la lumière qui rallume l'aube, les âmes qui crient à l'aide.

med-fan avatars réels

Le forum prend place dans un univers médiéval inventé, avec des inspirations diverses (lotr, bottero, hobb, got, witcher..).
Présence de discriminations raciales dans un contexte aux diverses magies.

Forum type JDR.
Ouvre la porte
Laisse l'imagination entrer en toi.
Le panneau d'or

15.06.24

Nouvelle maj de 9th moon, castle's home. Venez découvrir les new et commenter dans ce sujet.

01.06.24

Recensement de 9th.

17.05.24

Maj 3 flowers bloom.

19.04.24

Maj 2 night's falling.

15.04.24

Venez découvrir les défis d'écriture - défi l'Autre et défi Chaos

29.03.24

C'est l'ouverture de 9th moon. Bienvenue.

25.03.24

C'est le jour J de la pré-ouverture. Merci à tous·tes les chatons

31.08.23

lancement du projet, du tumblr le 13.01.24 et le discord le 20.01
( ouvrez la neuvième porte )
Limites sans cesse repoussées, plaisir infini, - écriture.    
Infos générales Pas de minimum de lignes ni de rp demandés. (x) Gameplay à votre convenance : TNM peut être un forum rpg med-fan smooth, ou vous pouvez profiter du gameplay similaire à celui d'un JDR, avec quêtes et objets à gagner, inventaire et capacités. (x) Pas d'initiale dans les pseudos. (x) Système de staff collaboratif et d'auto-gestion. (x) Attention portée sur les tw
Syn
Syn Bates, morghulis
( profil / mp ) Présente.
Nelis
Nelis Aurdoza, E.
( profil / mp ) Présente.
Staff
Staff collaboratif
( en savoir plus )
( the ninth moon )
An 1268, empire d'Atalan, saison de l'Astre, Lyfari
Fragile équilibre entre chaos et mélodie ;; lutte orageuse et sans pitié entre diverses aspirations ;; magies de races dissemblables et multitude d'éclairs dans la pénombre.
découvrir le contexte entier.
tw : discriminations de race, génocides, guerre et luttes politiques insidieuses.
Navigation, clique ( + )
Lire le règlement ; découvrir les annexes et le bottin ; fureter dans la banque des prodiges et réserver un poste. S'émerveiller devant le registre et rejoindre le discord de 9th moon.
Promouvoir TNM
Custom Slider
Quêtes secondaires système de jdr
Venez vous inscrire dans le sujet des quêtes annexes, afin de vivre des aventures incroyables, gagner des cristals d'étains très précieux à Atalan, tisser de nouveaux liens avec des partenaires choisi·es au hasard. Êtes-vous prêt·es à subir les conséquences de vos actions et de vos choix ?
Quête principale et dans les ombres...
découvrir le chapitre 01 - intrigue de groupe
Les rumeurs avaient enflé ces derniers mois; toutes, porteuses de terribles nouvelles et pourtant, elles n'étaient restées que rumeurs, quelques temps. Affolant les femmes dans leurs chaumières, fronçant les sourcils des autorités qui se regardaient et en silence, espéraient que ce n'était rien de plus. Qu'une rumeur.
Mais de chuchotements, elle était devenue cris et hurlements, elle était devenue terreur s'instillant partout dans l'empire.
Quête annexe - La porte de l'Autre.
www. La porte de l'autre - Le but de ce défi d'écriture est de faire connaissance, de prendre le visage d'un autre membre et donc personnage du forum. L'objectif est d'écrire comme si vous étiez le personnage, vous avez une absolue liberté du contexte (bagarre contre un monstre du bestiaire, rêve / cauchemar dudit personnage, déroulé d'une journée lambda...).
Quête annexe - Le chaos qui frappe
www. Le chaos qui frappe - Vous ne vous étiez éloigné·e que de quelques mètres, une vingtaine tout au plus, suivant ce parfum, cette lueur, ou quelle que fut la raison de cette échappée sauvage. Et ç'avait été trop, malheureusement. Campée devant vous, le regard fier, l'aura menaçant, la créature avait poussé un grognement ne pouvant signifier qu'une seule chose ; le plaisir qu'elle aurait à vous dévorer lentement.
Moze, archonte, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Otis ) chambellan du diamant, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Astre ) Conseiller·e, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Orages ) Sentinelle, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Dryade ) Guérisseur·se, Fiel.
( voir le poste vacant )
( Cinder ) Braise d'Eben , Fiel.
( voir le poste vacant )
( Edyrm ) Immortel·le, Magriel.
( voir le poste vacant )
( Camélia ) Sylvain, Magriel.
( voir le poste vacant )
Rôles
Les rôles en attente de joueur·se
( la banque des rôles )
Le Deal du moment : -50%
Ampli Home Cinema Denon AVR-X1700H à 399€
Voir le deal
399 €


Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent

Kylin
neutre

Kylin


Syràn
Axé.e Chaos
08%
propriétés magiques
90%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : chaotic good ; indépendante ; libre ;; mystérieuse ;; louve indomptée ;; orpheline terrorisée ; âme en dérive ;; défenseuse des démuni.e.s ;; mercenaire ; caméléon de la rue
Aesthetics :
Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent A37XqJKe_o

m o o n
&
s ct a r s

Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent Dff4b705aaca3d334b159f7ef569c64d950a168c
Repérage : Sur les toits de la ville ¤ derrière toi ¤ dans ses draps ¤ ombre parmi les ombres
Origines : syràn ¤ mot qui n'a pas forcément de sens pour elle, mais qu'elle tant à respecter. Il n'y a qu'une Voie où s'engager.
Allégeance : A elle même.
Faceclaim : Zhenya Katava, (c) alcuna licenza.
Evolution : Rang (( primitif ))
Inventaire : cendre x dague
cuir lamellaire x armure légère
la Pitié x amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur
anneau d'Emeraude x accentue les propriétés physiques
figer le temps grâce au chant
Pouvoir : griffes au bout des ongles ¤ greffe heureuse
Liens : Ory x l'amour du passé
Iris x celle qui a vu son apprentissage
Declan x un client, un mari, des problèmes ?
Cathàn x un vieux loup sympathique
Adall x petite soeur
Altaïr x relation pérenne, relation sereine
Signes distinctifs : Cicatrices multiples, sur les bras, les jambes. Une balafre le long de son omoplate gauche, reste d'un coup de poignard passé trop près.
Parchemins : 336
Cristals d'étains : 272
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: odaya ochaven.
Pronoms: elle
Ecriture: Dispo fluctuante, compter 1 rp/mois. J'écris à la troisième personne généralement. Courte ou petite réponse, les deux me vont. Couleur dialogue : #669966
Triggers: J'ai peu de triggers, et le système mis en place sur le forum me va parfaitement.
Warnings: Parenticide, violences physiques, sexuelles, meurtres, prostitutions font mon personnage.
Crédits: alcuna licenza.
Discord: vous pouvez me le demander en mp

neutre

@Declan Haveron & @Kylin
le problème avec les clients, c'est qu'on les oublie
tw : à voir en fonction du rp


Kylin était, une nouvelle fois, invitée à une soirée dansante. Une soirée dans laquelle elle estimait ne pas vraiment avoir sa place. Pas qu’elle ne s’y sente pas légitime ou méritante, elle savait très bien les raisons qui poussaient certaines personnes à l’inviter dans ces bars, mais elle ne s’y sentait pas chez elle. Déjà, la tenue faisait beaucoup, être obligée de porter une robe, de porter des bijoux, de donner un genre et une façon aussi guindée était un effort constant. Son armure légère, souple, en cuir, qui l’accompagnait dans son quotidien, lui manquait atrocement. Son corset, bien que léger, bien que peu serré, lui donnait des bouffées de chaleur. Sa robe, bien que légère, fluide, et n’empêchant quasiment aucun de ses mouvements avait un problème majeur : elle était encore sur son corps. C’était vraiment une situation déplaisante la cour. Des gens partout, persuadés de vous connaître ; évidemment, vous ne seriez pas là si vous étiez personne, ou pire, quelqu’un.e du bas peuple. Toujours sourire, faire des hochements de tête, des bruits de gorge, bref, Kylin n’aimait pas les mondanités.
Elle avait particulièrement bien apprécié le moment passé avec la dame à qui elle avait rendu visite et, sa bourse particulièrement remplie était aussi un motif d’amusement. Pour autant, elle ne voulait pas rester dans cet espace plus longtemps. Sa mission avait été accomplie, elle avait suffisamment pour partir quelques jours à dos de cheval, retrouver ses bonnes habitudes et moins, beaucoup moins, de population. Sauf que voilà, elle ne pouvait pas quitter comme ça une soirée mondaine, alors qu’elle n’était arrivée pas si longtemps que ça. De plus, elle ne pouvait pas prendre le risque qu’on l’a vu s’éclipser, puis partir. Sa sécurité, et celle de la personne avec qui elle avait passé un sympathique moment, importait. Alors elle passait le temps, discutant avec certain.e.s curieux.euse.s qui venaient échanger avec elle. Chose somme toute simple ; il suffisait de leur faire parler d’eux, de leur vie et toujours être d’accord. La plupart du temps ça suffisait et le temps passait. Lentement, certes, mais au moins elle n’était pas debout au fond d’une salle remplie de bourgeois, à ne rien faire.

S’excusant du jeune homme qui était venu lui demander une danse, elle s’éclipsa dans le couloir, direction un balcon, ou un petit endroit aéré. Elle avait décidemment besoin de prendre l’air. Dire qu’elle n’était arrivée en ville que quelques heures plus tôt, après des mois de voyages à travers l’Empire. Et, déjà, elle n’attendait qu’une chose : remonter en selle. Certes, voyager n’était pas toujours le plus agréable, il y avait souvent beaucoup d’imprévus, un temps pas forcément au rendez-vous, des difficultés à trouver du travail et, surtout, un confort vraiment questionnable. Et pourtant, Kylin n’avait connu que ça quasiment toute sa vie. Elle appréciait son quotidien et ses habitudes. Comme son silence, l’absence de questions constantes, ou l’absence de personnes tentant de lui soutirer des informations pour cultiver les ragots et les potins de la cour. En fait, elle tenait à sa tranquillité, à ses habitudes, même si elles n’étaient pas grandiloquentes, même si beaucoup n’apprécierait pas son rythme de vie, Kylin, elle, l’appréciait. Alors pourquoi être revenue en terre habitée ? Pour une raison somme toute simple : l’argent ne tombait pas encore du ciel. Elle aimait sa liberté, mais elle aimait surtout ne dépendre de personne et, il fallait avouer qu’elle avait trouvé quelques astuces pour toucher rapidement suffisamment de cristals d’étain pour ne pas avoir à faire tout, et surtout, n’importe quoi. Elle prit une grande inspiration, ferma les yeux un instant, profitant du frais sur son visage et du calme qu’il régnait sur le balcon. Elle savait qu’elle ne pouvait pas rester éternellement, alors elle fit demi-tour et entreprit de retourner dans le couloir, pour pouvoir tranquillement s’excuser. Elle devait avoir tenu le temps suffisant pour se faire oublier et être, désormais, un détail dans le paysage. Alors qu’elle avançait sur le balcon, elle balaya les environs du regard et, dans le coin du couloir, un visage attira son attention. Elle ne savait plus trop d’où elle connaissait l’homme qu’elle avait entrevu. Il avait un regard bleu acier, particulier, elle était sûr de l’avoir déjà croisé, mais où ? Perdue dans ses réflexions, elle avança d’un pas chaloupé vers la salle de réception. Croisant l’hôte de la soirée, elle fit une jolie révérence, s’arrêta quelques instants pour échanger des politesses et, sans qu’on lui demande son reste, s’éloigna du lieu des festivités.
Sans inquiéter les foules, en toute discrétion, elle s’excusa auprès des personnes qu’elle croisait. Sourire de modestie sur le visage, excuses bien trouvées, habitude rôdée. Elle savait se rendre invisible et parfaire le camouflage. Ses cheveux, bien coiffés ne ressemblaient pas à sa crinière habituelle, ni à sa tenue, ni à son port de tête altier. Seule sa démarche pouvait indiquer qu’elle n’était pas une simple courtisane et elle ne s’en cachait pas. Il aurait été trop difficile de faire croire qu’elle n’était pas douée dans le combat, elle qui ne faisait quasiment que ça de son quotidien. C’est ainsi que sans éveiller les soupçons, elle quitta l’appartement dans lequel elle avait passé une majeure partie de sa soirée. Dans sa bourse, elle vérifia son passe-droit et la lettre signée d’une élégante main, qui prouvait son droit à se trouver au Palais. Refermant d’un geste discret et sûr sa bourse, elle fit encore quelque pas, tourna dans quelques couloirs, avant de choisir un petit couloir, discret, par lequel elle était arrivée. C'est alors qu’un élégant homme s'arrêta sur son chemin. Elle le salua d'un hochement de tête respectueux. « Puis je vous être utile ? » C’était le même homme qu’elle avait croisé, elle en était certaine. Ses yeux, perçants, lui était familier, mais impossible de remettre le contexte dans lequel elle avait pu le rencontrer. Il n’avait pas dû la marquer.

Invité
Invité

Anonymous


   
âme
feu
lune

Invité

Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent
ft.    @Kylin   

Beware the fury of a patient man.
There is no exquisite beauty… without some strangeness in the proportion.


Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent Bal

Il y avait dans les diverses activités de la cour une gamme de plaisirs et d'aspirations qui captivaient ce jeune homme, au détour de leurs arômes différents. Les réunions protocolaires du Conseil éveillaient ses sens avec le piquant des épices exotiques qui chatouillent le palais, tandis que les heures passées à scruter les chiffres de la trésorerie avaient un goût fumé, rappelant le feu de la décision et de la prudence financière. Quant aux bals somptueux, ils exhalaient un parfum sucré mêlé de jeunes filles fraîches et de fleurs enivrantes, chaque danse une symphonie de mouvements gracieux et de murmures d'intrigues.

Un sourire malin effleurait la commissure de ses lèvres à la simple pensée que les jeux de cette soirée seraient tissés de soie et de conversations subtiles. Pour certains, ces frivoles divertissements représentaient un écueil dans la mer des affaires urgentes. Pour le jeune héritier, cependant, ces moments apparentés à la légèreté dissimulaient des opportunités complexes et cruciales. L'alcool déliant les langues, l'épuisement des danses dictant l'urgence des requêtes, et les femmes... Ces joyaux vivants, conscientes de leur charme et de leur influence, savaient manier l'art de la cour avec une grâce aiguisée.

Chaque soirée mondaine, pour Declan, ne se limitait pas à une simple célébration de l'élégance et du faste. C'était un théâtre où se jouait la diplomatie du pouvoir, où chaque geste, chaque mot prononcé, chaque regard échangé pouvait influencer le cours des alliances et des rivalités au sein de la noblesse.

Comme à son habitude, il s'était paré de ses somptueux atours, chaque pièce ajustée avec une précision exquise pour épouser les lignes de son corps élancé. Une fine chemise blanche, d'une douceur soyeuse contre sa peau, servait de toile immaculée sur laquelle se déployait un doublet aux nuances turquoise, richement brodé de motifs dorés et délicatement orné de boutons étincelants. La coupe impeccable du doublet accentuait sa silhouette, chaque détail pensé pour captiver le regard et imposer sa présence.

Il incarnait l'élégance et le raffinement de la cour, la quintessence d'une toilette protocolaire parfaite pour ces soirées où le moindre faux pas vestimentaire pouvait être scruté et commenté. Les plis de ses hauts-de-chausses en velours sombre, assortis à son pourpoint brodé, ajoutaient une touche de noblesse à son allure.

Declan portait l'air et la chanson, un parfait cavalier de la noblesse, chaque mouvement mesuré et empreint de grâce. Son allure impeccable était son armure, lui permettant de naviguer avec aisance et autorité dans l'océan de regards et de murmures. Ce soir, il était prêt à plonger dans le tumulte feutré des intrigues et des plaisirs, à savourer chaque instant de ces rencontres où les apparences régnaient en maîtres.



Tout à fait à l'aise au milieu du troupeau que représentaient les convives de cette délicieuse soirée, l’Haveron tenait une coupe avec une maîtrise impeccable, combinant fermeté et délicatesse. Son regard perçait l'assemblée avec une aisance souveraine, se délectant des éclats de rire et des murmures feutrés qui dansaient autour de lui. De temps à autre, il laissait son attention dériver vers sa délicieuse épouse. Il observait chacun de ses mouvements, scrutant la grâce avec laquelle elle se déplaçait et interagissait avec les nobles présents, s'assurant ainsi de sa prestance irréprochable.

Il ne se lassait jamais de contempler cette créature aux cheveux d'or, dont le maintien et les manières raffinées le rendaient secrètement fier. Ses qualités éblouissantes et son allure captivante semblaient rejaillir sur lui, leur union rehaussant mutuellement leurs statures respectives. Elle incarnait la perfection mondaine, une émanation de grâce et de dignité, et il trouvait un certain plaisir à se laisser ensorceler par sa présence.

Bien qu’il ne l'avouera jamais.
Jamais.

Peut-être était-ce simplement parce que ses qualités reflétaient inexorablement sur lui, au vu de leur union. Oui, peut-être était-ce cela. Pourtant, en ce moment, quelque chose d'autre attirait son attention. Un éclat de brun dans la foule. Il cligna des yeux par deux fois pour s'en assurer, sentant sa mâchoire se serrer instinctivement. Une belle brune, peut-être Arabella? Non… Pour cacher son trouble, il porta la coupe à ses lèvres, avalant une lampée de sa boisson dans un discret claquement de la langue, espérant dissimuler l'impact de cette apparition fugace sur son calme extérieur.

À cet instant, l’amusement qui avait imprégné sa journée se transforma en une ombre dansante devant ses iris. Il l'observait, la fixait même, chaque mouvement capturé par l'œil acéré d'un prédateur. Lorsqu'elle se courbait pour offrir ses salutations, il remarquait le manque de finesse dans ses courbettes. Parée d’une robe somptueuse et d’un corset délicat, ses atours n'étaient cependant pas à la hauteur de la perfection exigée par leur rang.

Ses sourires, sa chevelure… Il dévorait son portrait à distance, effleurant sa lèvre de sa langue, un instant, sous une attention féline et mauvaise. La curiosité mêlée à une pointe de mépris le poussait à détailler chaque aspect de sa personne, cherchant des failles et des indices. Qui était-elle donc, cette intrigante silhouette, et plus encore, pourquoi l’embarrassait-elle tant?

Il pouvait sentir une tension sourde monter en lui, une irritation qu’il avait du mal à contenir. Cette inconnue semblait troubler l'équilibre soigneusement maintenu de la soirée, son imperfection étant une note discordante dans l'harmonie orchestrée de la cour. Les questions se bousculaient dans son esprit, chacune plus pressante que la précédente. Declan, d'habitude maître de lui-même, se trouvait soudainement déstabilisé par cette présence inattendue et déconcertante.

Et la voilà qui s’éclipse.

Ni d’une, ni de deux, l’Haveron déposa la coupe à peine entamée sur l’une des petites tables soigneusement drapées, puis se faufila habilement entre les convives pour suivre le pas de ce trouble sur deux pattes. Ses mirettes ne la quittaient plus, pas même à l’intérieur de la salle. Sa connaissance des couloirs et des appartements prit le dessus de son intellect, et bien qu’il soit pressé, il prenait le temps d’incliner la tête en une salutation lorsqu’il croisait le chemin de quelqu’un, avant de quitter le pas de l’intrus pour prendre un autre chemin qui saurait l’amener devant elle au détour du couloir.

Ses pas martelaient délicatement le sol tandis qu’il plissait le regard en serrant les doigts, preuve du trouble instauré en son fort intérieur. Chaque inclinaison de tête, chaque sourire poli dissimulait une tension croissante, une détermination à découvrir l’identité de cette inconnue qui perturbait son univers à ce moment précis. Il sentait son cœur battre plus fort, l'adrénaline monter, mais il maîtrisait chaque mouvement avec une précision presque instinctive. La proie, cette fois, était humaine, et l'enjeu bien plus personnel.

Au détour d’un couloir, il anticipa son apparition, ses pas ralentissant à mesure qu'il s’approchait du point de rencontre. Il savait qu’il ne pouvait pas se permettre de montrer son agitation. Chaque geste devait rester calculé, chaque regard mesuré. Lorsqu’elle apparut enfin devant lui, il prit une inspiration discrète, prêt à déployer tout son charme et sa ruse pour découvrir ce qui se cachait derrière cette énigme manifestation.

« Puis je vous être utile ? » avait-elle dit de ce timbre délicat, cette combinaison de voix cristalline et légère. Son arcade sourcilière se souleva discrètement et il la reconnut enfin - sous ses airs et ses parures. Il laissa son regard perçant couler le long de sa silhouette sans gêne, traçant chacune de ses courbes sur lesquelles il s’attarda un peu trop longtemps, jusqu’à revenir sur ce minois qui lui faisait face.

Un coup d’œil rapide derrière elle, puis derrière lui afin de s’assurer que personne n’était en vue, et un mouvement brusque s'élança en direction de la jeune femme pour refermer une poigne solide sur son bras. Ses doigts, fermes et autoritaires, encerclaient la délicatesse de son poignet, forçant son attention en sa direction et cherchant à l’attirer vers lui. Il fit un pas de côté, profitant de la surprise de son emprise pour la tirer dans l’embrasure du corridor adjacent à celui où ils se trouvaient.

L'obscurité relative du passage ajoutait une intimité imposée à la situation. Declan tentait de presser la jeune femme contre le mur, son regard perçant ne quittant pas le sien, une lueur d’interrogation et de détermination dans ses yeux sombres. Une jambe s’enroula légèrement autour des siennes, un geste calculé pour restreindre ses mouvements. « Que faites-vous ici ? » murmura-t-il d'une voix grave, chaque mot pesant et chargé d’une autorité indiscutable, ses doigts se resserrant un peu plus sur son poignet.

« Non pas que votre délicieuse présence ne soit un amusement à la hauteur de cette soirée... Mais je crains que l’usure de votre composition n’entacherait les draps de mes semblables. Et ce, malgré votre élégance vestimentaire. » Ces mots, lourds de gravité, étaient croqués d’un certain amusement malveillant. Il les détourna d’un sourire carnassier, laissant entrevoir la blancheur éclatante de ses dents, un contraste saisissant avec la pénombre environnante.

Sa proximité imposait une présence menaçante, une ombre tangible dans l'obscurité du passage. Il prit son temps pour dominer la situation, son sourire fauve et une lueur sombre brûlant dans ses yeux perçants. « Devrais-je appeler les gardes ? À moins que vous n'ayez une raison valable de vous trouver ici... » La question flottait entre eux, chargée de menace et de sous-entendus, tandis qu'il savourait chaque instant du pouvoir qu'il exerçait. Ses yeux ne déviaient pas des siens, sa main libre se rapprochant lentement de celle qui retenait fermement une bourse en cuir, osant jusqu’à l’effleurer.
« Expliquez-vous. »

Alors qu'il aurait préféré être le maître d'une intrigue discrète, il devait se rendre à l'évidence : le prédateur en lui avait dévoilé ses crocs. Ce souvenir réveillait en lui une sensation familière, teintée de danger et de ferveur.




Cristals réclamé minihrt
Kylin
neutre

Kylin


Syràn
Axé.e Chaos
08%
propriétés magiques
90%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : chaotic good ; indépendante ; libre ;; mystérieuse ;; louve indomptée ;; orpheline terrorisée ; âme en dérive ;; défenseuse des démuni.e.s ;; mercenaire ; caméléon de la rue
Aesthetics :
Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent A37XqJKe_o

m o o n
&
s ct a r s

Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent Dff4b705aaca3d334b159f7ef569c64d950a168c
Repérage : Sur les toits de la ville ¤ derrière toi ¤ dans ses draps ¤ ombre parmi les ombres
Origines : syràn ¤ mot qui n'a pas forcément de sens pour elle, mais qu'elle tant à respecter. Il n'y a qu'une Voie où s'engager.
Allégeance : A elle même.
Faceclaim : Zhenya Katava, (c) alcuna licenza.
Evolution : Rang (( primitif ))
Inventaire : cendre x dague
cuir lamellaire x armure légère
la Pitié x amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur
anneau d'Emeraude x accentue les propriétés physiques
figer le temps grâce au chant
Pouvoir : griffes au bout des ongles ¤ greffe heureuse
Liens : Ory x l'amour du passé
Iris x celle qui a vu son apprentissage
Declan x un client, un mari, des problèmes ?
Cathàn x un vieux loup sympathique
Adall x petite soeur
Altaïr x relation pérenne, relation sereine
Signes distinctifs : Cicatrices multiples, sur les bras, les jambes. Une balafre le long de son omoplate gauche, reste d'un coup de poignard passé trop près.
Parchemins : 336
Cristals d'étains : 272
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: odaya ochaven.
Pronoms: elle
Ecriture: Dispo fluctuante, compter 1 rp/mois. J'écris à la troisième personne généralement. Courte ou petite réponse, les deux me vont. Couleur dialogue : #669966
Triggers: J'ai peu de triggers, et le système mis en place sur le forum me va parfaitement.
Warnings: Parenticide, violences physiques, sexuelles, meurtres, prostitutions font mon personnage.
Crédits: alcuna licenza.
Discord: vous pouvez me le demander en mp

neutre

@Declan Haveron & @Kylin
le problème avec les clients, c'est qu'on les oublie
tw : à voir en fonction du rp


« Que faites-vous ici ? » Elle se retint fermement de rouler les yeux au ciel. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Pourquoi fallait-il toujours que les hommes, spécifiquement, se mêlent de tout et surtout de ce qui ne les regardait pas ? C’est assez surprenant de voir le culot dont ils peuvent faire preuve, et ce d’autant plus quand elle se retrouve nez à nez avec eux, engagée par leur femme éplorée. Bien que le sujet soit ici différent, Kylin n’appréciait pas l’égo qu’elle percevait de ce dernier. Et, surtout, elle se demandait bien ce qu’il avait à regarder son corps comme s’il le connaissait.
Comme s’il le connaissait.
Cette phrase résonna dans ses pensées. Et si ? Et si, c’était finalement le cas ? Se pourrait-il que… ? Elle essaya de retrouver dans ses pensées, si elle avait pu croiser la route de cet homme, et si oui, à quelles occasions. Oh, s’il était encore sur ses pieds, c’est probablement dans l’autre possibilité, elle ne fréquentait la cour qu’à deux occasions : soit pour les supprimer de la planète, soit pour quelques galipettes payées. Il devait donc faire partie de la deuxième catégorie, puisqu’il semblait encore avoir sa tête sur son torse. Embêtant, de ne pas remettre le visage de cet homme, bien que peu surprenant. « Non pas que votre délicieuse présence ne soit un amusement à la hauteur de cette soirée... Mais je crains que l’usure de votre composition n'entache les draps de mes semblables. Et ce, malgré votre élégance vestimentaire. » Elle ne put, cette fois, s’empêcher de lever un sourcil, surprise par le culot dont il faisait preuve. Elle laissa ses yeux verts se perdre dans les siens, légèrement saupoudré du mépris fugace dont elle savait faire preuve, avant de se contenter d’un langoureux regard. Il voulait jouer ? Elle aimait bien jouer, jusqu’à ce que, comme le félin qu’elle savait être, elle se lasse de sa proie.

Avant même de prononcer le moindre mot, elle profita de la proximité qu’il mettait en place pour approcher son bassin, monter son pubis contre son anatomie masculine, défaire prestement et rapidement ses jambes de sa supposée emprise. Pendant ce temps, ses mains glissèrent sur sa tenue, douces, sauvages, lancinantes, tout en prenant appui avec son dos contre le mur sur lequel il l’avait plaqué. Ses jambes montèrent jusqu’à son bassin et, sans qu’il ne s’en rendit compte, la voilà bien accrochée à ses hanches, les poignets derrière son crâne. « Ma délicieuse présence, n’est-ce pas ? » Elle laissa tomber ses yeux sur sa personne, ses lèvres dessinant un sourire certain, pendant qu’elle plongeait son regard dans ses yeux. « En voilà un très joli compliment, mais comment pourrais-je entacher l’un de semblables ? » Elle pencha la tête sur le côté, ne se soucia pas de sa main qui s’aventurait sur sa bourse. Qu’il essaye donc de l’ouvrir, pour voir, elle avait toujours adoré les jeux de rapidité. « Devrais-je appeler les gardes ? À moins que vous n'ayez une raison valable de vous trouver ici... » Un éclat de rire cristallin retentit dans les airs, pendant que ses jambes enserraient un peu plus fort les hanches de ce charmant inconnu pas si inconnu. « Je ne crois pas me souvenir que vous aimiez partager les prestations que vous payez, non ? » Répondit-elle. « Expliquez-vous. » Elle haussa les sourcils puis s’appuya un peu plus fort contre le mur, laissant ses bras retomber contre son torse. Ses mains, posées sur les dernières étaient à portée de tout ce dont elle avait besoin pour se défendre et, s’il cherchait trop, les lames cachées dans ses dessous finiraient pas très loin de ses bijoux de famille. Kylin était d’ailleurs certaine qu’il serait le plus perdant dans cette histoire.

« Très cher, je ne sais pas ce qu’il vous prend de me courtiser de la sorte, mais je doute que votre Dame apprécierait de l’apprendre. » Son ton était celui d’une simple discussion, elle n’avait aucunement envie de se battre avec lui, de le menacer ou d’inquiéter sa position (quelle qu’elle soit). Toujours est-il, qu’il était intéressant de voir qu’il s’en prenait, aussi fortement, à une jeune femme qu’il n’avait du voir qu’une fois. Enfin, c’est ce qu’elle pensait car, apparemment, il ne lui avait pas du tout fait forte impression. A vrai dire, il y avait peu d’hommes qui lui faisaient de fortes impressions et encore moins quand elle les fréquentait pour remplir sa bourse. Leurs Dames par contre, c’était une toute autre histoire ! Enfin, il fallait qu’elle retrouve le pourquoi du comment ils en étaient arrivé.e.s là. Que s’est-il passé ? Était-il venu pour une raison particulière ? Ce n’était pas un régulier, mais elle avait dû lui laisser une forte impression, ou n’être que la seule (?) de sa profession, pour qu’il soit aussi sûr de lui. Il y avait toujours une chance qu’il se soit trompé de visage, mais elle en doutait fortement. Elle savait qu’il n’aurait pas prit le risque de finir collé-serré avec une femme inconnue, dans les couloirs du palais, alors qu’une fête battait son plein, s’il nétait pas sûr de lui. Donc, ils se connaissaient. Et il avait souvenir de leur entrevue. Bon, elle faisait très bien son travail (elle aimait aussi beaucoup l’argent que ça lui rapportait), mais de là à ne pas apprécier sa venue, c’était intéressant. Se pourrait-il qu’elle mette réellement sa réputation en danger en étant sur place ? Peut-être qu’elle allait pouvoir se sortir de la situation à l’aide, soit de son charme légendaire, soit d’un prix plus ou moins honnête. « Comme vous, j’étais invitée à une soirée fort appréciable et, comme vous, j’ai jugé qu’il était temps pour moi de rentrer. »

Elle n’avait pas du tout envie de s’éterniser et, elle savait que plus longtemps ils passaient du temps à en discuter, plus ils risquaient de tomber sur quelqu’un. Autant elle n’avait pas peur de s’enfuir de ce château, autant elle n’avait pas envie de mettre un petit noble en colère parce qu’il avait été vu en sa compagnie. Il fallait donc une idée pour les sortir, tous les deux, de ce couloir. « Vous désirez m’accompagner ? » Et qui sait, cette idée pouvait être agréable pour tous les deux, ou en tout cas, lui faire passer le temps. S'il était si sûr de la connaître, autant profiter de la situation autant qu'elle le pouvait. Le temps, elle l'espérait, de s'assurer de retrouver d'où ils se connaissaient.
Invité
Invité

Anonymous


   
âme
feu
lune

Invité

Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent
ft.  @Kylin  

Beware the fury of a patient man.
There is no exquisite beauty… without some strangeness in the proportion.

Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent 11 Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent 12
Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent Ligne

Alors que son regard d’un bleu acier se plongeait sans détour dans le vert émeraude de cette fascinante créature, le jeune héritier rapprocha un peu plus son corps du sien. D'un geste fluide, il redressa l’un de ses bras et l'appuya contre le mur pour y prendre appui, tandis que la pointe de ses doigts bagués glissait sur les mèches brunes de la jeune femme. Par instants, il se surprenait à humer son parfum, une fragrance enivrante qui faisait naître un sourire malveillant à la commissure de ses lèvres. Il se souvenait d’elle, n’ayant rien oublié de cette rencontre. Comme de toutes les femmes qu’il avait courtisées, elle demeurait gravée dans sa mémoire, mais celle-ci était différente, plus qu’une simple évasion. Elle possédait cette lueur maligne dans les yeux, cet aura féroce qui sied aux fauves de ce monde. Et cela lui plaisait. Était-ce cette singularité qui l’avait poussé à quitter la soirée pour la suivre? Peut-être bien… Declan aimait s’amuser, après tout.

Il la sentit hésiter, ou peut-être réfléchir, alors qu’il ne la quittait pas des yeux un seul instant. Lorsqu'elle osa enfin déferler la langueur de sa séduction sur lui, il répondit en fondant son bassin contre le sien d’un mouvement calculé et brusque. Une lueur espiègle dans ses yeux, mêlée à un amusement évident, trahissait l'effet qu’elle éveillait en lui – une combinaison d'attirance et de désir pour cet homme si facilement manœuvrable par les caprices de l’attraction. Sans se refuser à ses attentions, il laissa la douce créature grimper contre lui et enlacer ses hanches de ses jambes, ce qu’il perçut comme une invitation à poursuivre.

Sa main libre quitta alors sa bourse pour s'infiltrer sous les pans de sa robe, élevant à peine les jupons dans le froissement délicat que créait son intrusion sur la peau douce de sa jambe. Ses doigts, habiles et experts, remontèrent lentement de son genou jusqu’à sa cuisse, s'attardant à chaque courbe avec une caresse savamment dosée. La sensation de cette peau soyeuse sous ses doigts éveillait en lui un désir vorace, chaque contact alimentant son besoin de la posséder. Lorsqu’il atteignit le haut de sa cuisse, il resserra sa poigne solide sous celle-ci, ancrant sa main fermement contre elle, comme pour marquer son territoire, pour affirmer cette domination subtile mais inébranlable qu'il cherchait toujours à imposer.

Ou bien était-ce pour la soutenir, en gentilhomme qu’il était.

« En voilà un très joli compliment, mais comment pourrais-je entacher l’un de semblables ? » La pointe de son timbre fit naître un sourire joueur sur les lèvres de Declan, chaque attention qu’elle lui portait le faisait réagir avec une précision déconcertante. Chaque caresse par-dessus ses vêtements, chaque coup d’œil se perdant dans les tréfonds de son regard – le jeune héritier appréciait ce genre d’attention, et il ne s’en cachait pas.

Elle arqua la tête de côté, et Declan s’en approcha lentement, réduisant encore un peu plus la distance entre eux. Effleurant la chevelure sombre de la jeune femme de la pointe de son nez, il la repoussa légèrement pour s’infiltrer près de son cou, avant de murmurer à son oreille, ses paroles se mêlant à un souffle chaud qui caressait sa peau. « Les catins de votre espèce, si envoûtantes soient-elles, dissimulent toujours les épines de l'ambition mal placée, ma douce sirène égarée... »

Au détour de son rire cristallin, Declan resta immobile, nichant un peu plus son visage dans le creux de son cou, laissant son souffle chaud parcourir sa peau en un filet sensuel. Ses lèvres effleurèrent la douceur de sa clavicule, savourant la délicatesse de ce contact intime. Prenant une nouvelle inspiration, il huma profondément son parfum enivrant, un mélange envoûtant qui éveillait en lui un désir brûlant. Sa main, jusqu'alors posée près de sa tête d’ébène, se glissa avec une audace calculée dans sa chevelure soyeuse. Chaque mouvement était une caresse étudiée, un effleurement aguichant, avant de se poser sur sa nuque avec une douceur possessive, ses doigts s'y enroulant sans serrer.

Son autre main, résidant toujours sur la perfection de sa cuisse, ne bougeait pas, demeurant dangereusement près de son intimité. Il maintenait cette tension délicieuse, une promesse non dite, un jeu de séduction où chaque geste était savamment dosé. Les doigts de Declan, posés sur sa cuisse, traçaient des cercles imperceptibles, flirtant avec les frontières de son désir, mais s'arrêtant juste avant de franchir la ligne.

Lorsqu’il la sentit se reposer contre le mur avec une certaine dureté, Declan releva lentement la tête pour quitter le creux de son cou, ses yeux acérés se posant sur elle avec une intensité presque palpable. Sa main, toujours posée sur sa nuque, exerça une légère pression désapprobatrice, une lueur fauve illuminant son regard. Declan Haveron, bien qu’appréciant les jeux de séduction et les attentions, n’était pas du genre à tolérer le retrait après une tentation aussi habilement orchestrée.  « Très cher, je ne sais pas ce qu’il vous prend de me courtiser de la sorte, mais je doute que votre Dame apprécierait de l’apprendre. »

La pression sur sa nuque s’adoucit alors que sa main, désormais plus délicate, descendit en caresses subtiles du cou jusqu’à l’encolure de son décolleté. Il laissa ses doigts effleurer le sommet de sa poitrine avec une sensibilité mesurée, tout en maintenant son regard rivé à distance, comme pour mieux savourer le contraste entre le toucher et le regard détaché. « Très cher? »

La main du jeune héritier remonta lentement le long de la courbe de sa poitrine pour atteindre la base délicate de son cou, évitant cette fois de s’aventurer vers sa nuque. Ses doigts se posèrent avec douceur autour de cette ligne élégante, l’enserrant sans exercer la moindre pression — pas question de l’étouffer dans ce palais, bien entendu. Son pouce se mit alors à tracer des cercles langoureux le long de cette surface délicate, chaque mouvement empreint d’une sensualité subtile et calculée. Ses doigts poursuivirent leur ascension jusqu’à se poser délicatement sur son menton, y exerçant une très fine pression tout en plantant son regard dans le sien, intrusif et malicieux. « Je suis Declan Haveron », murmura-t-il d’un ton à la fois ferme et princier, « Si jamais vous auriez oublié comment vous adressez aux personnes de ma stature et de mon rang, je vous permet une seule reformulation. Bien que je sois enclin d'apprécier bien des choses à passer dans cette bouche délicieuse qu’est la vôtre, il n’en est pas moins que je m’attends à un peu plus de respect. »

D’un geste brusque mais parfaitement orchestré, Declan se recula avec une élégance troublante, créant un espace dangereux entre le mur contre lequel la jeune femme était appuyée et lui. Ce retrait calculé était bien plus qu'un simple mouvement ; c’était une manœuvre astucieuse, une danse de pouvoir subtilement orchestrée pour la pousser vers un équilibre précaire, menaçant de la faire basculer au sol.

La main qui avait maintenu sa cuisse se resserra un peu plus et glissa sous la rondeur de sa fesse, une prise implacable et insidieuse, tandis que son autre main quittait le menton délicat qu'elle avait retenu. Avec une précision mesurée, elle glissa dans le dos de la jeune femme, la ramenant vers lui avec une douceur langoureuse, ses doigts traçant des lignes sensuelles le long de sa colonne vertébrale. La pression de ses paumes était à la fois un soutien et une menace, la ramenant vers une position intimement proche de lui.

Ainsi, suspendue entre le danger imminent d’une chute et l’étreinte sensuelle du jeune héritier, elle était plongée dans une scène où chaque mouvement était empreint de sensualité et de manipulation. Elle pouvait le repousser et fuir, ou se retenir à lui et poursuivre leur jeu.

Au milieu de ce couloir du palais, où le risque d’un regard indiscret pouvait transformer leur rencontre en un spectacle controversé, Declan savourait chaque instant de ce jeu dangereux, orchestrant la scène avec une maîtrise perfide et un amusement dévoilé par le sourire fauve qui illuminait son visage. « Comme vous, j’étais invitée à une soirée fort appréciable et, comme vous, j’ai jugé qu’il était temps pour moi de rentrer. Vous désirez m’accompagner ? »  Après quelques caresses langoureuses le long de son échine et sur le bas de son fessier, Declan relâcha enfin la prise, lui permettant de retrouver ses pieds avec une lenteur calculée. Cependant, il ne lui accorda pas le luxe de créer de la distance entre eux - pas après ce qu’elle avait si habilement éveillée en lui. Sa main se posa avec une délicatesse autoritaire dans le bas de son dos, un geste qui, loin d’être simplement réconfortant, imposait une proximité persistante.« Il en va de soi, je ne saurais vous refusez ma présence que vous m’avez si gentiment demandé. Venez. »

La pression qu'exerçait Declan sur le bas du dos de la jeune femme se fit peu à peu plus insistante, la guidant avec une délicatesse autoritaire à avancer à ses côtés. Son port altier, rigide et majestueux, dégageait une confiance indéniable, le menton fièrement levé face à la situation provocante qu'il orchestrât. Ils ne se dirigeaient pas vers la sortie du palais, mais vers une porte, nichée dans une aile du château que Declan connaissait par cœur après des années de familiarité avec ses couloirs labyrinthiques.

Avec une assurance inébranlable, il ouvrit ladite porte, révélant un appartement somptueux qui ressemblait à un bureau privé de haute volée. L’espace était un chef-d'œuvre de luxe : des divans richement ornés s'alignaient le long des murs, tandis que des tapisseries raffinées et des tableaux élégants ajoutaient une touche d’opulence à la pièce. Des éclairages tamisés et des chandeliers en cristal diffusaient une lumière douce, créant une ambiance à la fois intime et grandiose.

En entrant dans la pièce, Declan relâcha légèrement la pression sur la taille de la belle, lui permettant de respirer plus librement tout en continuant à maintenir une proximité palpable. Il se dirigea vers un sofa exquis, où il s’installa avec une grâce féline, chaque mouvement calculé pour exprimer une élégance maîtrisée. Le divan, orné de tissus luxueux, semblait se plier à ses désirs, comme une extension de son propre pouvoir.

S'appuyant légèrement sur les accoudoirs du divan, Declan fit reposer ses bras avec une nonchalance étudiée, affichant une posture à la fois détendue et autoritaire. Son regard bleu glacé se fixa sur la jeune femme avec une intensité presque tangible, tandis qu'un sourire carnassier, à la fois séducteur et dominateur, se dessina sur ses lèvres. Ce sourire, à la fois charmant et menaçant, dégageait une énergie électrisante, marquant le début d’un jeu subtil où chaque geste, chaque regard, était une danse délicate entre contrôle et désir.

« Servez-nous à boire, ma douce sirène, car le clou de la soirée ne fait que commencer.  »




Cristals réclamé minihrt
Kylin
neutre

Kylin


Syràn
Axé.e Chaos
08%
propriétés magiques
90%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : chaotic good ; indépendante ; libre ;; mystérieuse ;; louve indomptée ;; orpheline terrorisée ; âme en dérive ;; défenseuse des démuni.e.s ;; mercenaire ; caméléon de la rue
Aesthetics :
Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent A37XqJKe_o

m o o n
&
s ct a r s

Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent Dff4b705aaca3d334b159f7ef569c64d950a168c
Repérage : Sur les toits de la ville ¤ derrière toi ¤ dans ses draps ¤ ombre parmi les ombres
Origines : syràn ¤ mot qui n'a pas forcément de sens pour elle, mais qu'elle tant à respecter. Il n'y a qu'une Voie où s'engager.
Allégeance : A elle même.
Faceclaim : Zhenya Katava, (c) alcuna licenza.
Evolution : Rang (( primitif ))
Inventaire : cendre x dague
cuir lamellaire x armure légère
la Pitié x amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur
anneau d'Emeraude x accentue les propriétés physiques
figer le temps grâce au chant
Pouvoir : griffes au bout des ongles ¤ greffe heureuse
Liens : Ory x l'amour du passé
Iris x celle qui a vu son apprentissage
Declan x un client, un mari, des problèmes ?
Cathàn x un vieux loup sympathique
Adall x petite soeur
Altaïr x relation pérenne, relation sereine
Signes distinctifs : Cicatrices multiples, sur les bras, les jambes. Une balafre le long de son omoplate gauche, reste d'un coup de poignard passé trop près.
Parchemins : 336
Cristals d'étains : 272
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: odaya ochaven.
Pronoms: elle
Ecriture: Dispo fluctuante, compter 1 rp/mois. J'écris à la troisième personne généralement. Courte ou petite réponse, les deux me vont. Couleur dialogue : #669966
Triggers: J'ai peu de triggers, et le système mis en place sur le forum me va parfaitement.
Warnings: Parenticide, violences physiques, sexuelles, meurtres, prostitutions font mon personnage.
Crédits: alcuna licenza.
Discord: vous pouvez me le demander en mp

neutre

@Declan Haveron & @Kylin
le problème avec les clients, c'est qu'on les oublie
tw : à voir en fonction du rp


S’il y a bien une chose qui avait toujours fasciné Kylin, c’était la fascination qu’avaient certains hommes pour les femmes. Fascinés par leur présence, leur anatomie, ou tout autre motif qu’ils estimaient légitimes, il finissait par s’autoconvaincre de vérités étranges comme : leur supposé capacité à leur délivrer du plaisir, leur capacité à monter leur excitation, voire ils étaient même parfois persuadés d’être de véritables charmeurs, humoristes, amants et tout un tas de chose. La résultante était, le plus souvent, très différente. Certes, la grande majorité des hommes avaient compris comment faire un héritier (on reposera pas la question pour les héritières, Kylin avait bien compris que les femmes n’avaient jamais eu les mêmes privilèges), mais quand il s’agissait du plaisir féminin, la plupart étaient aux abonnés absents. C’était ainsi que Kylin avait réussi, de manière assez étonnante, à avoir le plus d’argent. Par la prostitution. Avouons que ce n’était pas le métier dont elle raffolait et que, contrairement à ce certain.e.s auraient pu croire, elle n’éprouvait pas de plaisir, ni de déplaisir à l’exercer. Après tout, à la fin de la journée, elle devait manger. Par contre, elle éprouvait un malin plaisir à exercer ses compétences, tant d’un point de vue physique, psychique, ou ses compétences en communication. Elle savait, avec le temps, qu’il était nécessaire de s’attarder sur les demandes de ses clients, pour parfaire le numéro, la séance, et faire entrer beaucoup plus d’argent dans ses bourses. Elle savait aussi qu’il s’agissait d’un métier dangereux et, contrairement à ce que l’on pourrait envisager, les combats étaient beaucoup moins dangereux. Il était plus sécuritaire pour elle de tuer, d’éliminer un contrat, que de s’adonner au plaisir de la gente masculine. Tout simplement car un égo blessé, dans une situation de vulnérabilité, entrainait dans la majeure partie des cas, beaucoup (trop) d’ennuis. Kylin avait déjà rencontrés des clients, peu enclins, peu familiers avec la bienveillance, la tolérance, le respect du corps et avait appris à s’en occuper. Avec le temps et les rumeurs, elle s’était trouvé à avoir des clients qui appréciaient sa force féline, sa musculature et qui aimait découvrir qu’elle était parfois (voire souvent) physiquement plus forte qu’eux. Pour autant, elle s’assurait de rarement prendre le dessus (l’égo nous disions donc). Et c’est ainsi qu’à ce moment-là, avec cet homme dont elle ne remettait toujours pas le visage, dans le château de l’Empereur (rappelons-le quand même), elle se retrouvait à … Eh bien, apparemment à draguer. La solution du combat aurait été plus facile, mais moins raisonnable. Dangereuse pour sa couverture, sa cliente et toutes les nombreuses questions qu’on lui poserait. Alors qu’en réalité, un noble qui commande une femme de plaisir, qui s’en inquiéterait ? Les codes de la noblesse impliqueraient un court moment d’étonnement, avant de blâmer les soi-disant besoins primitifs de la race masculine et, les potins aidant, il n’aurait aucune difficulté à se remettre de cet instant. Ainsi donc, si elle contenait le noble, elle avait une chance de s’en sortir.
Sauf que voilà, combien de temps allait-elle devoir jouer de la sorte ? Appuyée contre le mur, les hanches autour des siennes, elle laissait le masque prendre toute la place. Ce masque de prostituée, de femme volatile, qui cache un peu son jeu. Ce masque qui, prenait la place au détriment de son identité réelle, pour mieux satisfaire le client. Elle savait sa sécurité menacée, elle laissait ainsi l’instinct prendre le dessus, dans le seul but de s’en sortir intacte. Si elle devait mettre trente minutes de plus à sortir du château, ainsi soit-il. De toute façon, il y avait de forte chance qu’il ne tienne plus debout (ou que comme beaucoup de clients il s’endorme) une fois l’affaire réglée. Sa mission était donc simple : l’endormir. Et pour ça, comme toujours, Kylin tenait à sa réputation. Elle n’avait aucun intérêt à se saboter (déjà parce que vivre était un principe très intéressant), elle y mettrait alors tout son corps (et son corps) dans l’espoir qu’il la laisse vagabonder à son aise en dehors de ce château. La main de ce dernier s’infiltra sous les pans de sa robe. Ses doigts remontèrent le long de son genou, s’attardant sur chacune de ses courbes. Elle pencha la tête sur le côté et sembla profiter de l’instant, le laissant glisser ses mains sur son anatomie. Détendue, calme, maîtrisant les battements de son cœur, elle accepta volontiers qu’il réduise la distance entre eux. Alors que son souffle s’invita dans son cou, elle laissa une respiration forte s’entendre, prémices d’une supposée excitation. Kylin n’avait aucun doute, son charme devait plaire à de nombreuses femmes. Alors qu’il effleurait sa chevelure, la pointe de son nez, ses murmures se firent entendre, ventant des talents qu’il ignorait qu’elle possédait. Elle laissa un rire cristallin s’échapper d’entre ses lèvres et se força à faire moins de bruit, comme si elle ne voulait pas qu’iels se fassent repérer. « Je vous avouerai n’avoir qu’une seule ambition ce soir. » Répliqua-t-elle, des étoiles intéressées dans les yeux. Elle laissa son regard parcourir son corps, pendant que ses mains caressaient l’arrière de sa nuque. Elle se mordilla la lèvre inférieure de ses joues et s’aida de pensées coquines pour laisser le rouge monter à ces dernières.

Ses caresses se déplacèrent, finirent sur sa nuque, avant de descendre jusqu’à l’encolure de son décolleté. Elle laissa quelques légers mouvements perturber son corps, comme si les doigts qui passaient sur son anatomie faisaient naître en elle des brasiers de désir. Ses yeux se plongèrent dans les siens alors que ses doigts vinrent se poser sur son menton. Son regard se voulait intrusif et malicieux, elle se fit un plaisir de le tenir. Pas du tout gênée par son regard et la prétention qu’il s’en dégageait. Des hommes dans son genre, elle avait fait une partie de son métier de les contenter. « Enchantée. » Laissa-t-elle entendre. Elle allait lui répondre, alors qu’il créait un espace entre eux ; comme s’il cherchait à la basculer. Son entrainement prit le relais et, sans chercher à faire quoique ce soit, laissa son corps s’accommoder de la situation. Elle rit, comme si le geste qu’il venait de faire était hilarant. Cachant ses lèvres de sa main, elle laissa l’autre s’agripper à son épaule, comme si elle craignait de s’affaisser sur le sol. Elle se laissa aller contre lui, comme si elle craignait d’arrêter cette étreinte qui venait simplement de commencer.
Son jeu continua encore quelques temps avant qu’il ne la lâche et la laisse se remettre sur ses jambes. Feintant une légère perte d’équilibre, elle mit une main sur sa poitrine et une sur le mur, avant de retrouver sa contenance. D’un coup d’œil, elle s’assura que les environs étaient libres, s’assurant que rien ne les mettaient en danger. Elle le laissa l’attraper par la main et le suivi dans son sillage, d’un pas moins discret de ce dont elle était habituée. Mémorisant chaque couloir qu’ils prenaient, elle découvrit une porte et un appartement somptueux. Kylin ne se permit pas le moindre commentaire, laissant cet héritier l’emmener où il le désirait. La porte se referma derrière eux, dans un bruit étouffé, discret. L’ambiance était à la fois intime et grandiose, parée du luxe de la noblesse et de l’argent de celles et ceux qui ne savaient plus quoi en faire. Elle remarquait le confort des lieux, mais aussi tout ce qui coûtait cher et qui aurait pu nourrir une famille entière. Fille du peuple, ayant grandie dans les rues de plusieurs villes, allant de foyers en familles dangereuses, Kylin ne comprenait pas l’attrait de la noblesse pour autant de faste et d’inutilité. Pour autant, elle laissa ses yeux s’écarquiller, tout en omettant les raisons de sa stupeur. Comme si, finalement, autant d’argent était assez étonnant dans son quotidien (ce qui n’était pas très loin de la réalité).

Jetant un coup d’œil autour d’elle, elle repéra une desserte, sur laquelle figuraient plusieurs carafes de cristal. « Une envie particulière ? » Demanda-t-elle en levant la main vers les verres qui se trouvaient dans une étagère, sous les carafes. Elle le laissa faire son choix, lui servit un verre, ainsi qu’un second pour elle. Habituée à devoir consommer, elle avait une certaine résistance à l’alcool, bien qu’elle n’eut jamais aimé le goût de ce dernier. D’un pas chaloupé, laissant ses hanches se déhanchées, elle vint s’approcher de ce fameux héritier. Elle se pencha vers lui, en lui donnant son verre et, d’une voix sulfureuse reprit la discussion qu’ils avaient entamés. « Je ne voulais nullement vous manquer de respect. » Elle baissa les yeux un court instant, avant de planter son regard, taquin, dans le sien. « Je peux vous appeler comme il vous chante. Vous n’avez qu’à demander. » Elle passa une main derrière son oreille pour coincer une mèche de ses longs cheveux, avant d’apporter son verre à ses lèvres, qu’elle trempa dans ce dernier. Cette soirée s’annonçait beaucoup plus longue que prévue.
Invité
Invité

Anonymous


   
âme
feu
lune

Invité

Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent
ft.  @Kylin  

Beware the fury of a patient man.
There is no exquisite beauty… without some strangeness in the proportion.

Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent 18
Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent Ligne

Au-delà des manigances et par-delà des raisons poussant à la logique, le jeune héritier ne pouvait s’empêcher ces écarts de conduite qui, bien loin de faire plaisir à sa génitrice ou de couvrir son géniteur de fierté, ne sauraient le condamner trop fort. Car il y avait, dans les aléas de l’aristocratie et les besoins des sang-bleus, de ces défauts qu’on savait balayer d’un simple coup de main puisqu’ils restaient bien loin de l’hérésie ou d’un manque de loyauté à la couronne. Declan avait grandi dans l’opulence et les caprices aussitôt comblés, ne recevant aucun sermon quant à la prétention de son lignage puisque, tous maux confondus, ils étaient bien plus courants à la cour qu’on ne pouvait bien l’imaginer.

D’ordinaire, Declan se tournait vers les jeunes dames dont le lignage, à l'égal de leur beauté, tissait leur renommée. Ces nobles demoiselles, auréolées de titres et de privilèges, pouvaient, si elles tombaient enceintes, se targuer d’avoir été imprégnées par le futur Duc de Rivemer – une distinction qui, loin d’être déshonorante, rehaussait encore leur statut. Enfin… Sauf s’il volait, en plus de leur temps, leur innocence. Mais peu s’en faut, on blâmerait plutôt ces douces créatures en étiquetant leur naïveté, plutôt qu’un homme qui n’aurait su leur résister.

Les prostituées, quant à elles, représentaient une tout autre forme de plaisir. Elles étaient comme ces amuses-gueules raffinés que l’on déguste avant et après le repas principal – des expériences éphémères, certes, mais ô combien délectables. Chaque rencontre avec ces femmes de l’ombre était une exploration sensorielle, une découverte de saveurs exquises, de délices interdits. Ces moments volés, loin des regards scrutateurs de la cour, permettaient à Declan de s’abandonner à des plaisirs bruts et authentiques, des plaisirs qu’aucune noblesse ne parvenait à satisfaire.

Declan savourait ces écarts avec une passion inassouvie, trouvant dans ces liaisons fugitives une échappatoire aux contraintes de son rang. Chaque prostituée était une muse, une œuvre d'art éphémère qu'il appréciait avec la ferveur d'un connaisseur. Il se délectait de leurs murmures suaves, de leurs caresses expertes, de la liberté audacieuse qu'elles incarnaient. Pour lui, elles étaient plus que de simples distractions; elles étaient des oasis de sensualité dans le désert de ses obligations aristocratiques, des bijoux éphémères qui brillaient brièvement mais intensément dans la galerie de ses conquêtes.

Il savait que, dans le grand théâtre de la cour, ses actions étaient observées, jugées, mais rarement condamnées. Après tout, n’était-il pas l’héritier de Rivemer, celui destiné à perpétuer la lignée et à maintenir le prestige de sa famille ? Tant que ses écarts restaient discrets et ses alliances stratégiques, il pouvait se permettre ces plaisirs interdits. Et ainsi, Declan poursuivait son analyse sur la fine silhouette de la jeune femme qu’il avait fait venir dans les appartements de… De qui donc, d’ailleurs? Oh, si seulement elle savait…

Son regard perçant s'accrochait au dos de la belle alors qu’elle s’approchait d’une desserte sur laquelle trônaient plusieurs carafes de cristal, éclats de luxe scintillant sous la lumière tamisée. « Une envie particulière ? » demanda-t-elle en observant les récipients, sa voix mélodieuse résonnant dans l’espace feutré. Le jeune homme prit tout son temps pour détailler chacune de ses courbes, finement dissimulées par son élégant accoutrement. Chaque mouvement, chaque inflexion de son corps éveillait en lui une admiration presque possessive.

Il porta une main près de son visage, se pinça les lèvres pensivement, avant de laisser ses doigts glisser dans sa chevelure d’ébène. En un geste lent et calculé, il ramena celle-ci vers l’arrière, accentuant son allure impeccable. Un sourire malin se dessina sur ses lèvres tandis qu’il savourait ce moment d'attente et d'anticipation.

« Servez-nous du vin, » dit-il enfin, sa voix suave imprégnée d'une autorité naturelle. Lorsqu’elle se mit à fléchir son corps svelte pour répondre à la demande, Declan tendit une main dans les airs en sa direction et claqua des doigts, signalant ainsi son impatience à travers ce geste. Le sourire malicieux ne quittant pas ses lèvres, il réitéra son claquement avant de la voir se retourner. Elle se rapprocha de lui avec un déhanchement séduisant, un mouvement qu’il observa avec un plaisir évident, savourant chaque instant de cette danse silencieuse qui s'offrait à lui.

Les éclats de cristal reflétaient la lumière tamisée, créant une ambiance décousue de celle qu’ils avaient étudiée dans la grande pièce ou la musique résonnait en arrière-plan. Declan, son regard rivé sur elle, appréciait non seulement la scène mais aussi l'anticipation du goût du vin. Ses doigts jouaient distraitement avec le tissu du sofa sur lequel il reposait, chaque mouvement mesuré ajoutant à l'atmosphère de tension délicate.

Quand elle arriva finalement à lui, le vin servi, Declan laissa échapper un souffle d'approbation, ses yeux capturant les siens dans un moment suspendu. « Je ne voulais nullement vous manquer de respect, » murmura-t-elle, sa voix douce mais imprégnée d'une intention claire. Ses doigts élégants se refermèrent sur la coupe qu’elle lui tendit, et il la fit tourner avec expertise, observant la robe du vin à la lueur tamisée. Chaque mouvement était calculé, chaque geste une démonstration de son raffinement inné.

Il approcha le verre de ses narines pour en humer les arômes, fermant les yeux un instant comme pour savourer pleinement le bouquet. Puis, il ouvrit les paupières, ses yeux bleus perçant directement dans ceux de la belle, et un sourire joueur se dessina sur ses lèvres. « Je n’en crois pas un mot, » répondit-il, sa voix teintée d'un amusement subtil.

Avec une élégance nonchalante, Declan approcha la coupe de ses lèvres et prit une première lampée, savourant le goût riche du vin. Ses yeux ne quittèrent pas la douce créature devant lui, observant chaque mouvement, chaque nuance de son expression. Elle usait des charmes subtils qu’on apprend aux femmes et qui, sans une once de reproche, fonctionnaient à merveille. Sa mère lui avait enseigné l’éloquence et les attraits de la cour que ces demoiselles se plaisaient à utiliser : se fondre dans une phrase doucereuse, baisser les yeux et les relever avec une lenteur exquise capable de désarmer le plus vigilant des hommes. Une véritable marque de génie, si vous voulez son avis.

Elle incarna cette leçon à la perfection. Ses gestes étaient une symphonie de grâce et de séduction. Chaque mouvement, chaque battement de cils, semblait calculé pour attirer et captiver. Declan, bien que conscient de cette danse subtile, ne pouvait s’empêcher d’apprécier le spectacle. Il savourait le vin tout autant qu'il savourait l’instant, trouvant un plaisir dans l’élégance du jeu. « Je peux vous appeler comme il vous chante. Vous n’avez qu’à demander. »

« Votre art est impeccable, » déclara-t-il en balayant cette demande mielleuse qu’elle lui fit, délicieuse et tentatrice, à laquelle il savait qu’il reviendrait bien assez tôt, et ses yeux brillant d'une lueur de défi et d'admiration. « Vous maniez ces charmes avec une maîtrise rare, et je me plaît à le découvrir de nouveau.. » Il fit tourner une fois de plus le vin dans sa coupe, admirant la façon dont la lumière jouait sur le liquide écarlate. « Mais je suis d’humeur joueuse ce soir, ma douce sirène égarée… Et vous jouerez avec moi. »

D’un mouvement à la fois vif et empreint d’une impatience palpable, Declan se redressa du divan où il s’était précédemment étendu, incitant la jeune femme à faire de même, puisque sa position étant juste en face de lui. Sa main libre s’abattit avec une assurance possessive sur le creux de son dos, effleurant la courbe de ses hanches avec une touche à la fois possessive et élégante. Ce geste visait moins à la déplacer qu’à l’attirer davantage vers lui, alors qu’il prenait place sur l’accoudoir du sofa, en position légèrement dominante.

Face à eux, un grand miroir richement orné se tenait contre le mur, réfléchissant leurs silhouettes dans une danse d’ombres et de lumières tamisées. L’Haveron pressa légèrement sur elle, l’invitant à se rapprocher tout en se préparant à la faire pivoter, de manière à ce qu’ils soient tous deux face au miroir. Assis sur le bras du divan, il la maintenait près de lui, lui offrant un soutien entre ses jambes, le tout pour un confort sensuel, son étreinte légère et stratégique.

« Dans la cité d'Orveil, où nos chemins se sont croisés pour la première fois... » murmura-t-il, sa voix caressante empreinte de mystère et de charme. « Il existe des jeux qui dépassent les gestes calculés et les mots échangés. L’un de mes favoris, ma belle distraction que vous êtes, se nomme le Défi du Miroir. » Ses yeux brillèrent d’une lueur malicieuse, promettant une aventure à la fois intrigante et révélatrice.

« Le déroulement est fort simple : à tour de rôle, nous utiliserons le miroir pour explorer nos réactions par le biais de gestes et de paroles. Lorsque celui qui questionne réussit à interpréter correctement la réaction observée, l’autre devra prendre une gorgée de ce vin exquis. Une gorgée par mot juste. Et lorsque nous commettons une erreur, c’est à ce moment que le tour se termine et débute pour l’autre. »

Son bras s’étira avec une nonchalance calculée pour déposer délicatement la coupe de vin sur la petite table ornée qui se tenait à côté du sofa où il reposait. Sa main, maintenant libérée de toute contrainte, glissa avec une douceur possessive le long de la hanche de la jeune créature aux cheveux d’onyx. D’un geste à la fois tendre et affirmé, il cherchait à la rapprocher encore plus de lui, s’assurant qu’elle se blottirait contre lui dans une intimité séduisante.

« Messire, » murmura-t-il en réponse à sa question un instant plus tôt, sa voix se faisant insidieuse et envoûtante, le ton chargé d'une promesse mystérieuse. « Êtes-vous prête à jouer, ma jolie? » Ses yeux brillaient d’un éclat de malice, captivant le reflet de la lumière dans ses prunelles claires. L’atmosphère se chargeait de tension et de charme, prêtant au moment une intensité délicieuse et palpable. En effet, cette soirée s'annonçait beaucoup plus longue que prévue.




Cristals réclamé minihrt
Kylin
neutre

Kylin


Syràn
Axé.e Chaos
08%
propriétés magiques
90%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : chaotic good ; indépendante ; libre ;; mystérieuse ;; louve indomptée ;; orpheline terrorisée ; âme en dérive ;; défenseuse des démuni.e.s ;; mercenaire ; caméléon de la rue
Aesthetics :
Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent A37XqJKe_o

m o o n
&
s ct a r s

Et c'est ainsi qu'iels se retrouvèrent Dff4b705aaca3d334b159f7ef569c64d950a168c
Repérage : Sur les toits de la ville ¤ derrière toi ¤ dans ses draps ¤ ombre parmi les ombres
Origines : syràn ¤ mot qui n'a pas forcément de sens pour elle, mais qu'elle tant à respecter. Il n'y a qu'une Voie où s'engager.
Allégeance : A elle même.
Faceclaim : Zhenya Katava, (c) alcuna licenza.
Evolution : Rang (( primitif ))
Inventaire : cendre x dague
cuir lamellaire x armure légère
la Pitié x amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur
anneau d'Emeraude x accentue les propriétés physiques
figer le temps grâce au chant
Pouvoir : griffes au bout des ongles ¤ greffe heureuse
Liens : Ory x l'amour du passé
Iris x celle qui a vu son apprentissage
Declan x un client, un mari, des problèmes ?
Cathàn x un vieux loup sympathique
Adall x petite soeur
Altaïr x relation pérenne, relation sereine
Signes distinctifs : Cicatrices multiples, sur les bras, les jambes. Une balafre le long de son omoplate gauche, reste d'un coup de poignard passé trop près.
Parchemins : 336
Cristals d'étains : 272
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: odaya ochaven.
Pronoms: elle
Ecriture: Dispo fluctuante, compter 1 rp/mois. J'écris à la troisième personne généralement. Courte ou petite réponse, les deux me vont. Couleur dialogue : #669966
Triggers: J'ai peu de triggers, et le système mis en place sur le forum me va parfaitement.
Warnings: Parenticide, violences physiques, sexuelles, meurtres, prostitutions font mon personnage.
Crédits: alcuna licenza.
Discord: vous pouvez me le demander en mp

neutre

@Declan Haveron & @Kylin
le problème avec les clients, c'est qu'on les oublie
tw : à voir en fonction du rp


Il était de ces moments où, si elle n’avait pas tant travaillé, elle aurait pu éclater de rire. Oui, son art était impeccable. Et, à aucun moment, il ne savait duquel il parlait. De celui qui faisait d’elle une ombre parmi les ombres, une invisible dont la vie n’intéressait personne. Ou de celui qui, en quelques heures ou minutes, lui permettait de contenter l’orgueil de quelqu’un.e. Ou peut-être celui qui, finalement, lui permettait d’être tout à la fois, une femme qui se déguisait et se trouvait une raison d’exister. Chaque jour que faisait l’Univers. Elle savait, qu’il mentionnait ses compétences relationnelles, ces mêmes compétences qu’il avait une fois payé. Elle devait peut-être le lui rappeler : qu’elle lui offrait un service gratuit. Il lui en devrait une alors. Parce que oui, Kylin n’était pas fan du bénévolat, ça ne remplissait pas sa gamelle de nourriture et, la plupart du temps, ça la mettait en danger. Rien, de ce fait, ne lui donnait envie de recommencer. « Ravie de vous en faire profiter à nouveau. » Susurra-t-elle au bourgeois, au fameux Declan qu’elle n’était pas vraiment ravie de croiser à nouveau. Kylin avait envisagé une toute autre soirée, avant qu’il n’ait l’étrange idée de l’attraper dans les couloirs. Un homme finalement, qui estimait qu’il avait le droit d’exiger, de prendre et elle, se devait d’obéir. Comme si, elle n’avait pas d’autres impératifs dans sa vie.  Bon, il s’avérait qu’en l’état elle ne pouvait décemment pas refuser, mais cette situation ne l’enchantait guère, raison pour laquelle Kylin faisait tout ce qu’il fallait, pour terminer cette soirée au plus vite. Sans pour autant bâcler son travail. De quoi serait-il capable finalement, si elle n’arrivait pas à répondre à ses attentes ? Sa situation était précaire et son entrée dans ce château pas forcément autorisée. Autant ne pas jouer sur sa sécurité. « D’humeur… Joueuse ? » Répéta-t-elle, petit sourire en coin des lèvres. Elle n’eut pas le temps d’enchaîner, qu’il se redressa, abattit sa main sur le creux de son dos, avant d’effleurer ses hanches. Il l’attira davantage vers lui, alors qu’il s’installait sur l’accoudoir du sofa. Il la fit pivoter, la mettant dos à lui, mais face au miroir. Elle ne se gêna pour se frotter malencontreusement, contre lui dans le mouvement. Bafouilla une excuse du bout des lèvres, replaça son jupon comme une fille de bonne famille, avant de lever la tête vers le miroir. Le découvrant alors, elle découvrit également leurs deux présences, dans une lumière tamisée. Comme une ombre reflétée. « Le Défi du Miroir ? » Demanda-t-elle, petite voix minaudant, questionnant le savoir de cet héritier. Elle laissa ses lèvres se tremper dans le verre qu’elle tenait encore en main, réfléchissant à l’idée qui avait pu traverser sa tête.
Que voulait-il ? Pourquoi cette soirée s’éternisait ? Il pouvait aussi dire clairement ce qu’il désirait et, elle ferait au mieux pour le satisfaire. Finalement, parfois, plus vite c’était terminé et mieux c’était. Se faisait-il languir, ou pensait-il réellement avoir un impact sur elle ? La situation la dépassait totalement. Dans un premier temps par manque de connaissance, les circonvolutions que sa langue prenait lui passaient totalement au-dessus. Bien qu’elle avait travaillé sa verbe, son parlé et son vocabulaire, elle restait une femme de ville, pas du tout habituée aux sous-entendus et aux inflexions des nobles. Et bien qu’elle en fréquentait de plus en plus au cours de diverses soirées, elle sentait (comme à cet instant) qu’elle n’avait pas du tout la même éducation. Pas les mêmes savoirs et, probablement pas les mêmes compétences. Il était difficile de se faire paraître pour savante, quand on était une ignare finalement. Bien qu’elle n’ait pas honte de ses origines, de la personne qu’elle était, elle se rendait bien compte qu’il lui manquait des notions. Des savoirs. Et qu’un jour, peut-être, sa sécurité pourrait être mise à mal par ce manque de savoir. Et la question était donc, comment lui faire comprendre qu’elle n’avait rien compris, sans se mettre en danger et sans, évidemment, l’insulter. Si pour lui c’était simple, voire évident, elle ne devait pas blesser son égo. Qu’elle supposait être, disons, d’une taille imposante (contrairement probablement, au reste de son anatomie). Elle le laissa alors expliquer les règles de son jeu, s’intéressant à lui, tournant ses yeux pour le contempler, allant du miroir à lui, comme fascinée par ses propos. « Un jeu, fort bien… Intéressant. » Quand il eut terminé de l’expliquer. « Si je comprends bien, à chaque fois que je gagne, vous buvez ? » Questionna-t-elle, petit sourire au coin des lèvres ? « Ai-je le droit à plusieurs essais ? » Ses yeux vinrent se poser dans les siens. « Après tout, je n’ai pas votre savoir, je suis, disons… Désavantagée. » Quittant son regard un instant, elle reposa ses prunelles dans les siennes, un air de malice à peine camouflé. Puisqu’il voulait jouer, autant qu’elle aussi s’amuse. Autant dire que lire les corps, c’était un jeu qu’elle appréciait fortement. Elle avait appris à lire les corps des hommes qui tentaient d’attenter à sa vie, le corps des hommes qui croyaient lui délivrer du plaisir et qui étaient dans l’attente d’une remarque à ce sujet ; les corps des femmes qui venaient se glisser dans sa couche ; ou encore le corps des inconnus dans la rue, pour toujours anticiper. En soit, elle savait qu’elle avait un avantage certain, mais elle ne devait pas trop gagner. Comment allait-il accepter une défaite face, finalement, à une prostituée trouver dans le premier bordel ? Car, elle n’en doutait pas, c’était la seule chose qu’il percevait d’elle et, la seule chose qu’elle lui laissait voir. Sauf que perdre, voulait dire boire. Et s’enivrer, dans un bureau d’une personne qu’elle ne connaissait pas (probablement de sang impérial), n’était pas la meilleure des idées.
Est-ce que les hommes voulaient toujours jouer à l’originalité ? Ou était-ce seulement lui ? Seulement aujourd’hui ? Etait-ce un jeu d’égo, de pouvoir, de contrôle ? Ou simplement une preuve d’un ennui mortel ?
Il déposa sa coupe de vin sur une petite table, qui se trouvait juste à côté du sofa. Il profita de ce mouvement pour poser sa main le long de sa hanche. Son geste, tendre et affirmé, la poussa contre lui. Se frottant un peu plus contre l’héritier, elle laissa son corps se mouler contre le sien, ses yeux le fixant dans le miroir. « Je vous croyais maître d’un autre type de jeu. » Laissa-t-elle entendre, ses hanches se glissant contre son pubis, d’un mouvement de bassin fluide, expert, avant de retrouver le mince écartement entre eux, précédent ce mouvement. « Messire, ce sera alors. » Papillonna-t-elle, avant de poser sa coupe à côté de la sienne. Remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle profita du mouvement pour éloigner sa tête, avant de nonchalamment, la poser sur son torse. « Je suis toujours prête, messire. » Souligna-t-elle, d’un ton de voix légèrement impertinent. « Je vous en prie, montrez-moi comment jouer. » Puisqu’il avait mis en place un jeu, autant qu’il y joue le premier. Elle n’avait pas envie de commencer, ayant bien trop peur de se ridiculiser. Et puis, de toute façon, elle n’avait absolument rien à y gagner, alors autant qu’il lui montre. Lui laissant alors plus de temps pour anticiper, de son côté, son prochain mouvement.
Contenu sponsorisé



   
âme
feu
lune