la lumière qui rallume l'aube, les âmes qui crient à l'aide.

med-fan avatars réels

Le forum prend place dans un univers médiéval inventé, avec des inspirations diverses (lotr, bottero, hobb, got, witcher..).
Présence de discriminations raciales dans un contexte aux diverses magies.

Forum type JDR.
Ouvre la porte
Laisse l'imagination entrer en toi.
Le panneau d'or

15.06.24

Nouvelle maj de 9th moon, castle's home. Venez découvrir les new et commenter dans ce sujet.

01.06.24

Recensement de 9th.

17.05.24

Maj 3 flowers bloom.

19.04.24

Maj 2 night's falling.

15.04.24

Venez découvrir les défis d'écriture - défi l'Autre et défi Chaos

29.03.24

C'est l'ouverture de 9th moon. Bienvenue.

25.03.24

C'est le jour J de la pré-ouverture. Merci à tous·tes les chatons

31.08.23

lancement du projet, du tumblr le 13.01.24 et le discord le 20.01
( ouvrez la neuvième porte )
Limites sans cesse repoussées, plaisir infini, - écriture.    
Infos générales Pas de minimum de lignes ni de rp demandés. (x) Gameplay à votre convenance : TNM peut être un forum rpg med-fan smooth, ou vous pouvez profiter du gameplay similaire à celui d'un JDR, avec quêtes et objets à gagner, inventaire et capacités. (x) Pas d'initiale dans les pseudos. (x) Système de staff collaboratif et d'auto-gestion. (x) Attention portée sur les tw
Syn
Syn Bates, morghulis
( profil / mp ) Présente.
Nelis
Nelis Aurdoza, E.
( profil / mp ) Présente.
Staff
Staff collaboratif
( en savoir plus )
( the ninth moon )
An 1268, empire d'Atalan, saison de l'Astre, Lyfari
Fragile équilibre entre chaos et mélodie ;; lutte orageuse et sans pitié entre diverses aspirations ;; magies de races dissemblables et multitude d'éclairs dans la pénombre.
découvrir le contexte entier.
tw : discriminations de race, génocides, guerre et luttes politiques insidieuses.
Navigation, clique ( + )
Lire le règlement ; découvrir les annexes et le bottin ; fureter dans la banque des prodiges et réserver un poste. S'émerveiller devant le registre et rejoindre le discord de 9th moon.
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Venez vous inscrire dans le sujet des quêtes annexes, afin de vivre des aventures incroyables, gagner des cristals d'étains très précieux à Atalan, tisser de nouveaux liens avec des partenaires choisi·es au hasard. Êtes-vous prêt·es à subir les conséquences de vos actions et de vos choix ?
Quête principale et dans les ombres...
découvrir le chapitre 01 - intrigue de groupe
Les rumeurs avaient enflé ces derniers mois; toutes, porteuses de terribles nouvelles et pourtant, elles n'étaient restées que rumeurs, quelques temps. Affolant les femmes dans leurs chaumières, fronçant les sourcils des autorités qui se regardaient et en silence, espéraient que ce n'était rien de plus. Qu'une rumeur.
Mais de chuchotements, elle était devenue cris et hurlements, elle était devenue terreur s'instillant partout dans l'empire.
Quête annexe - La porte de l'Autre.
www. La porte de l'autre - Le but de ce défi d'écriture est de faire connaissance, de prendre le visage d'un autre membre et donc personnage du forum. L'objectif est d'écrire comme si vous étiez le personnage, vous avez une absolue liberté du contexte (bagarre contre un monstre du bestiaire, rêve / cauchemar dudit personnage, déroulé d'une journée lambda...).
Quête annexe - Le chaos qui frappe
www. Le chaos qui frappe - Vous ne vous étiez éloigné·e que de quelques mètres, une vingtaine tout au plus, suivant ce parfum, cette lueur, ou quelle que fut la raison de cette échappée sauvage. Et ç'avait été trop, malheureusement. Campée devant vous, le regard fier, l'aura menaçant, la créature avait poussé un grognement ne pouvant signifier qu'une seule chose ; le plaisir qu'elle aurait à vous dévorer lentement.
Moze, archonte, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Otis ) chambellan du diamant, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Astre ) Conseiller·e, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Orages ) Sentinelle, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Dryade ) Guérisseur·se, Fiel.
( voir le poste vacant )
( Cinder ) Braise d'Eben , Fiel.
( voir le poste vacant )
( Edyrm ) Immortel·le, Magriel.
( voir le poste vacant )
( Camélia ) Sylvain, Magriel.
( voir le poste vacant )
Rôles
Les rôles en attente de joueur·se
( la banque des rôles )
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(ichorvo#1) i owe you a black eye and two kisses

2 participants
Corvo Helemys
loyaliste

Corvo Helemys


Laëris
Axé.e Harmonie
97%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
03%
propriétés magiques
   
âme
Keywords : i’m neither joking nor serious but another secret third thing ;; i will gladly choose violence ;; haunted by night, hunter by day ;; charming man with silver tongue, pearl teeth ;; not a saint but do i have to be ;; fuck therapy i’m becoming a knight ;; i’m so gifted: i can get drunk and do surgery on myself.
Aesthetics :
(ichorvo#1) i owe you a black eye and two kisses - Page 2 FQQRtDlf_o
+ + +
Spoiler:
Repérage : De retour à Dynacairn depuis quelques jours, à peine le temps de se poser qu'une nouvelle menace gronde déjà dans tout l'empire.
Origines : Laëris pure souche, le cyclone dans les veines et le sel dans ses sourires.
Allégeance : L'empire.
Faceclaim : Jon Hamm.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire :
x1 brise-aube (épée).
x1 pitié (amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur).
Liens :
— DE SANG
círyon :: frère maudit.
erika :: force fougueuse.
isabeau :: douceur trop fragile.
sylrosis :: bâtarde lyrique.
ysidor :: héritière des rages.
— DE FER
molech :: frère d'armes.
— DE SEL
arabella :: alliée épieuse.
declan :: poulain prometteur.
elenwë :: soupirs d'une nuit.
miriel :: en chiens de faïence.
petrichor :: lierre étouffant.
— & D'OS
aldrich :: jeu de dupes.
nomade :: hantise crasseuse.
Signes distinctifs :
un sourire qui ravage.
immense, le pas lourd et sûr.
couvert de cicatrices, les combats gravés dans la chair.
trois dents en or ; deux molaires pourries qu’il a fallu remplacer, une canine cassée qui luit quand il parle.
des tuniques droites et martiales, une armure légère pour les déplacements, et lourde pour les affrontements.

Parchemins : 180
Cristals d'étains : 2269
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: .exe
Pronoms: she/her.
Ecriture: nombre de mots variable, corvo parle en teal.
Triggers: ràs.
Warnings: guerre, morts, exécutions.
Crédits: self (av.)
Discord: dispo par mp.

loyaliste

cw: ivresse, mention de créature tuée, de corps mutilés.

Corvo n’avait jamais procédé à un interrogatoire en ayant autant le tournis. Boire n’était pas le problème (plusieurs fois, il s’était retrouvé à faire parler autrui en ayant dans le souffle l’équivalent d’un litron) ; le problème, c’était Petrichor qui n’arrêtait pas de virevolter ici et là, occupée à ranger ou en tout cas s’en donnant l’air. Il fut tenté de la forcer à s’assoir sur un tabouret, quitte à l’y attacher, et se contenta de la regarder faire seulement parce que cela participait au petit jeu sadique de la scrutation. Il y avait bien un moment où elle allait se trahir, ou s’enfoncer davantage dans la maladresse. Le général en oubliait presque qui il avait en face, et quelles preuves il avait recueilli toutes ces années pour certifier de la loyauté de l’archiatre ; le temps était à la paranoïa et le vin, quand il ne le rendait pas joyeux, avait la fâcheuse tendance à le rendre soupçonneux (peut-être parce qu’il s’agissait justement de vin… magriel).

Ah ça ! Moins j’y vogue, mieux je me porte, messire. Malheureusement, étant originaire d’un archipel, je ne peux réellement me couper totalement de ses services.” Corvo tentait, non sans difficulté, de suivre ce qu’il croyait être un double discours. Tout rusé et stratège qu’il pouvait se montrer il préférait quand même quand les messages ennemis lui étaient transmis sous forme de déclarations gueulées ou de têtes coupées. Il laissait à son frère la subtilité politique qui voulait qu’un mot en déguise un autre, cela même s’il était assez friand de menaces proférées d’un air affable et avec le sourire s’il-vous-plaît. Impossible cependant de s’adonner à ce genre de perfidie, pas alors que Petrichor tournillait sans fin et sans plus lui faire face ; elle n’aurait rien vu de son aménité factice et de la dureté de ses yeux. Un gâchis, vraiment. Et puis bons dieux, ce tournis qu’elle ne cessait pas de lui filer… “C’est, voyez-vous, un genre d’entente cordiale. Que puis-je bien y faire, après tout ? La mer peut me tuer à tout instant, mais je me trouverai bien sotte à essayer de l'assécher.” Le laëris y vit soudain le meilleur résumé de ce qu’ils avaient été jusque là : il était un océan dont elle siphonnait toute la patience. Est-ce que cela faisait d’elle un soleil ? Qui le faisait s’évaporer chaque fois un peu plus ? En plus du tournis, il avait maintenant mal à la tête. “Je crois que je préfère votre soi-disant humour à vos paraboles, finalement…

Mais il allait comprendre assez vite que rien de tout cela n’avait trait à des paraboles ou des menaces fumeuses camouflées sous une épaisse couche de métaphore. “Et, dernier détail mais point des moindres…” Il la regarda s’emparer de son vin avec une moue surprise mais sans plus, l’ébriété amollissant ses traits expressifs. “… Je déteste le poisson.” C’était dit avec sérieux et détermination, comme on pouvait affirmer détester un peuple et sa nation. Mais les nerfs du général n’y tinrent plus. Après de longues secondes à dévisager Petrichor en y cherchant l’ombre de la haine et la preuve d’une duperie, la gueule de Corvo se plia finalement et très lentement sur un masque hilare, comme on pouvait les voir dans les pièces tragi-comiques. “Vous détestez le poisson…,” reprit-il à demi-mot, son rire n’éclatant pas mais restant en fond de gorge pour y rendre sa voix plus aiguë. La scène était d’autant plus absurde qu’il était redevenu aussi rouge que lorsqu’il s’était étouffé, tandis que l’archiatre restait digne et droite devant lui, profondément solennelle.

Cela dit, je suis certaine que si je vous larguais en pleine forêt, au milieu des bêtes sauvages, vous reverriez votre jugement à la baisse, n’est-ce pas ?” Il n’eut pas le temps d’en placer une, se laissant tomber en arrière sur la table d'auscultation, reprenant ainsi sa position assise (ils étaient à présent à la même hauteur). “Les Magriels excellent dans les massages et les vins, mais croyez-moi, vous ne voulez pas assister à la cérémonie des ablutions palustres de ma région.” Corvo lui reprit son gobelet des mains, le rouge luisant de son faciès légèrement disparu maintenant qu’il avait arrêté de ricaner. “D’une, j’ai goûté à de bien meilleurs vins.” C’était pertinemment faux, d’autant qu’il buvait une nouvelle rasade devant elle, exactement là où elle avait posé ses lèvres. Mais la mauvaise foi avait elle aussi une saveur particulière quand il la débitait au minois de sa nemesis. “De deux,” il eut un geste, tout à la fois pour ponctuer son énumération, tout à la fois pour faire mine de lui retourner le gobelet, sans le lui retourner pour autant, “vous ne me ferez pas croire que vous, qu’un peu de gras sur le visage effarouche, vous êtes déjà baignée dans des marais.” Il la nargua d’un air narquois, sans plus avoir dans le regard l’attention du bourreau. Ses soupçons avaient été remplacés par des visions autrement plus poilantes, de dame Petrichor sautillant gauchement dans le limon en s’écriant de dégoût.

Un doigt se déplia de l’étain serré et se tendit vers elle, suivi par un haussement de sourcils qui soulignait davantage le luisant éméché enduisant les yeux de son altesse. “Figurez-vous que j’en ai vu, des forêts, et sans doute plus de bêtes sauvages que vous avez vu d’hémorroïdes défiler.” Il aurait pu se lancer dans une blague parfaitement vaseuse et grivoise qui impliquait de comparer les bêtes aux morpions et les forêts à d’autres genres de taillis, mais c’était une blague qui lui ferait perdre un point pour le donner aussitôt à l’archiatre (qui le bassinait depuis suffisamment d’années déjà avec son hygiène de vie).

Tenez; connaissiez-vous les vissepinces ? Ce sont des créatures que l’on trouve dans les bois vibrants, repoussantes au possible, le corps courbé et contrefait, traînant au sol les pinces qui leur servent de mains, une peau verdâtre couverte de pointes osseuses et d’ulcérations.” Corvo disait tout cela sans dégoût, avec même un enthousiasme réel qui débordait sur un sourire immense, tout en continuant de plonger son regard ivre dans celui condescendant de Petrichor. “De véritables saloperies ! L’une d’elles a un jour tué deux de mes hommes parce qu’ils s’étaient aventurés trop près de son repaire,” il se pencha un peu en avant, sur le ton de la confidence, expirant plus encore au nez fragile de l’archiatre son haleine chargée, “elles détestent ça, voyez-vous, ce sont des créatures très secrètes et mesquines qui n’aiment pas qu’on fouille dans leurs affaires.” Il se recula, retrouvant son sourire. “Il faut que je vous fasse une confidence. Quand je l’ai capturée, je lui ai donné votre nom !” Un petit air peiné, cette fois. “Bon, elle n’a hélas pas vécu très longtemps. J’en ai eu marre qu’elle m’insulte jour et nuit par télépathie.” Il en avait eu marre aussi qu’une vissepince soit plus douée que lui en la matière. La peine s’étiola rapidement, comme neige au soleil. Et rebelote, un sourire sur ses lèvres. “Mais c’est cocasse, tout de même. Non seulement vous avez le même caractère, mais ces créatures barbotent elles aussi dans des marais !” Enfin, il prit un air songeur, tout à sa réflexion. “Je jurerais également qu’elles n’aiment pas le poisson et leur préfèrent les Hommes…” L’image de ses soldats mutilés et à qui il manquait nombre de membres lui revint en mémoire. “Je demanderai, la prochaine fois.
Petrichor Hedera
( ADMIN ) réformiste

Petrichor Hedera


Magriel
Axé.e Harmonie
95%
propriétés magiques
07%
propriétés physiques
08%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : Unbothered. Moisturized. Happy. In my lane. Focused. Flourishing.
Aesthetics : (ichorvo#1) i owe you a black eye and two kisses - Page 2 N4uOZznv_o
Repérage : dynacairn
Origines : magriel
Allégeance : laëris
Faceclaim : hunter schafer
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / une pitié et une cendre
Pouvoir : + manipulation des plantes et des champignons;
+ immunité aux poisons et sortilèges.

Liens : corvo + imagine being loved by me (threat)
panta + cousinade
nomade + biological weapon
erika & isabeau + who run the world (girls)
Signes distinctifs : de longues oreilles pointues (asymétriques askip), des coiffures rocambolesques, des robes à la pointe d'une mode dont elle est la seule au courant, bijoux and legs for days, is she sixteen or sixty?
Parchemins : 230
Cristals d'étains : 2187
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: castace
Pronoms: she/her
Ecriture: plus ou moins 500 mots, dial en fr ou eng, couleur: darkgoldenrod
Triggers: aucun
Warnings: toxicité (both poisoning and relationship)
Crédits: alien superstar (av)
Discord: par mp

( ADMIN ) réformiste

"D’une, j’ai goûté à de bien meilleurs vins. Le regard sidéré de Petrichor suivit le chemin du verre jusqu’aux lèvres luisantes de Corvo. De deux, vous ne me ferez pas croire que vous, qu’un peu de gras sur le visage effarouche, vous êtes déjà baignée dans des marais." Petrichor aurait aimé lui rétorquer qu’il ne croyait pas si bien dire, puisqu’elle se prêtait elle-même aux ablutions et que, loin de ressembler à l’idée que l’on se faisait des cérémonies magriels, où tout le monde se vêtissait de blanc et se parait de bijoux pour entonner des chants cristallins au clair de lune, cette coutume prenait ses racines aux prémices de la civilisation magriel locale, quand ne régnait sur les terres désormais occupées par sa famille, que le dieu des marais, une entité plus monstrueuse que tout ce qu’il avait pu croiser en terres reculées fiels.
Mais elle s’abstint, lui accordant ce point, refusant de lui offrir ainsi l’image d’elle, couverte de boue, fleurant bon la fange et la maladie, sans que celle-ci ne parvienne à lui grignoter les membres.

"Figurez-vous que j’en ai vu, des forêts, et sans doute plus de bêtes sauvages que vous avez vu d’hémorroïdes défiler." Petrichor loucha un instant sur l’index tendu dans sa direction, comme si elle hésitait à le lui arracher avec les dents. Là encore elle s’abstint, trouvant qu'il s'agirait d'un point gagné trop facilement. Elle doutait cependant qu’il ait eu à se salir autant les mains qu’elle lorsqu’elle se devait de traiter les maux fessiers de ses pairs à lui. Quoique. "Tenez; connaissiez-vous les vissepinces ? Elle prit un air consterné qu’il doute à ce point de sa culture sur la faune forestière. Ce sont des créatures que l’on trouve dans les bois vibrants, repoussantes au possible, le corps courbé et contrefait, traînant au sol les pinces qui leur servent de mains, une peau verdâtre couverte de pointes osseuses et d’ulcérations. Petrichor ne tenait plus, et commença à siffler entre ses dents : - Etes-vous sérieusement en train de m’exp— - De véritables saloperies ! L’une d’elles a un jour tué deux de mes hommes parce qu’ils s’étaient aventurés trop près de son repaire. Son souffle aviné embrassa le ricanement moqueur qu’elle couina, face au coup du sort ayant frappé les hommes du général. Elles détestent ça, voyez-vous, ce sont des créatures très secrètes et mesquines qui n’aiment pas qu’on fouille dans leurs affaires." Le rictus de Petrichor se cassa la figure, commençant à comprendre la comparaison que Corvo était en train de tisser, tandis qu’elle paraissait désormais hésiter entre lui arracher le nez ou la langue.

"Il faut que je vous fasse une confidence. Quand je l’ai capturée, je lui ai donné votre nom ! - Comment osez-vous ?! pesta-t-elle à sa figure. Mais le général était inarrêtable. - Bon, elle n’a hélas pas vécu très longtemps. J’en ai eu marre qu’elle m’insulte jour et nuit par télépathie." Petrichor fulminait tant de rage qu’on eût dit qu’elle ne parvenait même plus à suivre ce qu’il disait, faisant défiler devant ses jolis yeux mille et une tortures dont même la plus impitoyable vissepince n’aurait pas eu l’idée.
Elle gardait les poings serrés le long de ses jambes, droite et tendue comme un arc, prêt à tirer quelque flèche empoisonnée dans la gorge de l’homme qui était enfin arrivé au bout de son insupportable récit. Elle le fixait tant que la sclère de ses yeux commençaient à virer au rosâtre.

"C’est bien là votre souci, messire, finit-elle par avoir le souffle de persiffler, vous ne pouvez aller nulle part sans foutre le bazar autour de vous." Et du bazar, il semblait en avoir aussi mis sur son faciès à elle, rougi, éclairci par quelques mèches de cheveux blondes. "Un vrai sanglier…" Elle se tenait trop près de lui pour avoir une vision globale, mais prit tout de même le temps de le jauger de haut en bas. "Vous voyez ? Pas besoin de comparaison avec un être, certes monstrueux, mais doté d’un système linguistique complexe et d’une hiérarchie structurée. Pour vous, le porc est une image amplement suffisante." Un sourire insupportablement aimable étira sa bouche sans remonter jusqu’à ses yeux. Elle lui reprit le verre des mains. "Je crois que vous avez assez bu, messire, trancha-t-elle en lui finissant son verre d’une traite. "Le vin risque de faire ressortir les effets secondaires de votre traitement."
Elle n’aurait peut-être pas dû ; après tout, elle n’avait rien avalé pour éponger l’alcool qu’elle s’enfilait par esprit de compétition. Si elle continuait sur cette voie, elle allait finir ronde comme une queue de pelle. Et elle préférait mourir dévorée par une vissepince plutôt que Corvo ne comprenne contre quel état d’ébriété elle tentait de lutter.

"Vous devriez déguerpir; si ce que vous dites à propos du régime des vissepinces est vrai, sachez que je n’ai rien mangé et que vous feriez un parfait méchoui, surtout après toute les herbes et l’huile dont je vous ai aspergé." Elle essuya une goutte huileuse qui coulait doucement le long de la clavicule de Corvo et la déposa sur sa langue. Vraiment, elle aurait fait une cuisinière hors paire, pensa-t-elle, en claquant la langue de satisfaction, roulant un regard prétendument affamé dans celui du prince.
Corvo Helemys
loyaliste

Corvo Helemys


Laëris
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— DE SANG
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— DE FER
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arabella :: alliée épieuse.
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elenwë :: soupirs d'une nuit.
miriel :: en chiens de faïence.
petrichor :: lierre étouffant.
— & D'OS
aldrich :: jeu de dupes.
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des tuniques droites et martiales, une armure légère pour les déplacements, et lourde pour les affrontements.

Parchemins : 180
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loyaliste

C’était comme de voir un tableau se décomposer. Comme si on avait mis sa peinture fraîche et magnifique sous une pluie diluvienne, et que tous ses pigments et ses coups de pinceau coulaient à l’unisson, formant un ravalement monstrueux et phénoménal. C’était ça, de voir le sang-froid de dame Petrichor disparaître. Monstrueux et phénoménal. Et d’une satisfaction que Corvo Helemys aurait eu du mal à décrire : parce qu’il préférait le vivre.

C’est bien là votre souci, messire, vous ne pouvez aller nulle part sans foutre le bazar autour de vous.Foutu et foutre se disputaient maintenant la première place, pour le plus grand bonheur du général dont le sourire s’élargissait à mesure qu’elle lui feulait ses insultes. “Un vrai sanglier…” À cette distance, il ne pouvait que voir son grand regard d’un bleu devenu noir, et respirer l’aigreur de son haleine où flottaient aussi les arômes du vin qu’ils se disputaient tour à tour. Ses mains s’accrochèrent au rebord de la table d’auscultation sur laquelle il continuait d’être assis, appliquant une pression supplémentaire à mesure que l’archiatre réduisait la distance et s’emportait. “Vous voyez ? Pas besoin de comparaison avec un être, certes monstrueux, mais doté d’un système linguistique complexe et d’une hiérarchie structurée. Pour vous, le porc est une image amplement suffisante.” Elle ponctua cela d’un sourire mièvre qui n’était pas sans rappeler ceux qu’il aimait étirer pour proférer des menaces, et quelque chose naquit, comme la fulgurance d’un orage, dans l’hypogastre du général : il eut terriblement envie d’elle.

Je crois que vous avez assez bu, messire.” Elle lui prit son gobelet et le termina, sous l’expression de moins en moins souriante et de plus en plus intense de Corvo. “Le vin risque de faire ressortir les effets secondaires de votre traitement. - Duquel vous parlez ? Vous m’avez fait boire je ne sais combien de fioles…” Et si ce détail aurait dû l’inquiéter, et cette question être dite avec autant de souci qu’il en fallait pour obtenir de la praticienne une réponse claire, il n’en fut rien : il n’était pas inquiet, et la seule chose qui ponctua son interrogation furent ses yeux, longuement braqués sur la bouche tordue de Petrichor. Ses lèvres d’habitude plutôt blêmes avaient rosi au contact renouvelé du vin. C’était charmant. “Vous devriez déguerpir; si ce que vous dites à propos du régime des vissepinces est vrai, sachez que je n’ai rien mangé et que vous feriez un parfait méchoui, surtout après toute les herbes et l’huile dont je vous ai aspergé.” Et là-dessus de goûter à la sauce dont elle l’avait enduit, avec des airs de croqueuse d’homme.

Corvo inspira longuement. Vin et vision lui faisaient à nouveau avoir le tournis. Ce n’était pas la première fois que Petrichor avait cet effet sur lui, mais la dernière remontait au moins à six saisons - lorsqu’elle avait vertement critiqué la favorite de son frère dans le creux de son oreille, un soir de banquet où elle s’était vêtue d’une toilette opalescente qui jurait avec le venin de sa langue. Il aurait pu la prendre à même la table, entre le rôti et le dindon farci.

Je le sais bien, que vous n’avez rien mangé.” Ce disant, le général étira sa nuque en avant, approchant plus encore du visage de l’archiatre. “J’ai dû avaler votre propre pâture, mâchée, et régurgitée.” Sa voix, devenue encore plus grave qu’elle ne l’était, ondulait dans l’air en y laissant son souffle qui soulevait les mèches blondes. “Vous êtes bien contente d’avoir un sanglier avec vous, avouez-le. Quel autre animal boufferait vos restes ?” Il lui ôta le mot de la bouche, figurativement à défaut de pouvoir le faire littéralement. “Mh, un porc, c’est vrai.” Son sourire revenait peu à peu, découvrant ses dents qu’il lui présentait maintenant sans danger - quoique. “Et vous n’avez jamais faim, ma dame ? Jamais envie de planter vos canines dans autre chose que votre aigreur ?” Ses yeux allaient et venaient entre les billes écarquillées de Petrichor et ses lèvres, sans que son demi-sourire provocateur ne s’effiloche jamais. “Ne me dites pas que vous manquez à ce point d’appétit…” Le bois craqua sous son poids et le basculement de son corps. Il ne savait pas ce qu'il espérait le plus ; la voir céder complètement à ses pulsions en lui foutant une gifle, ou la voir lui prouver qu'elle n'était pas un monstre de frigidité.
Petrichor Hedera
( ADMIN ) réformiste

Petrichor Hedera


Magriel
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( ADMIN ) réformiste

ça fantasme à balle

Corvo inspira longuement, comme s’il comptait vider de son oxygène l’exigu espace entre eux. Elle ignora pourquoi, mais Petrichor réalisa seulement à ce moment qu’elle se tenait debout entre les cuisses jetées de part et d’autre d’elle du général. En somme, s’il décidait de fermer les jambes, il pourrait l’écraser, à l’instar d’un piège à loup de chair. Cette pose négligée et pourtant si tendue lui rappela cette fois où elle le surprit, alangui dans un fauteuil au fond du boudoir où la famille impériale prenait l’habitude de venir fumer après le dîner. Elle se souvenait avec une clarté déconcertante de la fatigue repue de son allure, de ses bras poilus jetés en travers des accoudoirs en velours, ses bottes lustrées froissant un peu le tapis, nonchalamment étendues jusqu’au centre de la pièce. Le feu dans la cheminée faisait danser des étincelles oranges dans ses yeux d’argent. Elle ne comprit pas pourquoi elle se souvenait d’un détail aussi précis, qui eût nécessité qu’elle se trouvât autrement plus à sa proximité.
Ce soir-là, si le reste de la famille n’avait pas été là, elle se serait empressée de se mettre à califourchon sur lui.

"Je le sais bien, que vous n’avez rien mangé." Le regard de Petrichor remonta de son menton à ses yeux. Elle ramassa de nouveau sa main contre sa poitrine, où elle semblait serrer un collier de perles invisible. "J’ai dû avaler votre propre pâture, mâchée, et régurgitée." De nouveau, dans le court silence qu’il tapissait entre et autour d’eux, Petrichor observa sa bouche, pour y déceler sans doute un souvenir encore plus vif de l’incident, dont la mention eut l’effet d’un crochet planté dans sa poitrine qu’on tirait de nouveau à soi. Il n’eût pas été si déplacé que ça de la penser en train de s’imaginer elle-même macérant dans la salive de Corvo, la chair pressée entre ses dents voraces comme la pulpe d’un fruit acide.
"Vous êtes bien contente d’avoir un sanglier avec vous, avouez-le. Quel autre animal boufferait vos restes ? Petrichor rassembla les miettes de contenance qui s’effritait du rose de ses joues et du turquoise de son regard affamé : - Je ne vous ai pourtant rien demandé—" soupira-t-elle, à bout de souffle, aspirant le maigre air saturé jusque dans la bouche de Corvo. "Mh, un porc, c’est vrai. Et vous n’avez jamais faim, ma dame ? Jamais envie de planter vos canines dans autre chose que votre aigreur ? Petrichor rougit, et de fait put sortir de cette lascive hébétude, à laquelle elle se pendait comme aux lèvres de Corvo. Ne me dites pas que vous manquez à ce point d’appétit…"

Il y eut un vacarme, un froissement d’étoffe, le craquement du bois, et celui, plus organique, d’une échine qu’on penche vers l’avant. Petrichor retint sa respiration, tant la vision qui explosa dans son crâne fut vivace. Elle le vit, avec la déconcertante précision d’un fantasme qu’on accepte enfin, plonger sur elle, la débarrassant de son corsage et de ses jupes. Elle se vit, avec un embarras prude, soulevant ses jupons pour lui grimper dessus, comme les elfes sylvestres avaient grimpé aux arbres au matin des premiers jours. Elle le vit au-dessus et en-dessous d’elle, en elle même peut-être. Elle chassa cette torride chimère d’un discours autrement plus féroce. "Oh, monseigneur, mon appétit se porte comme un charme. Elle dut le quitter des yeux quelques instants pour rassembler ses mots. Ne vous êtes-vous jamais fait la réflexion qu’il y avait dans le jeun parfois autant de plaisir que dans la satiété ? Lorsque vous revenez de campagne, et que vous êtes affamé, ne gardez-vous pas un souvenir jouissif des dernières minutes, des dernières secondes vous séparant du festin que le château a préparé pour vous ? Lorsque les viandes sont à portée de bouche, les sauces à portée de vos doigts, que vos sens captent avec une acuité décuplée chaque son, chaque odeur, si bien que vous eûtes aussi bien pu ripailler par chacun des pores de votre peau." Elle ménagea un silence, qui lui permit de garder ses pieds sur le dallage, et ses fesses sous sa robe.

"Et de fait, lorsqu’enfin le festin pourra commencer, son regard apprécia la robustesse de ses épaules, non seulement je planterai mes crocs dans la chair, mais je ferai pitance des viscères montées en boudin. Elle ne se risqua pas à jeter son regard sur sa panse, doutant sinon de pouvoir garder davantage son sang-froid. Elle le remonta plutôt jusqu’à son scalp. Avec le pelage, je ferai rembourrer mes oreillers. Je polirai les griffes pour en sertir mes couteaux. Elle croisa du regard avec satisfaction les doigts crispés au bois de la table. S’il s’était réellement agi de sa grand-mère, elle se serait réveillée d’un tel attouchement. Puis, bifurquant plus naturellement entre les plis entre ses jambes, elle reprit : "Le contenu des bourses me serviraient de base pour un onguent qui soigne les ulcères. Quant au vit… Son regard bleu finit son parcours dans l’acier des iris de Corvo. Je l’enverrai au pucier le plus proche : il servira d’instrument de plaisir pour les filles de joie. Son visage se pencha sur la droite, donnant à ses plans une fausse candeur. Ou bien le jetterais-je simplement en pâture aux chiens. C’était à présent vers l’oreille gauche de Corvo qu’elle s’inclinait. Ou bien le garderais-je pour mon usage personnel."

Les secondes qui suivirent furent l’un des plus grands supplices qu’il eût été donné à Petrichor de subir. On ne pouvait même pas parler de silence, puisque le ahanement de sa respiration résonnait à l’intérieur de son crâne. Elle ne semblait même plus capable de bouger, en suspens à l’oreille de Corvo, craignant que le prochain mouvement ne la fasse céder, sans qu’elle sache exactement à quoi. A la faim. A la fin, peut-être.
C’est avec la difficulté d’une mouche dans du miel qu’elle se repositionna en face de lui. "Alors prenez garde, messire sanglier, le sourire avec lequel elle l’affrontait était fébrile, car lorsque j’en aurai fini avec vous, il ne restera absolument rien, pas même vos vieux os. Et, sans bouger d’un cheveu pourtant : alors foutez le camp, tant qu’il en est encore temps."
Corvo Helemys
loyaliste

Corvo Helemys


Laëris
Axé.e Harmonie
97%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
03%
propriétés magiques
   
âme
Keywords : i’m neither joking nor serious but another secret third thing ;; i will gladly choose violence ;; haunted by night, hunter by day ;; charming man with silver tongue, pearl teeth ;; not a saint but do i have to be ;; fuck therapy i’m becoming a knight ;; i’m so gifted: i can get drunk and do surgery on myself.
Aesthetics :
(ichorvo#1) i owe you a black eye and two kisses - Page 2 FQQRtDlf_o
+ + +
Spoiler:
Repérage : De retour à Dynacairn depuis quelques jours, à peine le temps de se poser qu'une nouvelle menace gronde déjà dans tout l'empire.
Origines : Laëris pure souche, le cyclone dans les veines et le sel dans ses sourires.
Allégeance : L'empire.
Faceclaim : Jon Hamm.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire :
x1 brise-aube (épée).
x1 pitié (amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur).
Liens :
— DE SANG
círyon :: frère maudit.
erika :: force fougueuse.
isabeau :: douceur trop fragile.
sylrosis :: bâtarde lyrique.
ysidor :: héritière des rages.
— DE FER
molech :: frère d'armes.
— DE SEL
arabella :: alliée épieuse.
declan :: poulain prometteur.
elenwë :: soupirs d'une nuit.
miriel :: en chiens de faïence.
petrichor :: lierre étouffant.
— & D'OS
aldrich :: jeu de dupes.
nomade :: hantise crasseuse.
Signes distinctifs :
un sourire qui ravage.
immense, le pas lourd et sûr.
couvert de cicatrices, les combats gravés dans la chair.
trois dents en or ; deux molaires pourries qu’il a fallu remplacer, une canine cassée qui luit quand il parle.
des tuniques droites et martiales, une armure légère pour les déplacements, et lourde pour les affrontements.

Parchemins : 180
Cristals d'étains : 2269
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: .exe
Pronoms: she/her.
Ecriture: nombre de mots variable, corvo parle en teal.
Triggers: ràs.
Warnings: guerre, morts, exécutions.
Crédits: self (av.)
Discord: dispo par mp.

loyaliste

cw: ivresse, mentions explicites.

Oh, monseigneur, mon appétit se porte comme un charme. Ne vous êtes-vous jamais fait la réflexion qu’il y avait dans le jeun parfois autant de plaisir que dans la satiété ?” Sans rompre sa posture, Corvo ramena vers lui ses maxillaires qu’il avait tendues comme on tend une offrande de chair ou de sang. Il comprit qu’elle ne céderait pas, ni à l’une, ni à l’autre, et cette défaite lui coûta un petit rictus qui souleva une lippe. Elle parlait de frustration à travers, encore, la vitre d’une métaphore ; et frustré il s’en trouva. “Lorsque vous revenez de campagne, et que vous êtes affamé, ne gardez-vous pas un souvenir jouissif des dernières minutes, des dernières secondes vous séparant du festin que le château a préparé pour vous ? Lorsque les viandes sont à portée de bouche, les sauces à portée de vos doigts, que vos sens captent avec une acuité décuplée chaque son, chaque odeur, si bien que vous eûtes aussi bien pu ripailler par chacun des pores de votre peau.” Il avait écouté son récit en silence, certes déçu mais happé par la justesse de son propos, s’imaginant au milieu de ses mots et des scènes qu’elle décrivait comme si elle avait eu le don de les lui faire revivre ; il se sentit saliver plus que de raison, déglutit bruyamment en ne lâchant pas du regard cette bouche qui parlait, parlait et parlait sans jamais l’embrasser ou lui cracher dessus.

Et de fait, lorsqu’enfin le festin pourra commencer, non seulement je planterai mes crocs dans la chair, mais je ferai pitance des viscères montées en boudin.” Ce qui fit hausser les sourcils chez le général, qui sortait à peine de sa touffeur pour en plonger dans un autre, plus macabre, où Petrichor s’invitait à présent. “Vous ?” remarqua-t-il, un air moqueur revenu se planter sur sa figure luisante de sueur et du gras que le mouchoir en soie n’avait pas su éponger. “Avec le pelage, je ferai rembourrer mes oreillers. Je polirai les griffes pour en sertir mes couteaux.” Corvo renifla, épaté et séduit malgré lui par l’imagerie cruelle qu’elle déployait à présent entre eux et qu’elle ne termina pas là. “Le contenu des bourses me serviraient de base pour un onguent qui soigne les ulcères. - Vous m’en direz tant…” Ils étaient à présent si près qu’il ne distinguait plus aucune distance, ni physique, ni morale, et tandis qu’elle se plaisait à monologuer, lui se plaisait à éplucher tous les détails qu’il ne pouvait pas voir lorsqu’elle le tenait en respect ; son blond était en vérité une procession de cheveux blancs au reflet plus ou moins doré, qu’elle faisait tenir sur son front à l’aide d’une texture légèrement satinée ; quelques ridules contournaient les commissures de ses lèvres, indiquant qu’elle avait plus ri dans sa très longue vie qu’il ne l’en soupçonnait être capable ; un grain de beauté piquait sa pommette droite sous les longues mèches qui lui tombaient toujours devant, si bien qu’il parut à son altesse en découvrir là et maintenait la présence, après vingt ans à côtoyer ce visage ; les innombrables bijoux qui ornaient ses oreilles les alourdissait aussi un peu, ce qui baissait la ligne de son regard et donnait une impression de gravité tout à fait hautaine à ses yeux.

Il les captura dans l’acier des siens au moment le plus opportun. “Quant au vit… Je l’enverrai au pucier le plus proche : il servira d’instrument de plaisir pour les filles de joie.” Un nouveau sourire, goguenard. “Quel souvenir vous leur offririez. Elles en seraient ravies. - Ou bien le jetterais-je simplement en pâture aux chiens. - Un gâchis… - Ou bien le garderais-je pour mon usage personnel.” Et le silence qu’il y eut alors ne résonna pas seulement dans le crâne de Petrichor, mais aussi dans la bouche du général qu’il garda légèrement ouverte et coite. Il y eut deux sentiments qui le traversèrent. Le premier était le retour brutal et étouffant du désir qui claquait dans son dos comme un fouet, réveillant tout dans ce corps pourtant imbibé de vin. Le second était celui de la victoire, qui revenait fièrement combler son regard avec lequel il la fixait si intensément.
Il avait gagné : elle avait avoué. Vingt ans qu’il se demandait s’il lui faisait le quelconque effet et en l’espace de quelques secondes le chemin de sa pensée, pourtant (délicieusement) infâme, l’avait trahie. “Alors prenez garde, messire sanglier, car lorsque j’en aurai fini avec vous, il ne restera absolument rien, pas même vos vieux os. Alors foutez le camp, tant qu’il en est encore temps.” Corvo réfléchissait souvent comme le militaire qu’il était. Il y avait des victoires, des défaites, et au milieu de tout cela, le combat. Il décida que celui de ce soir venait d’arriver à sa fin : tout particulièrement parce qu’il considérait l’avoir remporté.

Sa bouche se referma sur un nouveau sourire plein de dents, piqué d’une petite lueur dorée qui lui donnait encore aujourd’hui et ironiquement une allure de forban. Sa masse se laissa glisser de la planche d’auscultation, jusqu’à ce que les semelles de ses bottes retrouvent la solidité du dallage et qu’il se tienne à nouveau debout. Il avait regagné toute son immensité, qui l’obligeait à plier les cervicales s’il voulait continuer de regarder Petrichor droit dans les yeux. Quelques mèches noires picotées de cheveux blancs tombaient devant son large front, éparpillées là comme autant de piques plongeant vers l'ennemi. “Soit. Je fous le camp, ma dame,” reprit-il sans plus sourire, mais le regard perpétuellement narquois. Il avait appuyé sur ce mot qu’elle répétait à l’envi, autre signe flagrant qu’elle se laissait aller avec lui comme il avait la prétention de croire qu'elle ne se laissait aller avec nul autre. “Je ne voudrais pas que vous vous embrochiez par mégarde sur l’objet de vos fantasmes.” Son regard quitta brièvement le sien pour glisser plus bas, entre eux, là où son pantalon touchait manifestement ses jupons. Ce faisant, sa main se déplaça et vint récupérer le gobelet qu’elle lui avait séquestré, touchant là encore l’archiatre où ses doigts blafards crochetaient l’étain. L’acier était remonté pour retrouver la lagune. “Merci pour la leçon archiatre. Je vais aller méditer longuement dans mon lit à propos des bienfaits du jeun.” Il se voulait moqueur et l’était en partie, jouant excessivement sur la naïveté de son expression. L’autre partie commençait à expérimenter précisément ce que Petrichor avait décrit, cet état second qui précédait le festin, où tout était encore à imaginer : texture des mets, goût de la sauce, arôme des condiments et piquant des herbes. Il n’avait jamais été aussi proche de pouvoir enfin savourer cette garce au teint lunaire, et la frustration de s’être arrêté tout juste avant de s’en délecter le faisait planer presque autant que les herbes à fumer qu’elle leur préparait parfois.

Ses pulsions masculines furent tentées une dernière fois de saisir Petrichor et la renverser sur la table d’auscultation-qui-était-peut-être-sa-grande-tante, mais c’eût été déclarer forfait et gâcher sa victoire. Plutôt quoi il la contourna, retourna chercher son pichet de vin, et prit la direction de la porte qu’il rouvrit de sa main libre. “Faites de beaux rêves.” Son sourire revint enfin, immense et confiant sur la place qu’il y aurait. Lui était persuadé que sa nuit serait meilleure, puisque la magriel lui avait donné monts d’images avec lesquelles divertir ses songes, et quitta le cabinet plus jovial qu’il n’y était entré, le pas un peu chancelant et décidément ivre.
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