la lumière qui rallume l'aube, les âmes qui crient à l'aide.

med-fan avatars réels

Le forum prend place dans un univers médiéval inventé, avec des inspirations diverses (lotr, bottero, hobb, got, witcher..).
Présence de discriminations raciales dans un contexte aux diverses magies.

Forum type JDR.
Ouvre la porte
Laisse l'imagination entrer en toi.
Le panneau d'or

15.06.24

Nouvelle maj de 9th moon, castle's home. Venez découvrir les new et commenter dans ce sujet.

01.06.24

Recensement de 9th.

17.05.24

Maj 3 flowers bloom.

19.04.24

Maj 2 night's falling.

15.04.24

Venez découvrir les défis d'écriture - défi l'Autre et défi Chaos

29.03.24

C'est l'ouverture de 9th moon. Bienvenue.

25.03.24

C'est le jour J de la pré-ouverture. Merci à tous·tes les chatons

31.08.23

lancement du projet, du tumblr le 13.01.24 et le discord le 20.01
( ouvrez la neuvième porte )
Limites sans cesse repoussées, plaisir infini, - écriture.    
Infos générales Pas de minimum de lignes ni de rp demandés. (x) Gameplay à votre convenance : TNM peut être un forum rpg med-fan smooth, ou vous pouvez profiter du gameplay similaire à celui d'un JDR, avec quêtes et objets à gagner, inventaire et capacités. (x) Pas d'initiale dans les pseudos. (x) Système de staff collaboratif et d'auto-gestion. (x) Attention portée sur les tw
Syn
Syn Bates, morghulis
( profil / mp ) Présente.
Nelis
Nelis Aurdoza, E.
( profil / mp ) Présente.
Staff
Staff collaboratif
( en savoir plus )
( the ninth moon )
An 1268, empire d'Atalan, saison de l'Astre, Lyfari
Fragile équilibre entre chaos et mélodie ;; lutte orageuse et sans pitié entre diverses aspirations ;; magies de races dissemblables et multitude d'éclairs dans la pénombre.
découvrir le contexte entier.
tw : discriminations de race, génocides, guerre et luttes politiques insidieuses.
Navigation, clique ( + )
Lire le règlement ; découvrir les annexes et le bottin ; fureter dans la banque des prodiges et réserver un poste. S'émerveiller devant le registre et rejoindre le discord de 9th moon.
Promouvoir TNM
Custom Slider
Quêtes secondaires système de jdr
Venez vous inscrire dans le sujet des quêtes annexes, afin de vivre des aventures incroyables, gagner des cristals d'étains très précieux à Atalan, tisser de nouveaux liens avec des partenaires choisi·es au hasard. Êtes-vous prêt·es à subir les conséquences de vos actions et de vos choix ?
Quête principale et dans les ombres...
découvrir le chapitre 01 - intrigue de groupe
Les rumeurs avaient enflé ces derniers mois; toutes, porteuses de terribles nouvelles et pourtant, elles n'étaient restées que rumeurs, quelques temps. Affolant les femmes dans leurs chaumières, fronçant les sourcils des autorités qui se regardaient et en silence, espéraient que ce n'était rien de plus. Qu'une rumeur.
Mais de chuchotements, elle était devenue cris et hurlements, elle était devenue terreur s'instillant partout dans l'empire.
Quête annexe - La porte de l'Autre.
www. La porte de l'autre - Le but de ce défi d'écriture est de faire connaissance, de prendre le visage d'un autre membre et donc personnage du forum. L'objectif est d'écrire comme si vous étiez le personnage, vous avez une absolue liberté du contexte (bagarre contre un monstre du bestiaire, rêve / cauchemar dudit personnage, déroulé d'une journée lambda...).
Quête annexe - Le chaos qui frappe
www. Le chaos qui frappe - Vous ne vous étiez éloigné·e que de quelques mètres, une vingtaine tout au plus, suivant ce parfum, cette lueur, ou quelle que fut la raison de cette échappée sauvage. Et ç'avait été trop, malheureusement. Campée devant vous, le regard fier, l'aura menaçant, la créature avait poussé un grognement ne pouvant signifier qu'une seule chose ; le plaisir qu'elle aurait à vous dévorer lentement.
Moze, archonte, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Otis ) chambellan du diamant, Laëris.
( voir le poste vacant )
( Astre ) Conseiller·e, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Orages ) Sentinelle, Syràn.
( voir le poste vacant )
( Dryade ) Guérisseur·se, Fiel.
( voir le poste vacant )
( Cinder ) Braise d'Eben , Fiel.
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( Edyrm ) Immortel·le, Magriel.
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( Camélia ) Sylvain, Magriel.
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Rôles
Les rôles en attente de joueur·se
( la banque des rôles )
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641 €


(ichorvo#2) rearranging guts

2 participants
Petrichor Hedera
( ADMIN ) réformiste

Petrichor Hedera


Magriel
Axé.e Harmonie
95%
propriétés magiques
07%
propriétés physiques
08%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : Unbothered. Moisturized. Happy. In my lane. Focused. Flourishing.
Aesthetics : (ichorvo#2) rearranging guts N4uOZznv_o
Repérage : dynacairn
Origines : magriel
Allégeance : laëris
Faceclaim : hunter schafer
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / une pitié et une cendre
Pouvoir : + manipulation des plantes et des champignons;
+ immunité aux poisons et sortilèges.

Liens : corvo + imagine being loved by me (threat)
panta + cousinade
nomade + biological weapon
erika & isabeau + who run the world (girls)
Signes distinctifs : de longues oreilles pointues (asymétriques askip), des coiffures rocambolesques, des robes à la pointe d'une mode dont elle est la seule au courant, bijoux and legs for days, is she sixteen or sixty?
Parchemins : 230
Cristals d'étains : 2187
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: castace
Pronoms: she/her
Ecriture: plus ou moins 500 mots, dial en fr ou eng, couleur: darkgoldenrod
Triggers: aucun
Warnings: toxicité (both poisoning and relationship)
Crédits: alien superstar (av)
Discord: par mp

( ADMIN ) réformiste

Petrichor n’avait pas beaucoup dormi. Heureusement, grâce à la kyrielle de potions qu’elle avalait chaque matin, dès son réveil, les effets de la fatigue ne se lisaient quasiment jamais sur son visage pimpant. Elle s’était apprêtée sobrement, revêtant une toilette noire pour la cérémonie funéraire qui allait se dérouler plus tard dans l’ancienne salle du trône. Petrichor n’aimait pas porter du noir, elle trouvait que cela faisait ressortir sa pâleur et les reflets bleus dans et sous ses yeux. Elle ne se coiffa pas tout de suite de son immense couvre-chef, le temps d’aller prendre son petit-déjeuner, avec les premiers sujets de Cour déjà sur le pied de guerre.

Petrichor mangea avec appétit, car ce que ses potions matinales n’avaient pas estompé était la faim dévorante qui l’avait extirpée de son sommeil, et qui la tiraillait depuis la veille au soir. En effet, Petrichor n’avait pas dîné, et elle comptait bien se rattraper sur cette première collation de la journée. Il n’y avait pas grand monde dans la salle de banquet, aussi, elle se permit de prendre son temps, peu encline à faire la conversation de si bon matin.
C’est à ce moment-là que le jeune Zéphyr déboula à son tour dans la pièce, le cou tendu et l’œil hagard, jusqu’à ce qu’il la repère enfin au milieu des pâtisseries et autres corbeilles de fruits. "Dame Petrichor !" Le jeune valet de chambre, dont la voix était rendue irrégulière par l’adolescence, de même que la peau de ses joues était crevassée de cicatrices de boutons, courut jusqu’à elle. Petrichor leva tranquillement la tête de son assiette. "Monsieur Zéphyr, le salua-t-elle, avec autant d’égard que s’il eût été rompu à des années d’expérience dans cette prestigieuse maison. "C’est messire Helemys, madame ! Petrichor fronça les sourcils, interdite : - L’empereur a un souci ? - Non, madame ! L’autre messire Helemys, madame, le seigneur Corvo !" Les sourcils de Petrichor bondirent au sommet de son front, elle semblait rassurée, malgré l’empressement palpable du jeune garçon qui ne tenait pas en place : "Et bien, qu’a-t-il donc, le seigneur Corvo ? Zéphyr se mordit la langue et se pencha à l’oreille de Petrichor, bien qu’il n’y eut personne à sa gauche ou même en face d’elle. - Ben, j’saurais pas trop dire, madame. Mais y faudrait mieux que vous alliez voir par vous-même…" Petrichor prit un air sévère : "Monsieur Zéphyr, je ne comprends pas très bien ou vous voulez en venir…" Elle le considéra avec gravité.

Pourtant, au fond d’elle, Petrichor jubilait. Elle savait exactement ce qui faisait tant paniquer le petit valet. Aussi, elle mit fin à son supplice lorsqu’elle se leva de table. Le jeune Zéphyr était déjà à l’autre bout de la pièce pour l’exhorter à le suivre. Pour autant, Petrichor prit le temps de s’essuyer la bouche avec sa serviette, de la replier et de mettre un peu d’ordre dans sa vaisselle, avant de se mettre à le suivre d’un pas tranquille.
Ils remontèrent jusque devant les quartiers du général. Petrichor s’arrêta devant la porte et se tourna vers Zéphyr : "Vous êtes un brave garçon. Tenez, rendez-vous aux cuisines et dites à Portia de vous servir du gruau." Les yeux du garçon s’arrondirent et il s’éclipsa, sans demander son reste. Petrichor l’observa disparaître au coin du couloir.

Elle ne rentra pas tout de suite dans la chambre. Une fois encore, elle répondait au principe du jeun, se laissant aller à la tension qui accélérait les battements de son cœur, les ultimes secondes qui la séparaient du triste spectacle auquel elle se ferait une joie d’assister et qui, de surcroît, lui avait permis de finalement s’endormir, même que pour quelques heures.
Et de fait, si dame Petrichor n’avait pas tout de suite trouvé le sommeil, c’est qu’elle s’était longuement agitée dans ses draps, les mains ramassées sous ses couvertures, caressant avec énergie le souvenir tiède de son échange avec Corvo, parfumé de son haleine, de son regard, de ses mots.

Si leur bataille de la veille lui avait laissé ce goût particulier dans la bouche et sur les doigts, désormais, les compteurs étaient remis à zéro. D’un geste sûr et calculé, elle frappa à la porte. "Messire ? Est-ce que tout va bien ?" Elle compta quatre secondes avant d’ouvrir.
Dans l’immense chambre, les rideaux étaient encore à moitié tirés : Zéphyr n’avait pas dû avoir le temps de finir cette tâche, avant de prendre ses jambes à son cou. Petrichor s’avança, le ton parfaitement anodin. "Alors, messire ? On ne veut pas sortir de son lit ? Elle ne s’approcha pas tout de suite de la couche, se contentant de tirer les rideaux dans leur entièreté. Ne me dites pas que vous feignez quelque fièvre pour ne pas assister à l’enterrement de l’archonte ? Ce n’est plus de votre âge…"
Corvo Helemys
loyaliste

Corvo Helemys


Laëris
Axé.e Harmonie
97%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
03%
propriétés magiques
   
âme
Keywords : i’m neither joking nor serious but another secret third thing ;; i will gladly choose violence ;; haunted by night, hunter by day ;; charming man with silver tongue, pearl teeth ;; not a saint but do i have to be ;; fuck therapy i’m becoming a knight ;; i’m so gifted: i can get drunk and do surgery on myself.
Aesthetics :
(ichorvo#2) rearranging guts FQQRtDlf_o
+ + +
Spoiler:
Repérage : De retour à Dynacairn depuis quelques jours, à peine le temps de se poser qu'une nouvelle menace gronde déjà dans tout l'empire.
Origines : Laëris pure souche, le cyclone dans les veines et le sel dans ses sourires.
Allégeance : L'empire.
Faceclaim : Jon Hamm.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire :
x1 brise-aube (épée).
x1 pitié (amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur).
Liens :
— DE SANG
círyon :: frère maudit.
erika :: force fougueuse.
isabeau :: douceur trop fragile.
sylrosis :: bâtarde lyrique.
ysidor :: héritière des rages.
— DE FER
molech :: frère d'armes.
— DE SEL
arabella :: alliée épieuse.
declan :: poulain prometteur.
elenwë :: soupirs d'une nuit.
miriel :: en chiens de faïence.
petrichor :: lierre étouffant.
— & D'OS
aldrich :: jeu de dupes.
nomade :: hantise crasseuse.
Signes distinctifs :
un sourire qui ravage.
immense, le pas lourd et sûr.
couvert de cicatrices, les combats gravés dans la chair.
trois dents en or ; deux molaires pourries qu’il a fallu remplacer, une canine cassée qui luit quand il parle.
des tuniques droites et martiales, une armure légère pour les déplacements, et lourde pour les affrontements.

Parchemins : 180
Cristals d'étains : 2269
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: .exe
Pronoms: she/her.
Ecriture: nombre de mots variable, corvo parle en teal.
Triggers: ràs.
Warnings: guerre, morts, exécutions.
Crédits: self (av.)
Discord: dispo par mp.

loyaliste

cw:mention d’hallucinations et délires glauques.

Contrairement à tout ce qu’il avait pu croire, Corvo n’avait pas passé une bonne nuit. Elle avait encore une fois été habitée par les spectres de sa culpabilité qui étaient revenus le hanter sous des formes variées mais toutes horrifiantes. Yeux ouverts ou yeux fermés, ça n’avait rien changé. Les cadavres déambulaient dans sa chambre, sur son lit, jusque sur son corps où feue sa femme s’était même alanguie comme elle avait eu l’habitude de le faire, à ceci près qu’elle était décapitée. Il en avait eu le souffle coupé et les mains moites, quittant des draps qui avaient recueilli toute la sueur de ses cauchemars. L’horreur avait été telle qu’il ne s’était pas résolu à descendre aux cuisines, comme il l’avait pourtant prémédité, pour s’y occuper l’esprit en se chargeant l’estomac. Les quelques reflets que les vitres et miroirs lui avaient renvoyé faisaient peur à voir ; le teint livide, des yeux exorbités par l’effroi et ceints de fatigue, des cheveux ébouriffés comme les plumes d’un corbeau qu’on aurait tué en plein vol, un air tout à la fois assassin et affolé. Son altesse ne voulait pas qu’on le voit ainsi, pitoyable, errant dans les couloirs du château, son lourd peignoir bizarrement puant tombant sur sa grande et massive silhouette comme la cape d’un fou.

Et comme si tout cela n’avait pas suffi, il s’était réveillé à l'aube paralysé. La panique était revenue, le consumant de l’intérieur d’où quelques râles et une respiration saccadée s’étaient échappés. Corvo avait sincèrement pensé que son corps l’avait enfin lâché, avait enfin cédé à toute la trouille et toute la fatigue que ses nuits au château provoquaient.
La pénombre dans laquelle Zéphyr le trouva était pour lui encore peuplée, là de visions hurlantes rampant au plafond de son lit à baldaquin, là de vols d’oiseaux coassant sans fin, s’agitant au-dessus de lui qui ne pouvait plus ni bouger ni leur échapper. Zéphyr n’eut pas le temps de terminer son geste pour ouvrir les rideaux que son altesse parvint péniblement à décrisper sa mâchoire pour formuler des sons humains. “Va ch—chercher—” Zéphyr, inquiété par le râle d’agonie qu’il entendit s’échapper dans son dos, fit immédiatement volte-face pour venir trouver son altesse. “—chiatre. - Messire ?! - V—va la ch— - Qui ?! - Dame P— - Prunlia ?! - P—etri— - Dame Petrichor !! J’vais la chercher !!” Et de décamper séance tenante. Corvo, qui était à peu près certain que celui-là aussi était l’un de ses bâtards, poussa un soupir excédé.

Zéphyr mit un temps exagérément long à trouver la concernée, si bien qu’au moment où l’on toqua enfin à sa porte, Corvo avait regagné l’entièreté de ses esprits. Mais pas de son corps. Loin s’en fallait. “Messire ? Est-ce que tout va bien ? - Peste soient vos questions ! Non, ça ne va pas !” Entendit-on gronder à l’intérieur. Lorsque Petrichor entra le général était cloué au milieu de ses draps sentant la sueur et le renfermé, chamboulés comme s’il avait mené un combat. Et l’avait perdu. “Alors, messire ? On ne veut pas sortir de son lit ? Ne me dites pas que vous feignez quelque fièvre pour ne pas assister à l’enterrement de l’archonte ? Ce n’est plus de votre âge…” Il constata pouvoir encore bouger la nuque, bien qu’elle fut raide, lorsqu’il retourna à l’archiatre un regard consterné. S’il avait pensé pouvoir fantasmer une partie de la nuit sur son minois sélénite et ses courbes anguleuses, elle ne lui inspirait plus maintenant qu’une forte irritation mélangée à un sentiment d’humiliation.

Épargnez-moi vos railleries, je ne sens plus ni mes jambes ni mes bras et la cérémonie est dans moins de deux heures.” Il tenta de se redresser, en vain. “Par les dieux mais qu’est-ce qui m’arrive…?!” Il pensa immédiatement au vin, qu’on avait peut-être empoisonné à son insu, et darda ses orbes sur le pichet vide qui était resté sur sa table de chevet. L’incident aurait fait une opportunité rêvée pour venir l’assassiner en toute tranquillité dans son sommeil. Les dents serrées, Corvo rebascula sa tête vers Petrichor. “Faites quelque chose archiatre.” N’était-elle pas son médecin avant d’être sa rivale ? Il espérait qu’elle s’en souvienne, tout comme il espérait qu’elle ne se souvienne pas trop de la façon dont il l’avait quittée la veille au soir. À ce sujet, il se remémora une chose. “Vous avez bu du vin, vous aussi.” Ses sourcils s’étaient froncés sur ses traits tordus par la confusion, tandis qu’il la contemplait de haut en bas dans sa tenue de deuil. “Mais vous semblez vous porter comme un charme…
Petrichor Hedera
( ADMIN ) réformiste

Petrichor Hedera


Magriel
Axé.e Harmonie
95%
propriétés magiques
07%
propriétés physiques
08%
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âme
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Repérage : dynacairn
Origines : magriel
Allégeance : laëris
Faceclaim : hunter schafer
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / une pitié et une cendre
Pouvoir : + manipulation des plantes et des champignons;
+ immunité aux poisons et sortilèges.

Liens : corvo + imagine being loved by me (threat)
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Signes distinctifs : de longues oreilles pointues (asymétriques askip), des coiffures rocambolesques, des robes à la pointe d'une mode dont elle est la seule au courant, bijoux and legs for days, is she sixteen or sixty?
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Discord: par mp

( ADMIN ) réformiste

"Épargnez-moi vos railleries, Petrichor ne rangea pas tout de suite son sourire, je ne sens plus ni mes jambes ni mes bras et la cérémonie est dans moins de deux heures." Elle fronça les sourcils avec application, tout en faisant finalement volte face. Le ciel derrière elle était couvert, blanc, la faisant apparaître au général à contre-jour, silhouette doublement noire et longiligne comme une lame fiel. "Qu’est-ce que vous dites ? - Par les dieux mais qu’est-ce qui m’arrive…?!"

Bien que Petrichor conserve au fond de sa mémoire un souvenir éhonté de l’impressionnant tour d’épaule, et du poitrail gonflé de l’homme qui s’était définitivement tenu trop proche d’elle et de ses fantasmes, elle se rassurait désormais de le surprendre dans une position aussi humiliante. Sa superbe de la veille s’était évanouie, et elle se tenait là, fringante dans son inquiétude.
Messire Corvo était retourné sur le dos, les membres lourds, épinglés à ses draps, comme un espèce de gros scarabée punaisé à quelque collection de mauvais goût. Il semblait s’être débattu avec ses couvertures, avec sa robe de chambre aussi, qui avait du mal à saucissonner toute la chair de son torse et de ses épaules. "Par Vumis… jura Petrichor dans son souffle, tandis qu’elle avait déguisé son expression en une surprise concernée. Dans la lumière du contre-jour, il aurait été difficile pour Corvo de lire son visage, mais elle ne préférait pas prendre de risque. Si elle allait se faire une joie de se moquer de sa grotesque situation, elle ne devait pas pour autant avoir l’air d’en être à l’origine. Seulement la solution.

"Faites quelque chose archiatre." Elle s’approcha lentement, intriguée. "Oh, comme vous y allez, maintenant, avec vos titres…" pesta-t-elle. Et sans transition, le général se mit à nourrir d'extravagantes théories qu’elle écouta sans comprendre. "Vous avez bu du vin, vous aussi. Mais vous semblez vous porter comme un charme…" Elle pencha la tête sur le côté pour témoigner de son incompréhension. "Osez seulement dire que je ne présente pas correctement chaque jour que Vumis fait…"
Comme hypnotisée par le manque de prestance de ce spectacle, elle s’assit au bord du lit. Elle souleva le poignet de Corvo qui retomba avec mollesse, aussitôt qu’elle le lâcha. Elle ne put contenir un rire désemparé. "Messire, vous ne pensez tout de même qu’on a cherché à vous empoisonner ? Les Magriels sont certes immunisés contre les poisons, mais croyez-moi, si le vin a quoi que ce soit à voir avec votre situation, c’est parce que vous en avez abusé hier soir, après avoir pris les potions que je vous ai données !" Elle claqua une petite tape sur le dos de sa main inerte, chassa rapidement de sa tête la mention de la veille, où elle se rappelait un peu trop précisément lui avoir susurré des insanités à l’oreille.
Elle aurait peut-être dû revoir sa stratégie et lui faire perdre la mémoire.

Petrichor se releva d’un bond. "Je vais chercher mes instruments. Elle se trouvait déjà sur le pas de la porte, se retourna une dernière fois avec un air mutin : je reviens, ne bougez pas."
Sur ce trait d’esprit, elle l’abandonna quelques minutes, puis revint, une épaisse trousse en cuir dans une main, et dans l’autre, une boîte d’où s’échappait le tintement des fioles qu’elle contenait.
Elle déposa son barda sur le lit, extirpa de son magasin un flacon. "Commencez par m’avaler ça, messire : pour vous détendre." Il s’agissait en réalité du remède qu’elle avait préparé de concert avec le poison, et qui prendrait effet dans l’heure suivante.

En attendant, elle allait pouvoir s’amuser un peu avec lui. Elle se rassit à son chevet. "Vous permettez ?" Et de soulever l’arrière de la tête du général, comme s’il eût été mourant. Lorsque l’inclinaison le permit, elle posa la fiole à ses lèvres et le fit boire. "Au moins, votre visage n’a pas l’air d’avoir été touché… Vous rappelez-vous avoir mangé quoi que ce soit après avoir… pris congé ?" questionna-t-elle, restant volontairement vague pour stimuler au minimum les souvenirs de la veille précédant son départ. Se faisant, elle lui pinçait machinalement les bras, pour voir s’il sentait quoi que ce soit, bien qu’elle sache tout à fait que ça n’était pas le cas. Presser avec bien moins de tendresse la même peau qu’elle avait langoureusement massé la veille semblait lui permettre de se venger de son propre excès de zèle. "Portia m’a dit que vous aimiez vous aventurer dans les cuisines, peut-être vous êtes-vous intoxiqué ? Qu'en est-il de vos cauchemars ?"
Sa main pinça ensuite sa clavicule, puis, sans prévenir, son pectoral droit. "Et là ? Me sentez-vous ?"
Corvo Helemys
loyaliste

Corvo Helemys


Laëris
Axé.e Harmonie
97%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
03%
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âme
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Repérage : De retour à Dynacairn depuis quelques jours, à peine le temps de se poser qu'une nouvelle menace gronde déjà dans tout l'empire.
Origines : Laëris pure souche, le cyclone dans les veines et le sel dans ses sourires.
Allégeance : L'empire.
Faceclaim : Jon Hamm.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire :
x1 brise-aube (épée).
x1 pitié (amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur).
Liens :
— DE SANG
círyon :: frère maudit.
erika :: force fougueuse.
isabeau :: douceur trop fragile.
sylrosis :: bâtarde lyrique.
ysidor :: héritière des rages.
— DE FER
molech :: frère d'armes.
— DE SEL
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declan :: poulain prometteur.
elenwë :: soupirs d'une nuit.
miriel :: en chiens de faïence.
petrichor :: lierre étouffant.
— & D'OS
aldrich :: jeu de dupes.
nomade :: hantise crasseuse.
Signes distinctifs :
un sourire qui ravage.
immense, le pas lourd et sûr.
couvert de cicatrices, les combats gravés dans la chair.
trois dents en or ; deux molaires pourries qu’il a fallu remplacer, une canine cassée qui luit quand il parle.
des tuniques droites et martiales, une armure légère pour les déplacements, et lourde pour les affrontements.

Parchemins : 180
Cristals d'étains : 2269
feu
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Lea joueur.se

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loyaliste

Osez seulement dire que je ne présente pas correctement chaque jour que Vumis fait…” Il ne répondit rien, si ce n’est un grognement qui remonta dans sa bouche comme un rot. Malgré son teint pâle et ses pommettes saillantes, Petrichor manifestait toujours une vitalité quasi (mais pas si) hors-normes que tous les atalaniens enviaient aux magriels.

Il la vit ensuite s’en prendre à son poignet avec ce même air consterné qui ne semblait plus quitter son visage que, ainsi positionné, un double-menton soutenait. Il aurait juré que le petit rire désemparé qui suivit le mouvement carillonnait de satisfaction. “Messire, vous ne pensez tout de même qu’on a cherché à vous empoisonner ? - Bien sûr que si,” riposta-t-il à brûle-pourpoint. Il était sur le point de lui rappeler qu’ils allaient se rendre aux funérailles d’un archonte précisément assassiné, mais fut coupé avant. “Les Magriels sont certes immunisés contre les poisons, mais croyez-moi, si le vin a quoi que ce soit à voir avec votre situation, c’est parce que vous en avez abusé hier soir, après avoir pris les potions que je vous ai données !” Corvo la dévisagea longuement, doutant visiblement de cette certitude. Il ne pouvait pourtant pas lui opposer beaucoup d’arguments dans la mesure où elle détenait en l’état bien plus de connaissances en la matière que lui. Il pouvait d’autant moins arguer quoi que ce soit qu’il avait gobé chacune de ces potions sans protester. “Vous auriez pu me prévenir qu’il y avait des effets secondaires…,” maugréa-t-il, ramenant son regard gris et rougi par des veines éclatées sur le reste de son corps pitoyablement allongé.

Il détestait que Petrichor le voit dans cet état, mais il préférait malgré tout que ce soit elle plutôt que n’importe qui d’autre de la Cour, ou même de sa famille. Le général se rassurait avec l’idée qu’en sa qualité de médecin, elle ne parlerait à personne de cet épisode, et qu’elle saurait compartimenter la vision qu’elle se faisait du patient de la vision qu’elle se faisait du Conseiller des armées. Il ne sentit pas la petite tape compatissante qu’elle donna au dos de sa main, mais leva bel et bien son regard lorsqu’il la vit se relever et se diriger vers la porte. “Je vais chercher mes instruments.” Les sourcils se tordirent. “Quels instruments ?” Corvo avait essuyé nombre de traumatismes physiques dans sa vie et tout autant de blessures qu’il avait pour certaines lui-même recousues, et ce dans des conditions hygiéniques déplorables, mais s’imaginer dame Petrichor pratiquer une quelconque chirurgie sur lui le rendait encore plus livide qu’il ne l’était déjà. Elle partit sans répondre, si ce n’est un trait d’esprit qui ne le fit pas rire, à peine tordre une grimace excédée sur sa gueule. “Quels instruments ?!” répéta-il plus fort, alors qu’elle disparaissait. Peine perdue. Il fut laissé seul avec ses membres inutiles et sa misérable image, ce qui fit remonter le sentiment de panique et d’humiliation cuisante.

Il tenta de se relever une nouvelle fois, pliant son abdomen pour tenter la position assise, mais la paralysie était vicieuse, se concentrait sur ses jambes pour aussitôt remonter et envahir son bassin. Son altesse eut une pensée malheureuse pour tout ce qui pouvait se passer dans le cas où il n’arrivait plus à avoir le contrôle sur, par exemple, son sphincter, et chassa immédiatement cette observation de son crâne en fixant intensément la porte par laquelle l’archiatre avait disparu, tenté de la rappeler d’un aboiement peu subtil mais autoritaire.  

Elle réapparut suffisamment vite, et déplia sur sa couche une kyielle de flacons ; sans la moindre trace d’instrument chirurgical (il prit le temps de s’en assurer, bien que son champ de vision fut assez médiocre étant donné sa position). “Vous permettez ? - Bien sûr. Avec quoi voulez-vous que je le saisisse,” bougonna-t-il, irrité et irritable par tout ce qui lui arrivait depuis des heures. Il se laissa manipuler, encore une fois, et but sans protester, encore une fois aussi. Il détestait toujours autant la situation mais il fallait se rendre à l’évidence : elle était son seul espoir de retrouver au plus vite l’usage de ses membres.

Au moins, votre visage n’a pas l’air d’avoir été touché… Vous rappelez-vous avoir mangé quoi que ce soit après avoir… pris congé ?” Ils n’ignoraient pas à quoi elle faisait référence. Mais chacun s’en tint à son rôle, comme si les dernières minutes de leur échange n’avaient pas été parfaitement suggestives et même tout à fait lascives. “Non, rien.” Il marqua un silence où traînait le mot jeun qu’il avait répété à son minois, plus près qu’il ne l’avait jamais été. “Je n’ai pas une seule fois été aux cuisines, j’en aurais bien été—qu’est-ce que vous—”, et de s’interrompre, la voyant le pincer ici et là, testant sans doute les limites de sa paralysie ou la véracité de ses propos. “Je vous l’ai dit : je ne sens r—aïe !” Elle venait de pincer un pectoral après avoir pincé sa clavicule. Sans dire qu’il avait eu mal, la sensation l’avait bel et bien surpris. “Et là ? Me sentez-vous ?” Corvo braqua ses traits consternés vers Petrichor, un moment troublé par la formulation. “Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans bras et jambes ?” Il en avait assez qu’elle le pince dans tous les sens, comme s’il avait été l’une des poupées de chiffon avec lesquelles ses nièces jouaient lorsqu’elles étaient petites.

Pourquoi j’ai l’impression que vous prenez un malin plaisir à me malmener ?” Corvo la toisa avec soupçon ce qui, traduit dans son cas et sa position, se résuma à l’observer dans un contre-plongé assez peu intimidant. Il devait plisser les yeux à chaque fois qu’il la regardait, aveuglé par la lumière du jour qui la cintrait comme un halo d’innocence. Il ne répondit rien à la question des cauchemars, un sujet qui le mettait peut-être plus mal à l’aise encore, et dévia la conversation vers des préoccupations plus immédiates. “Ce château est devenu une véritable passoire. Je n’arrête pas d’y voir des mendigots qui traînent dans les couloirs et volent ce qui leur tombe sous la main.” Il faisait référence à cet olibrius dégingandé et crasseux qu’il méprenait pour plusieurs personnages, tous plusieurs fois envoyés aux cachots sans que cela ne résolve jamais le problème. “Et j’ai surpris pas plus tard qu’avant-hier son altesse Erika sortir au nez et à la barbe des gardes, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes.” Il observa un très bref silence durant lequel il fustigea de son regard sévère le toit en tissu de son lit à baldaquin, à défaut de pouvoir fustiger le ou les coupables d’un tel laisser-aller. “Je ne m’étonnerai pas le jour où on me dira qu’on est venu occire un pauvre homme ou une pauvre femme entre ces mêmes murs où l’on dicte les lois de l’empire. Ne faites pas cette tête, vous pourriez être cette pauvre femme,” surprit-il Petrichor d’une torsion de nuque. Il était pétrifié, mais pas encore aveugle.
Petrichor Hedera
( ADMIN ) réformiste

Petrichor Hedera


Magriel
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âme
Keywords : Unbothered. Moisturized. Happy. In my lane. Focused. Flourishing.
Aesthetics : (ichorvo#2) rearranging guts N4uOZznv_o
Repérage : dynacairn
Origines : magriel
Allégeance : laëris
Faceclaim : hunter schafer
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / une pitié et une cendre
Pouvoir : + manipulation des plantes et des champignons;
+ immunité aux poisons et sortilèges.

Liens : corvo + imagine being loved by me (threat)
panta + cousinade
nomade + biological weapon
erika & isabeau + who run the world (girls)
Signes distinctifs : de longues oreilles pointues (asymétriques askip), des coiffures rocambolesques, des robes à la pointe d'une mode dont elle est la seule au courant, bijoux and legs for days, is she sixteen or sixty?
Parchemins : 230
Cristals d'étains : 2187
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: castace
Pronoms: she/her
Ecriture: plus ou moins 500 mots, dial en fr ou eng, couleur: darkgoldenrod
Triggers: aucun
Warnings: toxicité (both poisoning and relationship)
Crédits: alien superstar (av)
Discord: par mp

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Petrichor aurait pu ne pas le croire, lorsque Corvo affirma qu’il ne s’était pas rendu aux cuisines. Cependant, si elle s’en référait aux temps d’effets de son poison, et aux insomnies récurrentes du pauvre homme, il était effectivement vrai qu’il n’avait pas dû avoir le temps, et d’halluciner sa défunte épouse, et d’aller se tailler une tranche de lard aux cuisines. Et puis, de surcroît, Petrichor l’aurait entendu se pavaner sur les dalles des couloirs, elle-même ayant fort peiné à fermer l’œil la nuit dernière, comme si, dans un maigre désir, vain, déplacé, elle eût espéré qu’il fasse un détour par sa chambre à elle.

"Pourquoi j’ai l’impression que vous prenez un malin plaisir à me malmener ?" Petrichor, qui était sur le point d’aller pincer le second mamelon interrompit son geste, ramenant sa main coupable à sa propre gorge. "Messire ? Vous êtes pourtant le premier à pointer du doigt mon absence de goût pour les petits plaisirs de la vie !" Son air offusqué prit un certain temps à fondre comme les neiges de Bélès, faisant apparaître en lieu d’expression un rictus mesquin qu’elle exhiba d’autant plus près de la face de Corvo, engoncée dans son propre corps. "Cela se voit-il tant que ça ?"
Et elle continua machinalement à tâter ses cuisses et ses mollets, ne l’écoutant maugréer que d’une oreille. "Ce château est devenu une véritable passoire. Je n’arrête pas d’y voir des mendigots qui traînent dans les couloirs et volent ce qui leur tombe sous la main. Petrichor soupira : - Vous dites des sornettes, messire…" Elle savait pourtant à quoi, ou plutôt à qui il faisait référence, à ceci près qu’hormis le seigneur Nomade, elle ne surprenait pas d’autres vagabonds dans les couloirs du château. Et, pour ce qui était du vol de biens, elle était elle-même la seule responsable de ce qu’elle considérait être l’emprunt d’habits dont on ne fait visiblement pas ou peu usage.
Elle pinça les lèvres cependant, en réalisant que Corvo portait présentement le peignoir qu’elle avait prêté au Nomade. Sa première pensée alla au ménestrel, duquel elle se soucia, imaginant sans mal le seigneur de guerre lui tomber dessus de toute sa massive prestance, pour lui arracher le vêtement. "Je peine bien à vous croire, messire, quand vous semblez être celui qui a arraché au pauvre pèlerin son unique robe." Elle fronça le nez, ses sens attaqués par l’odeur piquante de la sueur aigre du seigneur.

"Et j’ai surpris pas plus tard qu’avant-hier son altesse Erika sortir au nez et à la barbe des gardes, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes." Petrichor eut un soupir autrement plus réprobateur : "Sachez qu’il n’y a là rien de nouveau, messire…" admit-elle d’un ton amer, s’étant elle-même résignée à laisser la princesse Erika vagabonder comme bon lui semblait, tout ça pour aller se faire prendre la température par un séduisant escroc.
"Je ne m’étonnerai pas le jour où on me dira qu’on est venu occire un pauvre homme ou une pauvre femme entre ces mêmes murs où l’on dicte les lois de l’empire. - Oh, comme vous y allez ! - Ne faites pas cette tête, vous pourriez être cette pauvre femme." Petrichor interrompit ce qu’elle était en train de faire, à savoir, fourrager dans sa besace magique, tournant son charmant chef dans la direction de Corvo. "Voilà autre chose…" siffla-t-elle en remontant de nouveau à son chevet, appuyant ses bras d’araignée sur les draps. Elle tenait quelque chose dans ses poings fermés. Lorsque leurs visages se firent face, la nuque allongée de Petrichor écrasant par sa grâce celle avachie de Corvo, elle demanda, avec l’air le plus sérieux du monde. "Auriez-vous peur pour moi, très cher ?"

Elle resta penchée au-dessus de lui un temps qui dut paraître incroyablement long à Corvo, à l’instar d’une séduisante terreur nocturne. Et de fait, elle décida de lui baratiner son diagnostic tandis que leurs profils s’imbriquaient dans l’air en suspens entre eux. "Vous avez l’air d’avoir contracté un type rare de paralysie du sommeil, messire. Votre corps est si fatigué qu’il aurait refusé de se réveiller alors même que vous ne dormiez plus. Cela peut paraître surprenant au départ, mais vous êtes hors de danger. Je suis même étonnée que vous n’ayez pas rencontré de cas semblables chez vos soldats, lorsque vous êtes en campagne."

Elle sentait sous elle la respiration saccadée du général, qui soulevait son poitrail velu, d’où glissait progressivement l’étoffe délicate de sa robe de chambre. "Ne bougez plus," ordonna-t-elle, aussi bien à lui qu’à elle-même, et dans sa main apparut un premier galet noir qu’elle déposa sur le front stupéfait du seigneur. Elle continua à faire de même entre ses clavicules, sous sa poitrine, sur son nombril, suivant ensuite l’intérieur de la ligne des deux bras et enfin sur ses jambes, si bien qu’à la fin, Corvo ressemblait à un vague jeu d’échec qui ne se déroulait pas très bien pour la partie blanche.
Grâce à la potion que Corvo avait bu précédemment, sa mobilité allait revenir progressivement. Il se verrait cependant bien embêté s’il n’avait pour autant pas l’autorisation de bouger. "Je vais procéder à un court rituel de détente musculaire… expliqua-t-elle, extirpant désormais des branches de sauge de son sac qu'elle alluma d'un reste de bougie. Elle se mit à les secouer au-dessus de lui, répétant ainsi un rituel tout à fait bidon, qu’on enseignait aux enfants magriels pour les initier à l’art de la guérison. Faites cependant très attention, si l’un de ses cailloux tombent, vous risquez de prolonger le mal…"
Corvo Helemys
loyaliste

Corvo Helemys


Laëris
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âme
Keywords : i’m neither joking nor serious but another secret third thing ;; i will gladly choose violence ;; haunted by night, hunter by day ;; charming man with silver tongue, pearl teeth ;; not a saint but do i have to be ;; fuck therapy i’m becoming a knight ;; i’m so gifted: i can get drunk and do surgery on myself.
Aesthetics :
(ichorvo#2) rearranging guts FQQRtDlf_o
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Spoiler:
Repérage : De retour à Dynacairn depuis quelques jours, à peine le temps de se poser qu'une nouvelle menace gronde déjà dans tout l'empire.
Origines : Laëris pure souche, le cyclone dans les veines et le sel dans ses sourires.
Allégeance : L'empire.
Faceclaim : Jon Hamm.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire :
x1 brise-aube (épée).
x1 pitié (amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur).
Liens :
— DE SANG
círyon :: frère maudit.
erika :: force fougueuse.
isabeau :: douceur trop fragile.
sylrosis :: bâtarde lyrique.
ysidor :: héritière des rages.
— DE FER
molech :: frère d'armes.
— DE SEL
arabella :: alliée épieuse.
declan :: poulain prometteur.
elenwë :: soupirs d'une nuit.
miriel :: en chiens de faïence.
petrichor :: lierre étouffant.
— & D'OS
aldrich :: jeu de dupes.
nomade :: hantise crasseuse.
Signes distinctifs :
un sourire qui ravage.
immense, le pas lourd et sûr.
couvert de cicatrices, les combats gravés dans la chair.
trois dents en or ; deux molaires pourries qu’il a fallu remplacer, une canine cassée qui luit quand il parle.
des tuniques droites et martiales, une armure légère pour les déplacements, et lourde pour les affrontements.

Parchemins : 180
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feu
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Pronoms: she/her.
Ecriture: nombre de mots variable, corvo parle en teal.
Triggers: ràs.
Warnings: guerre, morts, exécutions.
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Discord: dispo par mp.

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Le général avait hâte que la paralysie s’estompe. Plus les secondes s’étiolaient plus il avait la désagréable impression d’être une mouche prise dans la toile d’araignée de l’archiatre. Elle aurait pu être en train de l’emballer dans sa soie pour le préparer comme repas que ça n’aurait pas été différent ; elle ne cessait plus de le tâter ici et là, de remuer à côté pour, parfois même, approcher et se suspendre au-dessus de lui avec ses grands yeux où frémissait sa satisfaction avouée. Rien de tout cela n’était séduisant et aguichant, a fortiori qu’il était complètement impuissant, capable seulement de protester ou lui retourner des regards consternés.

Il parut d’ailleurs confus quand elle mentionna un pèlerin, se demandant l’espace de quelques secondes et avec une certaine culpabilité s’il avait effectivement envoyé, parmi la pléthore d’intrus évoqués, un pauvre pèlerin aux cachots ; puis confusion et culpabilité s’en allèrent assez vite, déblayées par un tout autre sujet de conversation. “Ah, parce que vous aussi vous l’avez vue faire ?” Il parlait bien évidemment d’Erika, et avec dans la voix un ton de reproche. L’oncle savait pourtant combien il était difficile de faire entendre raison à sa nièce et sans doute plus difficile encore de lui faire obéir aux consignes. Il était bien heureux de ne pas avoir eu à s’occuper de l’éducation de sa propre fille si un tel trouble de l’opposition courait dans la famille. Cette pensée provoqua une petite douleur épineuse au niveau de sa poitrine, qui l’inconforta longtemps après qu’il en eut terminé de pester contre la sécurité du château. “Auriez-vous peur pour moi, très cher ?” Un grimace s’était déjà installée sur ses traits épuisés, et il considéra judicieux de la maintenir tandis que Petrichor se perchait à nouveau au-dessus de lui comme la veuve noire qu’elle redevenait soudain. “Ne le prenez surtout pas personnellement,” commença-t-il, la grimace devenant un rictus ennuyé. “Je me préoccupe de la sécurité de tous les citoyens et toutes les citoyennes de l’empire.” Corvo n’avait pas employé le terme d’atalaniens et d’atalaniennes pour la simple raison qu’il ne considérait pas dignes de sa protection celles et ceux qui se dérobaient au dit empire et à ses lois.

Une subtilité politique qui se perdit largement dans le silence qui s’ensuivit, et pendant lequel Petrichor décida de rester l’araignée suspendue au-dessus de sa proie. L’esquive qu’il lui avait retournée ne semblait pas l’avoir contrariée d’un iota, ce qui était à la fois dommage, à la fois déroutant. La magriel semblait parfois ne rien écouter ce qu’il lui disait, et il se demandait quelle jungle de pensées il pouvait y avoir derrière ce petit crâne doré pour qu’elle s’y enfonce aussi profondément. Corvo aurait volontiers pris une machette pour l’y suivre et s’y tailler un chemin par la force, infiniment curieux de savoir ce qu’elle pouvait y cacher, infiniment désireux aussi de la déshabiller de ses secrets qu’il ne doutait pas être vilains.

Lui écouta le diagnostic, et jusqu’au bout, sans ignorer l’haleine de Petrichor qui lui chatouillait le nez. “Pas à ma connaissance…” Mais à moins que ses troupes eussent été frappées de maladies endémiques ou épidémiques graves, il laissait à ses lieutenants et aux praticiens le soin de s’occuper au cas par cas des affections isolées. Et, de mémoire, il n’avait jamais eu à reporter une levée de camp parce qu’untel ou unetelle s’était retrouvé.e paralysé.e sur sa couchette, qu’il s’en soit rendu compte lui-même ou qu’on lui ait rapporté le problème.
Non, il persistait à croire que quelque chose l’avait mis dans cet état, et refusait mordicus de céder à la même conclusion de l’archiatre ; accepter la faiblesse du corps, c’était accepter sa propre faiblesse et, chemin faisant, la vieillesse qui se rappelait de plus en plus à lui.

Ne bougez plus. - Vous allez me la faire à chaque f—?” Au contact froid sur son front, ses yeux roulèrent pour se braquer vers le haut. “Mais qu’est-ce que c’est que ces foutaises…” Il se vit doté de plusieurs autres galets qu’elle dispersa sur son corps allongé. “Je vais procéder à un court rituel de détente musculaire… - Je ne crois pas que ce soit nécessaire, vraiment,” grommela-t-il, plus ridicule encore qu’il ne l’avait été jusqu’à présent. “Faites cependant très attention, si l’un de ses cailloux tombent, vous risquez de prolonger le mal…” Un réflexe idiot lui fit retenir sa respiration, avant de la relâcher pianissimo et ce en faisant extrêmement attention au gonflement de son abdomen. Il contempla ledit rituel en étant mi-atterré mi-prudent, suivant du regard les mouvements qu’effectuait Petrichor avec la sauge qu’elle faisait brûler - il comprenait maintenant ce qu’elle avait voulu dire par instruments, et se demandait s’il n’aurait pas préféré préserver le minimum de dignité qu'il lui restait en se laissant plutôt charcuter…

La patience du général pouvait être phénoménale, mais en l’occurrence elle ne le fut pas. Au terme de plusieurs minutes qui lui semblèrent interminables il remua enfin pour exprimer son agacement et son désir de vouloir mettre un terme au rituel. Mais il remua plus qu’il ne l’aurait espéré. Son bras droit se leva d’un coup, accompagné par quelques syllabes graves qui auraient dû être un début de phrase, et heurta douloureusement l’une des mains de Petrichor. La sauge tomba sur son ventre, le brûlant aussitôt en lui arrachant un cri de surprise. Puis, brimbalée par la respiration soudain plus forte du général et la déclivité certaine de son abdomen, roula sans efforts jusqu’à l’étoffe du peignoir. Sans doute imbibé du vin de la veille puisqu’il prit feu. “Argh, ôtez-moi cette merde, bon sang !” Son bras qui n’était plus paralysé restait cependant très engourdi, offrant des gestes assez peu aidants à sa volonté de vouloir éteindre le feu. Il se brûla plusieurs fois les doigts, puis encore l’épigastre, avant d’envoyer d’un mouvement malheureux la sauge par terre, de l’autre côté du lit. Un nouveau petit départ de feu débuta en grignotant les draps, ignoré par son altesse qui se démenait entre flammes et galets pour se débarrasser des deux. “Archiatre, je jure devant les dieux—!” Qu’à la seconde où il retrouverait tout l'usage de ses membres, il enverrait ses satanés instruments et autres machins par la fenêtre. S'il ne la jetait pas avec.
Petrichor Hedera
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Petrichor s’amusait à enfumer le pauvre seigneur Corvo, comme elle l’avait fait des décennies auparavant, quand elle était encore enfant, tandis qu’on l’initiait aux arts magriels. Elle avait appris par la suite que ce petit rituel bidon n’était plus tellement mené, mais elle n’arrivait plus à mettre le doigt sur la raison. Elle était ainsi perdue dans ses pensées, et ne vit pas le bras de Corvo se trouver secoué de légers spasmes, jusqu’à ce que sa main finisse par bondir et taper dans la sienne. Inévitablement, Petrichor lâcha son bouquet de sauge.
Ah, elle se rappelait désormais pourquoi les enfants magriels n’avaient plus le droit de manipuler des herbes enflammées. Trop de professeurs avaient fini avec les cheveux calcinés.

"Argh, ôtez-moi cette merde, bon sang !" Pour toute réponse, Corvo eut le droit au glapissement ahuri de dame Petrichor qui avait bondi du lit, ramassant sa robe contre elle, afin qu’elle ne prenne pas feu à son tour. "Par tous les dieux !" Elle se tint, figée, à quelques mètres du désopilant spectacle, ne paraissant pas comprendre ce qu’il venait de se passer, ni encline à lui venir en aide. Elle tournait sur elle-même, cherchant de quoi arrêter le début d’incendie.
Elle n’expliquera jamais vraiment les gestes qui suivirent. Elle n’oserait les mettre sur le compte de la panique, puisque cela aurait impliqué qu’elle se soucie du sort du général. Si elle avait causé ce départ de feu volontairement, elle se serait autrement plus réjoui du spectacle. Or, elle se précipitait maintenant vers les rideaux qu’elle tenta de décrocher. Elle dut s’y reprendre plusieurs fois sans parvenir à faire céder les anneaux. Un juron fleuri s’extirpa de sa bouche en pétales.  

Furibonde devant sa propre impuissance, elle fit volte-face et retourna près du lit dans lequel Corvo se dépêtrait. D’un geste sec, elle arracha l’oreiller de sous la tête du général. "Il faut étouffer les flammes !" expliqua-t-elle en grimpant à genoux sur le lit. Elle leva les bras, et se mit à rouer de coups d’oreillers le ventre du général. Petrichor se démenait comme une furie, insultant les braises qui finissaient de se consumer çà et là, comme si elles eurent été une attaque personnelle à ses compétences d’archiatre. Et, parfois, on distinguait derrière l’élan de ses gestes et les mèches folles explosant de sa coiffure raffinée, un rictus exalté.
Elle ne se vit même pas monter à califourchon sur les cuisses inanimées du général. Ses bras maigrichons ne semblaient plus pouvoir, ni vouloir s’arrêter, battant les poils de torse et le ventre de Corvo avec une robustesse autrement plus énergique que lorsqu’elle avait échoué à arracher les rideaux.

Petrichor reprit finalement ses esprits lorsque les vociférations du général résonnèrent à l’intérieur de son crâne. Elle suspendit son geste, les mains jetées au-dessus la tête, toujours armées de leur coussin, la silhouette cambrée comme celle d’un arc bandé.
Elle observa avec hébétude le général sous elle, comme si elle découvrait seulement maintenant qu’il avait été là tout ce temps, les membres toujours aussi ballants, lui-même secoué par l’incident et l’humiliation de s’être trouvé impuissant, à secouer ses bras inertes comme s'il s'était agi de lambeaux accrochés à ses épaules. En plus du parfum âcre de sa nuit compliquée, se dégageait désormais du pauvre homme un fumet poisseux, une odeur de cochon grillé, si bien que Petrichor aurait aussi bien pu venir de sauter à califourchon sur un méchoui en cours de cuisson.
Elle tentait de reprendre son souffle, sa bouche entrouverte calmait le rythme affolée de sa poitrine. On eût jamais vu une araignée besogner sa mouche aussi vigoureusement. Après un silence aussi embarrassé que le rose de ses joues, elle se hasarda à un trait d’humour supplémentaire : "Les galets… Vous les avez fait tombés…"
Corvo Helemys
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Corvo Helemys


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La matinée de Corvo rivalisait d’incidents et de ridicule. Après l’énième nuit catastrophique qu’il avait passée voilà qu’il brûlait maintenant à même son lit duquel il n’avait pas pu bondir, au contraire de Petrichor. Il frappait les flammes du plat de la main dans l’espoir d’asphyxier le feu mais le faisait si lentement et mal qu’il n’arrivait à rien, se cramait même davantage. Il jurait à tout va, remplissant l’immense salle voutée de sa chambre de tonnerres bruyants qui faisaient trembler le vitrage, oubliant presque la présence de l’archiatre, qu’il avait pourtant voulu jeter pêle-mêle par la fenêtre avec le reste de ses galets, et branches, et il ne savait quoi d’autre, quelques secondes auparavant. Il ne vit pas non plus que Zéphyr passait une tête derrière la porte de la chambre, alerté par les cris de son Altesse, et l’entendit encore moins s’exclamer aller chercher de quoi éteindre les feux (car oui, il y en avait bien deux).

La suite fut assez confuse, a fortiori que Corvo ne sentait toujours pas ses jambes et ne sentit donc pas le poids de Petrichor se planter dessus. Impossible cependant d’ignorer la vision noire et filiforme de l’archiatre revenant au-dessus de lui, pour le flageller à coup d’oreiller. Lesdits coups n’était pas douloureux mais insupportablement rapides et répétitifs, arrachant des exclamations excédées au général qui s’en prenait littéralement plein la gueule. C’est simple : il n’y voyait plus rien. Petrichor rabâchait son geste avec un acharnement tel que les coutures griffèrent le visage de Corvo et les coups molletonnés laissèrent sa peau rouge d’être trop battue. Il tenta à plusieurs reprises de l’arrêter avec sa main molle, puisque sa voix de rogomme ne suffisait pas, mais à part toucher du vide lorsqu’elle levait ses bras, et manquer se casser les doigts lorsqu’elle abattait le polochon avec force, son membre engourdi ne parvint à rien.

Il fallut l’arrêt délibéré de Petrichor pour qu’il puisse enfin rouvrir les paupières. Corvo tirait une gueule impossible, les dents serrées sur ses lèvres écarquillées, nez et sourcils froncés, yeux exorbités par l’ahurissement de la situation. Le temps mort s’emplit d’un silence gênant et gêné pendant lequel seuls leurs ahanements irréguliers le brisaient, ainsi que le petit crépitement presque agréable du second départ de feu, brûlant à côté ; les flammes montaient à présent plus haut que le lit, si bien qu’elles jetaient sur le profil de Petrichor une lueur infernale digne d’une incantation fielique. L’instant se grava en lueurs rouges et jaunes dans les rétines du conseiller, qui passa de furibond à envoûté sans décrisper pour autant ses traits. Son regard dégringola sur des aisselles qu’il n’avait jamais vues, glissa jusqu’au corsage dans lequel la poitrine semblait se battre pour s’en libérer, avant de tomber sur l’assise qu’avait pris l’archiatre, à califourchon sur lui. Ils auraient pu être en plein ébats. Et c’est précisément ce qu’allait se dire Zéphyr, après avoir jeté toute l’eau de sa bassine sur le feu brûlant à côté du lit.

Le garçon était arrivé presque aussi essoufflé qu’eux, se précipitant dans ses gestes avec un zèle qui trahissant l’inexpérience. Il fut pourtant satisfait de voir le feu s’éteindre, un grand sourire venant illuminer son visage boutonneux. Un sourire et des yeux heureux qui trouvèrent ceux de son altesse ; alors seulement, Zéphyr réalisa la scène à laquelle il assistait. “Oh… Oh !!” Il vira au rouge pivoine, se recula maladroitement vers une armoire qu’il heurta bruyamment, lâcha sa bassine en cuivre, provoquant une autre cacophonie encore, avant de la reprendre, et de prendre en congé en s’excusant presque autant de fois qu’il manqua trébucher. Corvo le vit faire sans dire un mot, pourtant tenté de se justifier auprès d’un domestique comme s’il avait été pris au lit avec l’Impératrice elle-même. Son air mi-ahuri mi-contrarié ne se décidait pas à quitter sa gueule, même alors qu’il ramenait son regard vers Petrichor. Une seule pensée le consola : il trouvait finalement bienheureux d’être paralysé du bassin. Qui savait ce que cette vision, qui ne quittait toujours pas ses rétines, aurait pu provoquer comme résultat (il en avait une idée très précise).

Aux premiers mots qui sortirent de la bouche de l’archiatre, Corvo observa un silence supplémentaire. Avant de commenter, au terme de deux respirations nécessaires. “Vous avez de drôles de rituels de détente, par chez vous…” Ses orbes grimpèrent jusqu’à l’oreiller qu’elle tenait encore au-dessus de sa tête comme un bourreau tient sa hache d’exécution. “A moins que je sois le prochain sur votre liste, je crois que vous avez suffisamment étouffé les flammes comme ça.” Il ne se plaignit ni des petites coupures qu’elle lui avait infligé, ni de l’état de son faciès, sans doute aussi rouge qu’un Zéphyr embarrassé. L’odeur de grillé ne lui échappa pas, ni non plus les brûlures de premier degré qui traçaient un parcours chaotique sur son poitrail et entre ses doigts, ou encore celles qui avaient ruiné son peignoir. Corvo observait maintenant les galets éparpillés, sans jamais réussir à tirer totalement son attention des cuisses ouvertes sur lui ; les mollets de Petrichor étaient découverts, et d’autant plus visibles que la robe noire mettait en valeur le blanc laiteux de sa peau. “Contente ? Vous avez ruiné mes draps et votre vertu.” Malgré le calme consterné qui avait regagné sa gueule, il ne lui disait pas de sortir de là.
Petrichor Hedera
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Aesthetics : (ichorvo#2) rearranging guts N4uOZznv_o
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Origines : magriel
Allégeance : laëris
Faceclaim : hunter schafer
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / une pitié et une cendre
Pouvoir : + manipulation des plantes et des champignons;
+ immunité aux poisons et sortilèges.

Liens : corvo + imagine being loved by me (threat)
panta + cousinade
nomade + biological weapon
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Signes distinctifs : de longues oreilles pointues (asymétriques askip), des coiffures rocambolesques, des robes à la pointe d'une mode dont elle est la seule au courant, bijoux and legs for days, is she sixteen or sixty?
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"Vous avez de drôles de rituels de détente, par chez vous…" Petrichor ne bougeait toujours pas, telle une biche prise dans la course d’une chasse impériale. Elle pensait certainement que rester immobile allait, de quelle que manière que ce soit, faire oublier plus rapidement au prince l’incident qui grésillait encore sur ses poils de torse. Il n’y avait que les yeux de Petrichor, ronds, bleus, qui exécutaient des allers retours apeurés entre le poitrail du général et son faciès excédé. Tout au fond de son embarras, Petrichor se félicita d’avoir paralysé Corvo, en dépit de quoi elle aurait certainement volé à l’autre bout de la pièce depuis un moment.

"A moins que je sois le prochain sur votre liste, je crois que vous avez suffisamment étouffé les flammes comme ça," reprit Corvo, rompant une seconde fois le silence, faisant presque sursauter Petrichor, si son derrière n’était pas aussi résolument planté sur les jambes inanimées du général.
Finalement, elle obtempéra et baissa les bras, ramenant timidement l’oreiller devant elle. Elle le porta aussitôt à son visage et se laissa aller à un instant de lâcher prise où on put discerner, étouffée dans la fabrique du coussin, une salve de jurons qui aurait fait rougir toute la forêt de son enfance. Là, le nez dans le parfum aigre de la sueur de Corvo et les effluves ténues de lessive, elle maudissait certainement sa famille entière sur plusieurs générations, prenant de grandes inspirations dans ce qui aurait pu être les dernières odeurs de sa victime.
Après quelques secondes, elle extirpa enfin son visage rougi de l’oreiller, le souffle coupé. "Bien, reprenons…" soupira-t-elle pour elle-même.
Petrichor se pencha en avant, allongeant l’échine au-dessus de Corvo, et avec une délicatesse brusque, souleva ses cervicales pour insérer l’oreiller de nouveau sous sa tête, comme si de rien était, se taisant bien d’avouer qu’elle avait peut-être laissé quelques traces de son maquillage sur le tissu.

En revenant à sa position, son regard suivit celui de Corvo jusqu’à ses jambes. "Contente ? Vous avez ruiné mes draps et votre vertu." D’un geste sec, Petrichor rabattit les pans de sa robe sur ses mollets. Puis d’une gestuelle tout aussi brusque, elle réajusta son bustier qui avait l'air de ne tenir en place plus que par la volonté de quelque divinité secondaire de la bienséance. Elle tâta autrement plus délicatement sa mise en pli, qui avait l’air d’être restée en place. Elle répéta ainsi cet enchaînement de gestes menus et maniérés sur l’ensemble de sa toilette, et, seulement lorsqu’elle se fut assurée qu’elle était de nouveau présentable, Petrichor reprit la parole : "Il faut bien plus qu’une flammèche pour entamer ne serait-ce que les prémices de ma vertu."
Cela dit, Petrichor avait beau pester, il était bien ironique pour elle de parler présentement de vertu, puisqu’elle réalisa au même instant un fait tout à la fois évident et embarrassant : elle n’avait aucune envie de descendre de là.

De fait, elle se rendait compte que leur agencement actuel reflétait tout à fait leurs rapports, en cela qu’elle estimait avoir le dessus la plupart du temps. Corvo dépendait effectivement de ses diagnostics et de ses soins, tandis qu’elle pensait n’avoir besoin de lui que lorsqu’elle s’ennuyait, ou que sa langue de vipère la démangeait. De même, elle se pensait supérieure à lui, en race, en magie, en intellect et, pas des moindres, en allure. Elle espérait donc qu’il finisse de ressentir l’écrasante humiliation dans la pression de son bassin contre le sien, et dans la fière allure qu’elle cambrait par-dessus son échine avachie, avalée par l’épais matelas.
"Décidément, cela me semble désormais si facile de vous dominer que ça en deviendrait presque lassant…" siffla-t-elle, un rictus mesquin creusant une fossette dans sa joue.
Puis, avant de se déloger, elle eut ce dernier petit temps de latence, pendant lequel elle imprima en elle le relief des cuisses du général, la fermeté de ses muscles engourdis, jusqu’à son grain de peau qu’elle devinait là où un carré de sa jambe nue touchait directement la sienne.
Elle inspira. "Vos jambes n’ont pas l’air d’être guéries pour l’instant, estima-t-elle d’un ton énigmatique. Et sur ses mots, elle descendit de son piédestal de chair, s’asseyant de nouveau plus sagement à son chevet.

Elle ramassa sa trousse et fouilla derechef à l’intérieur. "N’ayez crainte, messire, vous n’aurez pas à avaler cette fois," plaisanta-t-elle en préservant un air tout à fait sérieux, tandis qu’elle réduisait en morceaux une poignée de feuilles qui ressemblaient à de la menthe. Puis, sans prévenir, elle l’enfourna dans sa bouche, mâchonnant promptement jusqu’à ce que la verdure forme une texture pâteuse qu’elle recueillit dans le creux de sa paume et étala généreusement sur les petites brûlures de Corvo éparpillées comme des postillons sur son torse et ses mains. "Je puis vous assurer que ça ne se passe pas ainsi, habituellement, expliqua-t-elle, le mépris se frayant avec difficulté un chemin dans sa voix. Elle massait pensivement les cals à l’intérieur de sa main d’ogre. "Sachez que les rituels de détente elfique peuvent prendre des formes très diverses et incongrues. Saviez-vous que certains magriels s’entortillent dans les lianes de leurs arbres pour étirer leurs muscles ? Un peu plus au sud de chez moi, en revanche, l’on privilégie les siestes dans la boue. Après le déjeuner, il devient difficile de se déplacer, sans risquer de marcher sur son cousin !"
Corvo Helemys
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Keywords : i’m neither joking nor serious but another secret third thing ;; i will gladly choose violence ;; haunted by night, hunter by day ;; charming man with silver tongue, pearl teeth ;; not a saint but do i have to be ;; fuck therapy i’m becoming a knight ;; i’m so gifted: i can get drunk and do surgery on myself.
Aesthetics :
(ichorvo#2) rearranging guts FQQRtDlf_o
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Spoiler:
Repérage : De retour à Dynacairn depuis quelques jours, à peine le temps de se poser qu'une nouvelle menace gronde déjà dans tout l'empire.
Origines : Laëris pure souche, le cyclone dans les veines et le sel dans ses sourires.
Allégeance : L'empire.
Faceclaim : Jon Hamm.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire :
x1 brise-aube (épée).
x1 pitié (amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur).
Liens :
— DE SANG
círyon :: frère maudit.
erika :: force fougueuse.
isabeau :: douceur trop fragile.
sylrosis :: bâtarde lyrique.
ysidor :: héritière des rages.
— DE FER
molech :: frère d'armes.
— DE SEL
arabella :: alliée épieuse.
declan :: poulain prometteur.
elenwë :: soupirs d'une nuit.
miriel :: en chiens de faïence.
petrichor :: lierre étouffant.
— & D'OS
aldrich :: jeu de dupes.
nomade :: hantise crasseuse.
Signes distinctifs :
un sourire qui ravage.
immense, le pas lourd et sûr.
couvert de cicatrices, les combats gravés dans la chair.
trois dents en or ; deux molaires pourries qu’il a fallu remplacer, une canine cassée qui luit quand il parle.
des tuniques droites et martiales, une armure légère pour les déplacements, et lourde pour les affrontements.

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Décidément, cela me semble désormais si facile de vous dominer que ça en deviendrait presque lassant…” Un rictus semblable à celui de Petrichor naquit sur la bouche du général. “En plus d’être une fieffée tricheuse je vous soupçonne aussi d’être une menteuse. Et mauvaise, avec ça.” Il empêcha son rictus de devenir un sourire enjôlé. Il avait toujours eu du respect pour les femmes raisonnables et retenues, que la dignité drapait de sagesse et d’une certaine impavidité, mais il ne pouvait pas s’empêcher de les trouver ennuyeuses à fréquenter. C’est ce qu’il avait cru que Petrichor était, au début : respectable, et sans doute aussi sophistiquée que tous les gens de la Cour le croyaient. Il ne lui avait donc cédé qu’une attention protocolaire, jusqu’à l’ignorer pendant les banquets et lorsqu’ils se croisaient dans les couloirs, gageant que la dame s’en accommoderait tout à fait et s’en verrait même soulagée. Et puis elle s’était révélée mesquine, perfide, à la limite du supportable, et il avait fini par revoir son jugement. Petrichor était un véritable serpent à sonnette et Corvo, bien malgré lui, adorait cela chez elle.

Vos jambes n’ont pas l’air d’être guéries pour l’instant.” Il ramena son attention sur lesdites jambes qu’elle se décidait enfin à quitter, non sans égarer une dernière fois son regard vers les plis de robe qui laissaient encore voir quelques lueurs sélénites au milieu du noir. L’appréciation du moment fut rompue par le retour à la réalité. “En effet.” Corvo bougea davantage son bras droit qui retrouvait peu à peu une sensibilité et mobilité normales, puis tenta de faire la même chose avec son bras gauche, beaucoup plus lent à lui revenir. “Au moins me reste-t-il des bras. J’imagine que je n’ai plus qu’à ramper jusqu’à la salle du trône pour aller rendre hommage à la pauvre veuve.” Son sarcasme se perdit dans un second rictus, celui-là plus amer. “N’ayez crainte, messire, vous n’aurez pas à avaler cette fois.” Il ramena son regard interrogatif dans les yeux d’un bleu assombri qui le toisaient maintenant de plus loin. “Quoi donc ?” Il y avait de l’impatience dans son ton et sur ses traits. L’heure tournait, les funérailles de l’archonte se rapprochaient, et il sentait encore le cochon grillé en plus d’être partiellement paralysé. Que diable pouvait-elle encore lui réserver ?

Puis il la vit récolter ses feuilles, les enfourner et les mâcher longuement, comprenant alors seulement à quoi elle faisait référence. Corvo ne fit aucun commentaire à ce sujet, ni au sujet du nouveau soin qu’il accepta avec un naturel de patient rôdé à l’exercice. “Je puis vous assurer que ça ne se passe pas ainsi, habituellement.” Il haussa les sourcils, l’air d’en douter, l’occiput rejoignant mollement l’oreiller qu’elle avait repositionné derrière lui (il repensa momentanément à la scène saugrenue et déconcertante de Petrichor hurlant dans le polochon, une vision à laquelle les gens de la Cour n’avaient sans doute jamais assisté et qu’il aurait volontiers distribué dans les corridors des commérages s’il avait eu le don de matérialiser un souvenir). “Sachez que les rituels de détente elfique peuvent prendre des formes très diverses et incongrues. - Sans rire,” ponctua-t-il au fond de ses draps, l’odeur de sauge embaumant encore le coffre du baldaquin. “Saviez-vous que certains magriels s’entortillent dans les lianes de leurs arbres pour étirer leurs muscles ?” Il tourna la tête vers elle, considérant la chose avec un étonnant sérieux. Il fallait avouer que la technique avait du sens. Mais il se demanda si certains magriels trébuchaient parfois et se retrouvaient accidentellement pendus à leurs lianes d’étirement. “Un peu plus au sud de chez moi, en revanche, l’on privilégie les siestes dans la boue. Après le déjeuner, il devient difficile de se déplacer, sans risquer de marcher sur son cousin !” Et de même, il se demanda encore : “Et personne n'a jamais fini noyé ?” Le général pensait pratico-pratique. Car en plus d’être le laëris le plus terre à terre, il était aussi le moins poète. Quand son peuple se distinguait à travers tous les arts possibles lui peinait à voir de la beauté dans un jardin savamment taillé ou accepter qu’on s’unisse à la boue le temps de quelques songes réparateurs sans finir malencontreusement asphyxié. “Imaginez qu’un ancêtre quelque peu grabataire ait le sommeil lourd et qu’il se retourne les narines dans la bourbe…” Il haussa encore les sourcils, interrogatif sans être inquiet, observant distraitement les gestes de l’archiatre.

Comme vous devez vous ennuyer, chez nous. Nos bains nocturnes se déroulant à la saison des Gels doivent vous paraître bien insipides, si on les compare à vos acrobaties dans les arbres et vos immersions boueuses.” Il y avait du mordant sous le taquin de son commentaire, une habitude comme une autre qui lui revenait quand ils devisaient à propos de leurs traditions. De petites piques en petites piques, ils remontaient régulièrement ensemble le chemin de la provocation, qui se terminait tantôt sur une impasse agréablement irritante, tantôt sur un précipice, devant lequel il leur fallait s’arrêter pour juger qui serait assez féroce pour envoyer en premier l’autre dans le vide. “Y retournez-vous, parfois ? Chez vous ?” Il plia et déplia ses doigts pour en tester l’ankylose, dérangeant légèrement l’application de Petrichor. “Si j’en crois les âmes de ce château vous ne quittez jamais plus de quelques jours Dynacairn. Seriez-vous devenue plus laëris que magrielle ?
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"Et personne n'a jamais fini noyé ?" Petrichor fit les gros yeux. Il y avait quelque chose de terriblement rafraîchissant avec le seigneur Corvo : il ne se laissait jamais séduire par les coutumes magriels. Là où le reste de la Cour buvait chaque parole de Petrichor, vantant sans les connaître l’étiquette elfique, Corvo n’était jamais impressionné. Et de même, il était sans doute l’un des seuls à ne pas se languir de la longévité que promettait Petrichor en veillant à la santé des nobles. Ou du moins, il ne s’en vantait pas. Petrichor n’aurait pas été surprise que si un jour, on offre une existence de deux cents ans au seigneur Corvo, celui-ci ne la décline, grimace au visage et cou rentré, lâchant un absurde : je finirai pas m’ennuyer à mourir, ou encore :  si c’est pour me coltiner ses remèdes à la noix encore cent ans, je préfère passer l’arme à gauche tout de suite !
Petrichor ignorait s’il méprisait réellement sa culture, ou s’il faisait ça par esprit de compétition. Dans tous les cas, elle l’en excusait, car cela avait le mérite de pimenter leurs conversations.
"Imaginez qu’un ancêtre quelque peu grabataire ait le sommeil lourd et qu’il se retourne les narines dans la bourbe… - Pourquoi croyez-vous que les Magriels soient en voie de disparition ? demanda-t-elle, laissant glisser un silence, pendant lequel elle le dévisagea, toujours aussi impitoyable quand il s’agissait d’ironiser sur le sort de son peuple. Puis, finalement, elle roula des yeux et lui tapa le dos de la main droite, qu’elle continuait de masser de temps à autre, bien qu’elle ait retrouvé sa mobilité. Cessez donc un peu de raconter des sornettes, messire."

Ils accusèrent un court silence paisible, le temps que Corvo attaque derechef (elle lui devait bien ça). "Comme vous devez vous ennuyer, chez nous. Nos bains nocturnes se déroulant à la saison des Gels doivent vous paraître bien insipides, si on les compare à vos acrobaties dans les arbres et vos immersions boueuses." Petrichor, qui avait les mains vissées aux clavicules de Corvo, se redressa, stupéfaite : "Vous voulez dire qu’il s’agit là d’une réelle tradition ? Je croyais que ça n’était que l’une de vos lubies saugrenues, à l’occasion de vos nuits trop arrosées, au cours desquelles vous vous jetiez à la mer, nu comme au premier jour, pour en finir avec votre misérable existence ?" Elle le toisa avec aplomb, alors que la vision était définitivement un peu trop claire derrière ses yeux.
Ils détournèrent chacun le regard, Corvo pour tester la mobilité de sa main, Petrichor pour faire semblant de continuer d’étaler la pâte mentholée sur les brûlures qu’on ne distinguait déjà quasiment plus sous les couches antérieures d’onguent et les poils de son torse.

"Y retournez-vous, parfois ? Chez vous ? Si j’en crois les âmes de ce château vous ne quittez jamais plus de quelques jours Dynacairn. Seriez-vous devenue plus laëris que magrielle ?" Petrichor eut un haussement de sourcils, pensive : parlait-on spontanément d’elle au seigneur Corvo, sans qu’il ait demandé quoi que ce soit ? (Auquel cas, c’était une information délicieuse que de savoir qu’elle le hantait sans même être physiquement là.) Ou s’enquérait-il de lui-même du quotidien de l’archiatre au château ? (Il aurait certainement eu vent des pépinières, et Petrichor espérait secrètement qu’elle n’ait jamais à s’expliquer à ce sujet.)
Elle ignorait quelle option la séduisait davantage, et se mit en tête de tirer ce petit mystère au clair.
"Si l’on considère que je suis laëris lorsque je travaille, et magrielle lorsque je me repose, je suppose que je suis effectivement davantage de chez vous, expliqua-t-elle sans émotion. Elle ramena ses mains à elle, les posa sur ses cuisses où elle se mit à lisser l’étoffe noire de sa robe, songeuse.

Il y eut un nouveau silence. Le regard de Petrichor remontait machinalement la ligne de poils sur le ventre et le poitrail du seigneur Corvo, autrement moins effarouchée que lorsque c’était elle qui exhibait une cheville.
Puis, lorsque ses yeux roulèrent de nouveau dans les siens, elle reprit la parole :
"Prenez-moi."
Une âme avisée aurait compté exactement quatre secondes avant qu’elle ne continue sur sa lancée : "Lorsque vous reprendrez la route, si votre voyage vous mène jusqu’aux îles Lozia, prenez-moi avec vous, expliqua-t-elle, autrement moins ambiguë qu’à l’instant. C’est ce que je souhaitais vous demander hier soir." Si elle restait évasive sur la fréquence de ses visites à sa famille, elle ne semblait pas s’encombrer des détails ou seulement de l’audace de sa requête. Que le seigneur Corvo et dame Petrichor se tournent autour à la Cour, comme une mouche et un pot de miel, était une chose ; en revanche, qu’on la voit partir pendant des semaines, nichée entre les provisions et les chiens de guerre, c’en était une autre. En effet, les départs en campagne du prince étaient une manière diablement efficace de calmer leurs ardeurs, avant que l’un ne finisse par jeter l’autre par-dessus bord. Qu’ils décident de s’y jeter tous les deux en même temps était désormais à redouter. "Comme je vous l’ai confié hier, ma mère est souffrante. J’aimerais profiter de votre garnison pour voyager, eût-il fallu que nos chemins se séparent dès Tergaron ou jusqu’en Aquarine."

Avant qu’il ne réponde, elle ajouta, dans l’espoir sans doute de le convaincre : "Et si d’aventure, vous me conduisez jusqu’à Lozia, peut-être pourrais-je vous initier à la baignade en marais." Le sourire qui creusa le coin de sa joue n’était étrangement pas aussi mesquin que d’habitude, comme si, plus encore que la certitude que le général ne louperait pour rien au monde le spectacle désarçonnant de ces fameuses ablutions palustres, Petrichor était intimement convaincue que, si elle s’estimait aussi bien laëris que magrielle, Corvo aurait tout à gagner à en faire un peu de même.
Corvo Helemys
loyaliste

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sylrosis :: bâtarde lyrique.
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arabella :: alliée épieuse.
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elenwë :: soupirs d'une nuit.
miriel :: en chiens de faïence.
petrichor :: lierre étouffant.
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couvert de cicatrices, les combats gravés dans la chair.
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Si l’on considère que je suis laëris lorsque je travaille, et magrielle lorsque je me repose, je suppose que je suis effectivement davantage de chez vous.” Corvo eut une petite mimique satisfaite. Le temps du silence qui suivit cet aveu il contempla le ciel du baldaquin, se demandant s’il avait coûté à Petrichor de lui concéder cette évidence ou s’il la lui avait arrachée sans résistance, comme elle le lui manifestait en restant tranquille et lissant les plis de sa robe. “Prenez-moi.” Il fronça les sourcils et son regard d’acier dévia des toiles sombres au profil de l’archiatre. “Pardon ?” Son pardon ? était entre la réaction de surprise et la nécessite de savoir s’il avait bien entendu. Elle ne se répéta pourtant pas, laissant l’ambiguïté grossir quelques secondes supplémentaires. “Lorsque vous reprendrez la route, si votre voyage vous mène jusqu’aux îles Lozia, prenez-moi avec vous. C’est ce que je souhaitais vous demander hier soir.” Il haussa les sourcils, sur un air vaguement rassuré, presque ennuyé. “Oh.

Corvo ramena ses billes de fer sur le ciel du baldaquin, continuant de bouger sa main droite comme s’il malaxait une balle invisible. “Comme je vous l’ai confié hier, ma mère est  souffrante. J’aimerais profiter de votre garnison pour voyager, eût-il fallu que nos chemins se séparent dès Tergaron ou jusqu’en Aquarine. Et si d’aventure, vous me conduisez jusqu’à Lozia, peut-être pourrais-je vous initier à la baignade en marais.” Le général grimaça une première fois. “Et vous feriez le reste du chemin seule ?” Une question parfaitement rhétorique, puisqu’il compléta, en lui lâchant un bref regard en coin. “Alors que des fous furieux gambadent dans tout l’empire ?” Il appuya intensément ses yeux sur le profil de Petrichor comme s’il essayait de lui faire rentrer la notion de danger une bonne fois pour toutes dans le crâne. Puis il en revint à son ciel bombé où ses cauchemars et hantises se cachaient. “Je crois qu’il va falloir vous faire à l’idée de continuer d’envoyer des lettres à votre mère, ma dame. Les voyages seront bientôt de l’ordre du luxe, s’il ne deviennent pas interdits.” C’était le Conseiller qui parlait à présent, et il fallait croire qu’il avait d’ores et déjà pensé à quelques mesures drastiques, mais nécessaires, à faire appliquer au plus tôt dans tout l’empire. Une façon de réduire les risques pour le peuple, un prétexte aussi pour renforcer la surveillance aux frontières et partout où les troupes impériales le jugeraient nécessaire.

Vous m’initierez à la baignade des marais une autre fois.” Il y avait du dédain dans le pli que sa bouge fit, cachant habilement l’extrême curiosité qu’elle avait éveillée à force de l’assommer avec ses histoires de boue ; et sa curiosité concernait davantage l’allure de Petrichor dans ces conditions que la culture magrielle. “Et plus vite que vous le croyez ; car cette situation ne durera pas.” Le général avait l’assurance du conquérant qui avait écrasé trop de rebellions dans sa vie pour croire que celle-là ferait long feu. Une confiance sans doute insultante pour les tisseurs de destin, mais qui lui était tout à fait habituelle. “De toute façon, vous risquez de m’avoir dans les pattes pour un moment encore.” Il bougea le bras gauche, enfin désengourdi, et à l’aide du bras droit parvint à se redresser, glisser en arrière, et appuyer son dos contre la tête de lit. Corvo entreprit de se masser la main gauche, gêné par la pâte mâchée que l’archiatre avait apposé entre ses doigts mais sans lui laisser l’opportunité de le manipuler à nouveau. “Nous avons beaucoup de choses à voir avant que je reparte.” Son pouce droit se plantait profondément dans la paume gauche, cherchant à réveiller ses terminaisons nerveuses tout en y diffusant la frustration que le général ressentait. Il était un homme d’action et de terrain, mais il préméditait sans difficulté que son séjour à Dynacairn allait, une fois n’était pas coutume, s’éterniser. Si tel était le cas, il prendrait une chambre dans la capitale comme le commun, histoire de ne pas mourir avant ça d’un arrêt cardiaque ou d’épuisement. Corvo plissa brièvement les paupières : il aurait juré avoir vu le ciel du baldaquin bouger perceptiblement, comme si plein de petites mains s’étaient mises à grouiller derrière le tissu.

N’avez-vous pas des frères ou des sœurs qui peuvent s’occuper de votre mère ?” Vingt ans qu’ils se connaissaient et Corvo ignorait la réponse à cette question. Il savait se renseigner ou déployer suffisamment de ressources humaines qui se renseignaient à sa place lorsque la situation (ou ses stratégies) l’exigeaient, mais dame Petrichor restait à bien des niveaux un mystère qu’il ne s’était jamais précipité d’élucider. Il aimait cette aura secrète qui l’entourait, séduisante et propice aux fantasmes, et puisqu’il estimait l'archiatre parfaitement inoffensive il n’avait jamais jugé utile de lever d’un coup le voile sur des détails de sa vie.
Petrichor Hedera
( ADMIN ) réformiste

Petrichor Hedera


Magriel
Axé.e Harmonie
95%
propriétés magiques
07%
propriétés physiques
08%
propriétés à distance
   
âme
Keywords : Unbothered. Moisturized. Happy. In my lane. Focused. Flourishing.
Aesthetics : (ichorvo#2) rearranging guts N4uOZznv_o
Repérage : dynacairn
Origines : magriel
Allégeance : laëris
Faceclaim : hunter schafer
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire : objets / une pitié et une cendre
Pouvoir : + manipulation des plantes et des champignons;
+ immunité aux poisons et sortilèges.

Liens : corvo + imagine being loved by me (threat)
panta + cousinade
nomade + biological weapon
erika & isabeau + who run the world (girls)
Signes distinctifs : de longues oreilles pointues (asymétriques askip), des coiffures rocambolesques, des robes à la pointe d'une mode dont elle est la seule au courant, bijoux and legs for days, is she sixteen or sixty?
Parchemins : 230
Cristals d'étains : 2187
feu
lune

Lea joueur.se

Pseudo
: castace
Pronoms: she/her
Ecriture: plus ou moins 500 mots, dial en fr ou eng, couleur: darkgoldenrod
Triggers: aucun
Warnings: toxicité (both poisoning and relationship)
Crédits: alien superstar (av)
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( ADMIN ) réformiste

Contre toutes attentes, le seigneur Corvo ne se laissa pas tenter par les propositions de Petrichor. Ou du moins, s’il était séduit de quelle que manière que ce soit, il n’en laissa rien paraître. Après tout, c’était ainsi que Petrichor le préférait, quand il renâclait et l’envoyait balader, insensible à ses charmes, mais beaucoup plus appâté par ses venins. "Et vous feriez le reste du chemin seule ? Alors que des fous furieux gambadent dans tout l’empire ?" Petrichor détourna suffisamment le menton pour qu’on croit, dans la pénombre du contrejour jetée sur son profil, qu’elle ne le voyait pas dans un coin de son champ de vision. Cette défilade lui donnait des airs vexés. "Je crois qu’il va falloir vous faire à l’idée de continuer d’envoyer des lettres à votre mère, ma dame. Les voyages seront bientôt de l’ordre du luxe, s’il ne deviennent pas interdits." Petrichor eut un haussement de sourcils effronté, chassant cette idée d’un petit mouvement vif du plat de la main. Les nouvelles que le Nomade lui avaient transmises étaient encore tièdes, bien qu’elle soufflât dessus pour en étouffer les braises.

Le discours du général finit cependant de lui faire retenir sa respiration. Elle sentit une vague de chaleur lui monter au visage, autant d’intimidation que de l’agacement issu de l’intimidation en question. "Vous m’initierez à la baignade des marais une autre fois. Et plus vite que vous le croyez ; car cette situation ne durera pas." La pensée des premiers pas de Corvo en milieux marécageux dans un futur incertain ne consola qu’à peine Petrichor. "Vous avez l’air bien sûr de vous, mon général, confia-t-elle dans un murmure, où se lisait reproche comme compliment. S’il y avait bien une chose qu’elle savait que personne ne reprochait au conseiller des armées, c’était la confiance culottée avec laquelle il habillait chacune de ses décisions. L’on s’en plaignait autant qu’on s’en félicitait parmi ses subalternes, qu’elle croisait dans les couloirs, à la sortie des conseils de guerre.

"De toute façon, vous risquez de m’avoir dans les pattes pour un moment encore." Elle le regarda s’asseoir au fond de son lit, calculant approximativement combien de temps il lui restait avant de pouvoir se remettre debout. "Nous avons beaucoup de choses à voir avant que je reparte." Petrichor tenta de ménager son enthousiasme ; il résiderait peut-être au château, mais Corvo serait, pour la plupart du temps, accaparé par les autres conseillers et l’Empereur. Aussi, elle approuva du chef, l’observant pensivement se frotter consciencieusement les mains.

"N’avez-vous pas des frères ou des sœurs qui peuvent s’occuper de votre mère ?" Venant du général, la question prit Petrichor un peu de court. Elle haussa les épaules. "Si, bien entendu. Elle referma ainsi aussi vite qu’il n’avait essayé de l’ouvrir le grimoire de sa famille, ne laissant à Corvo que le temps d’en apprécier la reliure travaillée. Mais ce n’est point pour m’occuper d’elle que je souhaitais rentrer. Elle a déjà tout ce qui lui faut auprès des miens. Cet état de fait était tranchant, pour autant, Petrichor ne semblait pas s’en chagriner plus que ça. Je voulais simplement la revoir, après tout ce temps." Il était rare que Petrichor manifeste une quelconque nostalgie à l’égard de son pays d’enfance. Là encore, cela revêtait la rareté d’une cheville découverte, dont Corvo était le seul à avoir été le témoin, moins fortuit que ce que l’on pouvait croire.
"Elle en a bien entendu encore pour un moment, tout était toujours plus long chez les Magriels, vie comme souffrance. Mais disons que j’ignore combien de temps elle sera capable de voir ou même d’entendre, expliqua-t-elle avec un détachement rompu à l’exercice. Seul le rythme soutenu de sa poitrine trahissait son émoi. Mais il eût fallu pour ça que Corvo louche sur ses seins. Elle n’avait donc pas grand-chose à craindre de ce côté.

"Mais peu importe, je me doute qu’en ce temps de crise, et elle avait insisté avec un certain sarcasme sur la gravité de la situation, flirtant toujours avec un refus de croire que le destin était aussi funeste qu’il n’y paraissait (bien que le sérieux de Corvo lui fasse autrement plus d’effet que les sournoises révélations du Nomade), les affaires personnelles ont moins d’importance que les régulations en vigueur. Elle soupira. J’espère simplement que la panique ne va pas précipiter des mesures irréfléchies. Son regard mesquin s’avachit avec lourdeur sur la poitrine du général, à l’instar d’un gros matou, ou d’une paralysie du sommeil. Mais je suppose que c’est pour ça que vous êtes là… pour un moment encore, répéta-t-elle pour apprécier pleinement la condition du général, prisonnier de son propre palais, et par extension de ses petites griffes à elle.

Cela faisait très longtemps qu’elle n’avait pas vu Corvo pendant une si longue période. Elle ignorait comment ils allaient pouvoir se supporter l’un l’autre pendant tout le temps qu’il serait là, et elle redoutait que le seigneur finisse par la chasser du château d’un coup de botte dans l’arrière-train. A moins que ça ne soit elle qui perde patience et l’empoisonne une bonne fois pour toutes. Cela nécessiterait également qu’elle corrige les doses de poison qu’elle étalait le reste du temps sur une période plus courte. De surcroît, elle espérait, pour leurs bien-être à tous les deux, qu’ils ne se rentreraient pas autant dedans qu’hier soir. Elle ignorait ce que l’accumulation d’une telle tension allait engendrer. Ses draps à elle s’en souvenaient en tout cas.
Elle baissa les yeux sur les couvertures éparpillées autour de Corvo.
"Dans vos pattes répéta-t-elle du bout de son sourire de renarde, ses doigts frottant une tache imaginaire sur les draps du prince. Encore eût-il fallu que les vôtres, de pattes se remettent en branle…" Elle ricana, et pour le narguer jusqu’au bout, elle se hissa debout sur ses jambes, gracieuses et fonctionnelles, de nouveau bien à l’abri sous sa robe lissée. Elle fit quelques pas, contourna le lit pour se poster au bout, les bras ouverts, mains posées sur les colonnes du baldaquin, dont elle caressait l’ouvrage du bois, telle une araignée autrement moins cauchemardesque que les hallucinations du pauvre homme.

Petrichor songea à lui lâcher un peu plus de leste, autant qu’elle relâchait sa pose aux pieds du lit. Pourtant, ses petits doigts étaient, eux, extrêmement crispés dans le bois où elle laisserait sans aucun doute la griffe de ses ongles. L’opportunité de l’avoir pour elle pendant plus de temps qu’elle n’en avait jamais eu lui procurait des sentiments vils, presque honteux. Elle ne se rendait compte de l’énormité du plaisir que leurs échauffourées lui procuraient que lorsqu’elle en effleurait l’inévitabilité, comme on flatterait l’échine d’un amant.
La période de jeun touchait à sa fin ; le festin était sur le point de commencer.
"Promettez-moi de me faire part de vos plans, une fois que vous saurez à quelle sauce vous, elle marqua un temps, et vos troupes allez être mangés. Je tâcherai de me plier à vos conditions avec diligence." Bien qu’elle s’exprimât à ce sujet, elle semblait menaçante, comme si davantage que ses effronteries, Corvo devait redouter la docilité de Petrichor, qui jamais ne viendrait gratuitement.  

Elle insista pourtant : "Considérez ceci comme un geste, elle pointa nonchalamment du menton la zone où son poitrail sentait le roussi et la menthe, pour ce léger contretemps." Elle garda la pose encore quelques instants, puis se remit enfin en mouvement, allongeant les bras pour rassembler ses affaires éparpillées sur le lit, comme si Corvo sortait de quelques ébats avec sa trousse de soin. "Puis-je disposer, ou avez-vous besoin de mon aide pour vous vêtir pour la cérémonie ? Je peux faire venir une domestique pour vous faire la toilette. Elle pensera que votre paralysie est due à la fatigue du voyage ou quelque autre excès de zèle pour lequel vous êtes connu, parmi les gens de maison, railla-t-elle avec fourberie, à l’idée que le général ne soit pas disposé à apparaître aussi impuissant aux yeux d’une jolie servante.
Corvo Helemys
loyaliste

Corvo Helemys


Laëris
Axé.e Harmonie
97%
propriétés physiques
10%
propriétés à distance
03%
propriétés magiques
   
âme
Keywords : i’m neither joking nor serious but another secret third thing ;; i will gladly choose violence ;; haunted by night, hunter by day ;; charming man with silver tongue, pearl teeth ;; not a saint but do i have to be ;; fuck therapy i’m becoming a knight ;; i’m so gifted: i can get drunk and do surgery on myself.
Aesthetics :
(ichorvo#2) rearranging guts FQQRtDlf_o
+ + +
Spoiler:
Repérage : De retour à Dynacairn depuis quelques jours, à peine le temps de se poser qu'une nouvelle menace gronde déjà dans tout l'empire.
Origines : Laëris pure souche, le cyclone dans les veines et le sel dans ses sourires.
Allégeance : L'empire.
Faceclaim : Jon Hamm.
Evolution : Rang (( néophyte ))
Inventaire :
x1 brise-aube (épée).
x1 pitié (amulette offrant la moitié d'un élixir de vigueur).
Liens :
— DE SANG
círyon :: frère maudit.
erika :: force fougueuse.
isabeau :: douceur trop fragile.
sylrosis :: bâtarde lyrique.
ysidor :: héritière des rages.
— DE FER
molech :: frère d'armes.
— DE SEL
arabella :: alliée épieuse.
declan :: poulain prometteur.
elenwë :: soupirs d'une nuit.
miriel :: en chiens de faïence.
petrichor :: lierre étouffant.
— & D'OS
aldrich :: jeu de dupes.
nomade :: hantise crasseuse.
Signes distinctifs :
un sourire qui ravage.
immense, le pas lourd et sûr.
couvert de cicatrices, les combats gravés dans la chair.
trois dents en or ; deux molaires pourries qu’il a fallu remplacer, une canine cassée qui luit quand il parle.
des tuniques droites et martiales, une armure légère pour les déplacements, et lourde pour les affrontements.

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Lea joueur.se

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Ecriture: nombre de mots variable, corvo parle en teal.
Triggers: ràs.
Warnings: guerre, morts, exécutions.
Crédits: self (av.)
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Si, bien entendu. Mais ce n’est point pour m’occuper d’elle que je souhaitais rentrer. Elle a déjà tout ce qui lui faut auprès des miens. - Ah. - Je voulais simplement la revoir, après tout ce temps.” Corvo opina d’un air entendu. Ils avaient bien assez parlé du fait qu’elle passait à Orcylin un temps considérable pour ne pas comprendre le mal du pays qui la frappait. Petrichor abordait rarement cette nostalgie de front, mais il suffisait de l’écouter parler cinq fois dans la même journée des traditions de sa région pour réaliser que ses îles, et les siens, lui manquaient. Corvo n’y était pas insensible. Déjà qu’il avait toujours eu du mal à s’enfoncer dans les terres sans pouvoir voir au moins de loin la mer, il lui arrivait aussi régulièrement de penser aux vallées d’Orcylin au plus profond des landes arides de Junfark. “Elle en a bien entendu encore pour un moment. Mais disons que j’ignore combien de temps elle sera capable de voir ou même d’entendre.” Il fronça les sourcils, se demandant bien quel mal avait pu frapper la mère Hederaeneptis pour risquer de perdre incessamment sous peu la vue ou l’ouïe. A moins qu’elle fut tout simplement vieille ; Corvo oubliait souvent que Petrichor était elle-même plus âgée que lui - c’était à la fois déroutant, à la fois rafraichissant, car il avait alors l’impression de n’avoir jamais vieilli et d’être encore le fringuant trentenaire qui l’avait éconduite en pleine cérémonie de mariage. Il voyait en tout cas que le sujet émouvait l’archiatre, quand bien même le cachait-elle admirablement. Aucun trait d’esprit ou remarque mesquine ne vint ponctuer ses confessions ; Corvo décida d’une brève armistice, le temps qu’elle retrouve de son piquant.

Mais peu importe, je me doute qu’en ce temps de crise, les affaires personnelles ont moins d’importance que les régulations en vigueur.” Il continuait de masser sa main, sans ignorer le sarcasme qui revenait vite dans la petite bouche de Petrichor. “Tout juste. - J’espère simplement que la panique ne va pas précipiter des mesures irréfléchies.” Corvo ramena son regard d’acier sur le profil ennuyé, prêt à dégainer ses fameux sourires froids pour répondre à ce qu’il croyait être une pique étant adressée au Conseiller qu'il était. “Mais je suppose que c’est pour ça que vous êtes là… pour un moment encore.” Au temps pour lui : elle demeurait réfléchie et percevait bien combien il était nécessaire au Conseil. “Allons ma dame. Aucune mesure irréfléchie n’a jamais été prise… si ?” commenta-t-il tout de même, appuyant de ses yeux comme s’il la défiait de dire le contraire. Le Conseiller et frère de l’Empereur n’en ratait jamais une pour venir fouiller dans les crânes de ses interlocuteurs.ices afin de savoir ce qu’ils pensaient de la politique menée, prenait même un malin plaisir à s’adonner à d’interminables joutes verbales pour les confondre, ou tout au contraire se montrer extrêmement complaisant et donner l’impression qu’il abondait dans leur sens cela seulement pour les mettre à l’aise et leur en faire cracher un maximum.

Petrichor ne releva pas, ce qui n’était pas plus mal. Ils n’avaient pas toute la journée devant eux. “Dans vos pattes… Encore eût-il fallu que les susnommées pattes se remettent en branle…” Il ne comprit pas de suite qu’elle parlait des siennes, puisque lui avait fait référence à ses frêles et longues quilles blafardes (qu’il avait si peu vues), mais au ricanement de l’archiatre la chose fut vite comprise. Corvo s’en agaça, presque plus à l’endroit de ses jambes en effet restée inertes, qu’à celui de la magrielle redevenue peste. “Riez. Mais de nous deux vous êtes la plus ridicule ; n’êtes-vous pas médecin ? et ne m’avez-vous pas donné un remède ?” Il broncha en arrêtant de masser sa main, se réinstallant un peu plus en arrière pour tenter de plier un genou. “Pour l’heure, je sens davantage le roussi que je ne suis guéri.” Il en avait proprement raz-le-bol d’être le dindon de la farce, et toujours plus ou moins le sujet d’étude autour duquel Petrichor rôdait. Ce qu’elle faisait strico sensu en ce moment même, contournant le lit après en avoir quitté les bordures. Corvo la regarda faire d’un air méfiant, bien incapable de pouvoir deviner sa prochaine action.

Sa posture finale le déconcerta sans l’ahurir non plus. Ils se faisaient à présent face, et l’archiatre ressemblait à nouveau à une créature versant dans la prédation. Il n’était pas certain d’apprécier. Il n’était pas certain non plus de détester. Elle se mit à griffer le bois comme une chatte s’ennuyant au réveil, gestuelle que le regard de son altesse ne manqua pas de capturer tout le temps qu’elle s’y adonna. “Promettez-moi de me faire part de vos plans, une fois que vous saurez à quelle sauce vous, et vos troupes allez être mangés. Je tâcherai de me plier à vos conditions avec diligence.” Il renifla, un sourire narquois et nullement crédule étirant ses lippes hispides. Il la laissa poursuivre son manège sans plus bouger d’un pouce, l’attention rivée sur elle et sur ses fausses minauderies. “Considérez ceci comme un geste, pour ce léger contretemps.” Corvo, toujours assis au fond de son lit, et légèrement plus bas que Petrichor, répondit d’une traite. “Je ne vous dois aucune promesse. Encore moins de vous dévoiler les décisions qui sont prises à huis clos.” Il va sans dire qu’il savourait chaque mot dit. Non seulement la rappelait-il à l’ordre comme il avait rarement l’occasion de le faire, mais il lui refusait pour la seconde fois sa demande. Dans leur sinistre petit jeu venimeux, ça s’appelait un grand chelem.

Ça lui permit d’essuyer la dernière raillerie qu’elle lui avait adressée, et qui le fit somme toute grimacer. “Je n’ai pas besoin que vous m’habilliez comme une poupée, merci.” L’humiliation avait assez duré. Il parut cependant marquer un temps de réflexion concernant l’assistance d’une domestique, et s’ébroua au milieu de ses oreillers en convenant avec lui-même qu’il avait bel et bien besoin d’aide. “Rappelez Zéphyr. S’il n’est pas déjà parti aux cuisines caqueter comme une pucelle affolée à propos de ce qu’il croit avoir vu.” Un regard pour Petrichor ; elle était tout autant que lui concernée, à la différence près que lui s’en cognait bien. On ne l’avait encore jamais pris au lit avec une conquête (pour autant qu’il savait, du moins), mais il était à peu près certain qu’une rumeur d’eux faisant la bête à deux dos pouvait, sinon gêner Petrichor (il n’était plus certain de rien, après ce qu’il venait de… voir… et d'expérimenter…), au moins déranger la sage et vertueuse image que l’archiatre tentait tant à cultiver à la Cour. “Si j’étais vous, je courrais pour aller le rattraper.” Oui, et puis s’il avait des jambes fonctionnelles, aussi.
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