Libre | A la recherche de nouvelles plantes.

«A la recherche de nouvelles plantes.»

« Momo, je vais dans le jardin.  » Il me suit tout en me laissant un peu d’avance. Il sourit. Il est mon fidèle conseiller. Je l’apprécie beaucoup. Je marche pour aller dans le jardin de ma demeure. Cet espace vert est là pour me faire du bien. J’y vais lorsque je travaille trop. J’y dors même parfois. Je sais que cela ne peut guère lui faire plaisir. Mais il s’adapte. Les gardes devant la porte, un futon sur le sol avec une grosse couverture et me voilà là dans une pièce où personne ne s’attend à m’y trouver.

Marchant tranquillement. Je profite du soleil qui vient de faire son apparition. Levant la tête et fermant les yeux, je savoure sa douce chaleur sur mon visage. Je sais que je vais apprécier ce jardin. En tous les cas, je reprends ma route pour aller rejoindre mon jardin. Il y a un kiosque ou plutôt un petit bâtiment qui contient tout ce dont j’ai besoin pour jardiner.
Momo me suivant, il me sourit en voyant que je me précipite doucement mais surement vers mes pots de fleurs. « Madame, attention, vous allez tomber. » Glissant un petit peu, je me rattrape en faisant un pas sur le côté. Je lui dis en riant : « Momo, je ne vais pas tomber, puisque vous êtes là.  » Une phrase à double sens, il en a l’habitude. Il sait que je lui en dis souvent. Il me sourit, puis allant sentir un peu plus les fleurs, il regarde qu’elles vont tous biens.

« Alors, est-ce que les nouvelles graines ont poussée…  » J’ai retrouvé des nouvelles plantes qui peuvent servir de médicaments ou des poisons…Je sais que ce n’est pas toujours une bonne idée, mais j’ai découverts ces plantes, je vais en avoir besoin pour des futurs remèdes. Tandis que je cultive mes plantes, j’entends mon majordome s’énerver. « NON ! NON ! Madame ne veut voir personne ! » Je l’écoute s’agiter. Il  a du essayer de le faire poliment, mais il a crié pour me prévenir.

Cachant mes nouvelles plantes, je sors de ma petite maison. Je vois une personne devant moi. Je ne m’attendais pas à la voir. Néanmoins, je dis d’un ton calme mais ferme : « Vous n’écoutez pas mon majordome à ce que je vois. Savez-vous qu’il n’est pas acceptable d’avoir un tel comportement ? Que me voulez-vous ? Expliquez-vous tout de suite.  » Je croise les bras, puis, je patiente tout en ayant la réponse à ma question.