barbarie qu’on a enroulée à chacune de ses lettres. Après un temps qu’il ne définit pas, quelques secondes ou minutes ? Le jugement est biaisé par l'événement, par sa fatigue, le fiel l’écarte doucement de lui, ne souhaite pas la brusquer. Sa main gauche fait tomber la capuche qui recouvrait son visage. Du rouge badigeonne encore ses iris. « Que faisais-tu par ici ? » Les mots ont l’allure d’une accusation, laissant croire qu’elle est responsable de son sort. Le fiel a mal formulé ses paroles, son inquiétude. « Viens, il faut nous éloigner et profiter de l’orage. » La pluie lave la mort, emporte les corps, recouvre les insalubrités du monde, les chasse pour des jours toujours plus obscurs. Ils ne peuvent pas se permettre de rester là, d’attendre que le méfait soit découvert. 

L’orage crayonne le ciel de mille couleurs enragées, d’éclairs bondissants et hurlants. Sa tête tournée vers le ciel, il observe les tourments météorologiques. Des gouttes de pluie glissent sur son visage, noient ses larmes de fatigue d’avoir abusé de sa magie. « On doit s’abriter. » Ses mots sont pragmatiques, dénués de leur habituel jargon surannée et esthétisé. Il ne lui a pas demandé comment elle va, si elle peut marcher, si elle est blessée. Il craint la vérité, les événements qui ont pu se dérouler. 

Plusieurs auberges se partagent le marché de la ville. La plupart sont des repères de putes et de bandits, des chambres louées pour le foutre et les échanges de monnaie. Il se refuse à fréquenter ces tavernes du désespoir. Le choix est sommaire ce jour-là. La pluie tabasse le sol, ses habits, chaque parcelle se trempe sous l’assaut. « Viens avec moi, ne regarde pas derrière-toi » L’ordre est donné en même temps qu’il avance et quitte l’allée du méfait pour d'autres ruelles plus agréables. Une auberge les accueille dans son écrin de pourriture et de clients empestant la roublardise et le crime. « Une chambre. Deux lits ». Un seul, monsieur. « Deux. » Il ne me reste aucune chambre. La vermine a décidé de remplir les lieux. Son argent ne changera pas le discours.







Lyarra Dayne
neutre

Lyarra Dayne


Fiel
Axé.e Harmonie
90%
propriétés magiques
5%
propriétés physiques
5%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : soft to be strong ; love is a weakness superpower ; i told the stars about you ; a crown of silver and thorns ; don't you know better? hearts are breakable ; starlight in her hair ; ethereal ; tears in the rain ; darling dearest dead ; ashes and snow ; I can fix him (no really, I can).
Aesthetics :
you are like a dream I had (HALCYON) Tumblr_ovsashOcnn1r3i2gwo1_400
"I feel like a part of my soul has loved you since the beginning of everything. Maybe we’re from the same star."you are like a dream I had (HALCYON) ZvvsTSTK_o
Repérage : dreadmire ; le mausolée refuge du coven des nymphéas.
Origines : fiel ; lave incandescente dans ses veines.
Allégeance : neutre ; lyarra est guérisseuse et n'accorde aucune importante aux origines ou à l'allégeance d'autrui.
Faceclaim : emilia clarke.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : un anneau en argent orné de deux perles blanches ; un herbier complet des herbes et plantes médicinales et autres ; un faucon gerfaut prénommé Comète en compagnon d'aventures et mésaventures.
Pouvoir : magie fielique ; (1) potions & sortilèges, (2) visions du passé ou du futur, lecture dans les astres, (3) création d'illusions.
Liens : (nithya) the other half of me.
(prax) twin flames.
(halcyon) my sun and stars.
(cathàn) meet me in another life.
(lùcilorë) sweet child of mine.
Signes distinctifs : une longue chevelure opaline qui cascade jusqu'à ses hanches, toujours tressée avec soin ; une tache de naissance en forme d'étoiles à six pointes sur le sein gauche, sur le cœur ; des iris d'un bleu glacier captivant.
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Cristals d'étains : 284
feu
lune

Lea joueur.se

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: valkyrja.
Pronoms: elle.
Ecriture: 0/5 sujets libres ; entre 500 et 1500 mots ; dialogues en français ou en anglais ; fréquence un peu aléatoire en rp mais présence quotidienne.
Triggers: à l'aise avec tout tant que je suis prévenue.
Warnings: déni de grossesse, disparition, mort de proches
Crédits: lilousilver (avatar) ; alcara (signature) ; alicent-hightowers (gifs).
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@Halcyon you are like a dream I had
"beauty turns men to beasts"
tw : crise d'angoisse.
Quand les bras d’Halcyon se refermèrent sur elle, Lyarra sut qu’elle ne voudrait plus les quitter. Sans jamais oser l’admettre, à elle-même ou à qui que ce soit d’autre, elle s’était risquée à en rêver. Ça n’avait toujours eu qu’un goût d’interdit inexplicable, une tentation muselée, étouffée, repoussée dans un recoin de son esprit. Lyarra n’avait rien dit, et n’avait jamais eu l’intention de le faire. Que le songe se matérialise un jour, elle n’avait pu que l’espérer silencieusement… Elle était à des années-lumière de s’imaginer que ce puisse être ainsi, alors qu’ils étaient trempés de sang, de larmes et d’eau de pluie. Il y avait fort à parier qu’elle s’accrochait un peu trop fort à lui, ses forces décuplées par la peur qui continuait de faire battre son cœur à tout rompre. Elle tremblait comme une feuille, claquait des dents. Si l’orage avait rafraîchi l’air, ce n’était pourtant pas lui qui était responsable de son état. État de choc, duquel elle eut toutes les peines du monde à sortir lorsqu’Halcyon l’écarta doucement de lui. Elle déglutit doucement à la vision de son visage encore marqué par les effets du sort prononcé. C’était à peine si elle réalisait ce qu’il venait de se passer, et toutes les conséquences qui accompagneraient sa – leur – mésaventure. Ce qu’elle faisait là ? Lyarra ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais aucun mot ne franchit ses lèvres. Il lui fallut quelques secondes pour se souvenir de ce qu’elle était venue à Nuxvar, quelques autres encore pour l’articuler clairement. « J’avais besoin… Il me fallait des plantes pour compléter notre inventaire. Des spécimens que l’on ne trouve pas à Dreadmire… » Un petit rire nerveux la secoua ; elle avait encore mal à la gorge. « Des fleurs. Je voulais des fleurs. » Ça lui semblait si ridicule, tout à coup. Son regard balaya les alentours immédiats. De son bouquet, il ne restait plus grand-chose, de ses plantes médicinales non plus. Le tout avait été piétiné, écrasé dans le sang et la boue, formant un tableau d’une beauté lugubre.

Lyarra fronça les sourcils, traversée par une incompréhension passagère, quand Halcyon préconisa une fuite rapide. Ce ne fut que lorsque ses yeux se posèrent sur le corps sans vie de son agresseur qu’elle réalisa ce qu’il sous-entendait. Elle acquiesça en silence et lui emboîta le pas, bâillonnant tout sentiment de culpabilité qui aurait pu tenter de faire surface. Elle était idiote. Qui s’attristait du sort de son bourreau ? Sur les talons d’Halcyon, Lyarra faisait de son mieux pour suivre le rythme et pour ne se laisser aller à la panique qui menaçait de remonter à la surface au moindre de ses pas. Il ne fallait pas qu’elle laisse le sol se dérober sous ses pieds, il fallait qu’elle soit capable de tenir le coup jusqu’à ce qu’ils soient en sécurité et que plus rien ne l’empêche de se laisser aller aux larmes. Ni Nithya ni Prax ne se laisseraient être submergées par les émotions. Elles avaient toujours été le point faible de Lyarra ; son cœur était éternellement exposé aux aléas de la vie, alors qu’elle aurait eu tout intérêt à le cacher. Elle se contenta une fois de plus d’un hochement de tête à l’indication de son compagnon d’infortune, qu’elle suivait aveuglément dans les ruelles de Nuxvar. Elle songea, non sans une pointe d’amertume, qu’elle n’avait pas posé la moindre question à Halcyon, elle avait remis son sort entre ses mains et s’en était remise à lui sans réflexion aucune. Il aurait pu faire ce qu’il voulait d’elle. Elle lui faisait confiance, de la même façon qu’un agneau sur le point d’être sacrifié faisait confiance à celui qui tenait le couteau dans son dos. N’était-ce pas là toute la beauté et toute l’horreur de la dévotion aveugle ?

Elle aurait été tout à fait incapable de retrouver seule le chemin qu’ils avaient emprunté avant de se retrouver dans une auberge misérable qui prit des allures de palace pour Lyarra. Presque dissimulée dans le dos d’Halcyon, elle écouta son échange avec le tenancier. Elle ne put s’empêcher de lancer un coup d’œil par-dessus son épaule ; grimaça et saisit le bras du Fiel quand elle sentit peser sur elle les regards de plusieurs inconnus. Ses vêtements et ses cheveux lui collaient à la peau, le froid commençait à peser sur son être comme une chape de plomb. « Un lit, ce sera très bien. Nous le prenons. » Elle avait penché la tête sur le côté à la manière d’une enfant, sourire poli accroché aux lèvres. L’homme marmonna quelque chose dans sa barbe, discuta vaguement du prix, puis leur tendit une clé dont Lyarra s’empara comme si elle allait lui servir à ouvrir un trésor inestimable. À cet instant précis, c’était tout comme. Ce fut à peine si elle attendit l’accord d’Halcyon avant de se diriger – se précipiter, à peu de choses près – dans les escaliers qui conduisaient à l’étage, à leur chambre. Un lit, deux lit, aucun, ça n’avait pas la moindre importance. Tout ce qu’elle voulait, c’était disparaître dans l’équivalent d’un trou de souris pour ne plus jamais en ressortir. Au moment de glisser la clé dans la serrure, elle lui échappa des mains, elle sursauta quand elle tinta sur le parquet humide. Elle la ramassa, pressée, batailla avec la porte et fut la première à s’engouffrer dans la chambre. Ou du moins, à ce qui était censé être une chambre. Un lit tout ce qu’il y avait de plus sommaire, une table et une chaise qui avaient connu de meilleurs jours, une fenêtre dont l’un des carreaux était fendu et à en juger par les gouttes qui avaient fini par former une petite flaque sur le parquet, la toiture était vétuste. Des détails tout ce qu’il y avait de plus accessoires pour Lyarra qui se laissa tomber plus qu’elle ne s’assit sur le lit.

Ses doigts agrippèrent nerveusement le matelas, comme un point d’ancrage lui permettant de rester lucide. Sa poitrine se soulevait plus vite qu’à l’accoutumée, elle sentait le sang battre dans ses tempes. Elle releva la tête vers Halcyon, balbutia quelque chose d’incompréhensible, secoua la tête. Il avait tué un homme. Il avait tué un homme pour lui sauver la vie, sans l’ombre d’une hésitation, et elle ne parvenait même pas à articuler des remerciements. Il y avait pourtant un millier de choses qu’elle aurait voulu réussir à lui dire, les secrets si bien gardés, les pensées inaudibles, les demi-mots… Lyarra grimaça. L’écarlate qui tachait sa robe lui paraissait criard sur le tissu clair. « Qu’est-ce qui transforme un homme en bête ? » Elle secoua la tête. Ce n’était pas ce qu’elle aurait voulu lui dire. Elle n’arrivait à rien, elle se sentait vulnérable et avouons-le, un brin pathétique. Un sanglot la secoua, elle tenta de le réprimer. Elle ne voulait pas s’effondrer, lui apparaître plus faible qu’elle ne l’était déjà. Le sang sur sa robe l’obsédait ; elle avait l’impression qu’il remontait lentement, vicieusement, prêt à la souiller toute entière. Lyarra se pencha, attrapa l’ourlet de sa robe et tira dessus pour essayer de le déchirer, pour se débarrasser de tout cet écarlate. Mais, trempé, le tissu résistait et lui échappait. Un nouveau sanglot la secoua, elle s’acharna vainement dessus. Puis elle se leva d’un coup, tourna machinalement le dos à Halcyon et entreprit de retirer la robe toute entière, tirant sur les nœuds, les coutures et les manches, tout, pour parvenir à s’en défaire au plus vite. « Il faut que je l’enlève. Il faut que je l’enlève. Il faut que je l’enlève… » Le vêtement semblait la ronger comme de l’acide, elle ne le supportait plus.

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Halcyon
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[( lyarra ; evanora )]

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@Lyarra Dayne
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tw : -
Des fleurs. Il s’étonne de ce choix. Elles sont quasi absentes de leurs terres, presque des légendes pour certaines espèces qui ne se retrouvent que dans les grands herbiers qu’on se prête comme de précieux grimoires plein de savoirs. Halcyon se retient de dire que c’était idiot, qu’on ne vient pas ici pour quelques pétales, qu’on affronte pas les ruelles et les heres crasseux pour si peu. Il se tait, enferme les mots sous le clapet de la langue. Elle n’a pas à subir sa colère, sa peur, et toutes les émotions qui le traversent alors qu’elle vient de manquer la mort.

--

Il n’a pas le temps de dire non, de chercher à marchander. La fée a déjà emporté la clé. Le propriétaire lui adresse un clin d’œil salace qu’il manque de vouloir déloger de l’orbite. La tentation est grande, elle titille son geste, cette main qui se pose sur sa veste à la recherche de l’arme mais le monde présent à l’intérieur le fait reculer pour le moment. Il n’est pas nécessaire de déclencher une guerre alors qu’ils souhaitent juste s’abriter de l’eau et un peu de repos. Halcyon suit les bruits de pas qui mènent à l’étage. Les lieux sont pitoyables, couverts de poussière, percés à quelques endroits du toit. Rien ne va. Un désastre cet endroit. Il faudrait faire demi-tour, tout de suite, ne pas s’attarder sur les recoins, aux angles qui cachent certainement mille bêtes affamées, ainsi que des restes de querelles ou d’ébats. Le fiel ne porte pas d’objection, il la laisse s’asseoir, reprendre souffle, essayer de tirer un trait sur ce qu’il s’est passé. Lui reste droit, devant elle, comme un soldat qui attendrait un ordre supplémentaire pour avoir le droit de se joindre à elle.

La question le surprend et il lui faut plusieurs secondes pour essayer de trouver une réponse. « Il ne se transforme pas. Il l’est depuis toujours, cette bête. Ce n’était qu’une peau mensongère » Comment passer de l’un à l’autre. Le vécu. Les choix. Il prend la question pour lui, oublie qu’elle a manqué de perdre la vie entre les bras d’un animal à face humaine. Halcyon n’est pas différent. Sa chair est humaine, mais l’horreur tapisse l’intérieur. Comment et pourquoi change-t-on ? Est-ce qu’on nait ainsi ? Avec le gout du sang sur les lèvres, avec l’horreur inscrite dans le fond des tripes et attendant le bon moment pour se manifester ? La question le met en déroute, le fait spiraler dans un début de délire qu’il doit immédiatement décapiter sous peine de s’y perdre. Il ne faut pas y penser, se perdre, se remémorer.

« Lyarra » Sa voix est douce mais possède cette fermeté qui oblige autrui à l’écouter. Il est dans son dos. Ses mains posées sur le lacet compliqué de la robe. Il ne fait rien pour le moment, il ne souhaite pas la brusquer. « Lyarra, calme toi. » Il sait utiliser les différentes intonations de sa voix. « Je m’en occupe, calme-toi. Je l’enlève. » Les gestes s’imprègnent d’une mécanique médicale qui ne laisse aucune place à d’autres idées. Le sorcier enlève les laçages et défait l’armure imprégnée de sang, de mort, du souvenir. Une robe meurtrie par l’atrocité. Le tissu tombe sur le sol, tache la pierre. L’objet est écarté d’un mouvement du pied, comme pour le reléguer loin du regard, pour l’oublier, qu’il ne soit plus qu’un parasite, puis un souvenir… et enfin rien. Halcyon ne peut pas lui proposer sa cape, ni le haut de ses vêtements. Eux aussi sont maculés de sang, de pluie et de boue.  

Dans le recoin de la pièce se tient un cuvier en bois. Il juge l’objet et sa fiabilité. Halcyon s’en approche doucement, comme on le ferait vers un animal étrange ou blessé. Ses mains se posent sur le rebord et dans le même temps il commence à murmurer, presque un chant. C’est différent des mots qu’il a prononcé plus tôt, ceux qui ont éveillé la magie sombre. Là, il convoque d’autres déités, d’autres demandes et c’est l’objet qu’il enchante pour qu’il se remplisse d’eau. Il donne des ordres au bois, il lui ordonne de se plier à sa volonté. L’eau qui était présente dans la marmite au dessus du feu vient à la rencontre de la cuve, elle se love doucement à l’intérieur et lentement elle prend plus de place, elle semble grandir jusqu’à remplir l’objet ensorcelé. « Tu peux y aller… pour effacer ce qui te tracasse. » L’eau n’est pas leur élément. C’est le feu qui purifie.



Lyarra Dayne
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(cathàn) meet me in another life.
(lùcilorë) sweet child of mine.
Signes distinctifs : une longue chevelure opaline qui cascade jusqu'à ses hanches, toujours tressée avec soin ; une tache de naissance en forme d'étoiles à six pointes sur le sein gauche, sur le cœur ; des iris d'un bleu glacier captivant.
Parchemins : 619
Cristals d'étains : 284
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: valkyrja.
Pronoms: elle.
Ecriture: 0/5 sujets libres ; entre 500 et 1500 mots ; dialogues en français ou en anglais ; fréquence un peu aléatoire en rp mais présence quotidienne.
Triggers: à l'aise avec tout tant que je suis prévenue.
Warnings: déni de grossesse, disparition, mort de proches
Crédits: lilousilver (avatar) ; alcara (signature) ; alicent-hightowers (gifs).
Discord: sur demande.

neutre

@Halcyon you are like a dream I had
"beauty turns men to beasts"
tw : aucun.
Lyarra s’était rarement sentie aussi impuissante. Inadaptée à la vie, incapable de survivre sans une intervention extérieure. Perdue dans la forêt, elle n’aurait jamais rien du prédateur, condamnée à n’être qu’une proie dont on se disputerait les morceaux, au mieux. Elle avait toujours eu besoin de quelqu’un pour prendre soin d’elle, la protéger, la guider. Lyor, Sora, Ishtari, Nithya, Cathàn… Et désormais, Halcyon. Elle était la demoiselle en détresse pathétique des contes pour les enfants, à ceci près qu’elle n’avait encore jamais trouvé la morale de son histoire. Peut-être n’y en avait-il tout simplement pas. On ne tirait pas une leçon de chaque épreuve traversée. La vie était ainsi, il n’y avait pas toujours de prix à gagner, d’enseignement à tirer. Ainsi était le fil de l’existence ; cruel, semé d’embûches et tout ce qui ne vous tuait pas n’avait pas vocation à vous rendre plus fort. C’était, ça aussi, un conte pour les enfants. Il n’y avait pas de raison à tout. Certaines choses étaient juste terribles et laides, rien de plus. Terribles comme les os qui avaient craqué, comme les hurlements couverts par le grondement du ciel. Laides comme l’écarlate qui souillait le tissu de sa robe, semblait mordre sa chair. Lyarra n’y était pourtant pas étrangère. Elle avait l’habitude de voir le sang couler, elle l’avait épongé plus de fois qu’à son tour, s’en était lavé les mains un nombre incalculable de fois et ne s’étonnait plus guère de sa façon de marquer les tissus. Que sa vision et son contact lui paraissent tout à coup insupportables semblait insensé, mais c’était plus fort qu’elle. Il fallait qu’elle s’en débarrasse, qu’elle retire sa robe avant que ce soit sa peau qui soit imprégnée de carmin. Ses gestes étaient maladroits, ses doigts tremblaient, elle avait l’impression de se débattre avec une bête sauvage alors qu’il ne s’agissait que de malheureux morceaux de tissu. Mais, après tout, puisque plus rien n’avait de réel sens…

Elle s’immobilisa, pétrifiée comme l’une de ces tristes statues que l’on rencontrait dans les temples, une expression mélancolique sur les traits. Un frisson la traversa, remonta le long de son échine et elle hocha la tête doucement aux paroles d’Halcyon. Aussi émotive soit-elle, il était rare qu’elle perde ainsi le contrôle de ses nerfs. Elle avait appris à tout cloisonner, à tout réprimer, à ne rien laisser paraître avant que la tempête ne soit passée. Cette fois était différente – elle était encore loin d’imaginer à quel point. Elle avait vu la pierre être lancée dans la mare ; les ondulations lui échappaient encore. Elle se força à prendre une profonde inspiration, à détendre ses épaules et à mettre toute sa confiance dans les intentions d’Halcyon. Un soupir de soulagement lui échappa quand la robe tomba enfin à ses pieds, vite écartée par le sorcier. En d’autres circonstances, moins tragiques, elle aurait rougi de se retrouver face à lui tout juste vêtue de la chemise blanche qu’elle portait sous sa robe. Elle s’étonna un instant qu’elle ait échappé à tout ce rouge, mais alors qu’elle allait remercier Halcyon pour son aide, elle le regarda plutôt s’éloigner. Elle croisa machinalement ses bras sous sa poitrine, observa son drôle de manège auprès du cuvier qui ne tarda pas à se remplir d’eau. Elle haussa les sourcils, surprise, et esquissa un mouvement pour lui demander d’arrêter – il s’était déjà épuisé en utilisant un sort mortifère pour la sauver, elle ne voulait pas qu’il s’affaiblisse davantage pour elle. Mais Lyarra ne dit rien, elle le laisse faire, les yeux scrutant sa silhouette pour tenter d’y discerner… Quoi, au juste ? Leurs regards s’accrochent quand l’offrande est faite et Lyarra sent son corps se faire aussi lourd qu’une pierre dans sa poitrine. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais les mots restent coincés dans sa gorge. Puis elle a un ricanement involontaire, un drôle de petit rire qui lui échappe et qui lui fait froid dans le dos. « Peut-être ferais-je mieux de trouver un océan dans lequel aller me noyer. » Une pointe de sarcasme qui dénote avec sa douceur habituelle, sortie d’abysses insoupçonnées. Ses doigts effleurent le bois, puis elle les glissa dans l’eau qui était chaude, à sa surprise. Quel drôle d’élément, pour eux. « Quel dommage qu’on ne puisse se baigner dans les flammes. » Lyarra se redressa, adressa un sourire qui se voulait tendre à Halcyon avant de lui tourner le dos pour retirer sa chemise et se glisser dans l’eau. Elle ramena aussitôt ses jambes contre sa poitrine, posa son menton entre ses genoux et ferma les yeux. « Merci, pour… Tout. » Sa voix était tout juste un murmure, mais il n’y avait que l’orage et la pluie battante sur les fenêtres pour perturber le silence qui s’était installé entre eux. Lyarra faillit jeter un regard par-dessus son épaule, mais elle se ravisa au dernier instant. Elle saisit l’éponge laissée par miracle au fond du cuvier et commença à frotter sa peau furieusement, si fort qu’on aurait pu croire qu’elle cherchait tout simplement à s’en débarrasser, à s’écorcher vive pour parvenir à se nettoyer de toute la crasse qui l’avait souillée. Elle eut le bon sens de s’arrêter lorsque son épiderme commença à rougir et à la brûler ; mais pas avant que l’eau n’ait refroidi. Un frisson remonta le long de son échine et elle se releva, l’eau dégoulinant sur son corps nu. Elle tournait toujours le dos à Halcyon, mais elle sentit le rouge lui monter aux joues malgré tout et un éclair de panique la traversa lorsqu’elle réalisa qu’elle n’avait pour se sécher que sa chemise, qu’elle enfila précipitamment. Elle essora sa chevelure argentée au-dessus du cuvier puis la rassembla en une tresse lâche, qui ferait l’affaire pour la nuit.

La nuit. Lyarra sembla réaliser tout à coup qu’Halcyon et elle allaient la passer ensemble, dans cette chambre insalubre, humide, orpheline d’un lit et dans des conditions… Particulières ? Cette réflexion lui fit marquer une pause. À quelles autres conditions se risquerait-elle à songer ? Elle secoua la tête, écarta toute pensée parasite, déplacée. Elle inspira et se força à se redresser un peu, pour ne plus paraître complètement recroquevillée. « Tu es trempé. Tu vas prendre froid. » C’était presque drôle, venant de celle qui était encore trempée jusqu’aux os, la chemise collant à sa peau humide, les cheveux dégoulinant le long de sa colonne vertébrale. Mais c’était différent de la pluie glaciale qui vous traversait comme un milliard d’aiguilles glacées, du sang et de la boue collants. Et puis il y avait la fatigue, inévitable, qui résultait de la magie utilisée pour lui sauver la vie, le contrecoup ne pouvait qu’être violent pour son organisme. Lyarra aurait aimé qu’ils puissent rentrer chez eux, mais ni lui ni elle n’étaient en mesure de conjurer la magie qui les ramènerait à Dreadmire. Regard bas, elle fit les quelques pas qui la séparaient d’Halcyon et ses doigts vinrent défaire les attaches de sa cape. Trempée, elle pesait bien plus que son poids, et elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter de tout ce sang, toute cette boue. Elle la posa malgré tout sur l’unique chaise de la pièce comme s’il s’était agi d’un objet précieux. Puis elle se retourna vers Halcyon et… Quoi, maintenant ? Elle l’observa en silence ; l’éclat écarlate qui persistait dans ses yeux, les cheveux de la même teinte singulière que les siens qui encadraient son visage, le bout de ses doigts encore noircis par l’usage de la magie…  Elle ne sut pas vraiment quelle mouche la piqua, d’où elle puisa son – tout petit – élan de courage. Dans le dos du sorcier, elle glissa ses bras autour de sa taille et posa sa tête contre son épaule. « Reste avec moi ? S’il te plaît. »

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“The horror – the horror was for love. The things we do for love like this are ugly, mad, full of sweat and regret. This love burns you, maims you, twists you inside out. It is a monstrous love, and it makes monsters of us all.”
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