dans les archives enfouies, à l'abris des regards indiscrets sous la poussière du temps qui a traversé, vieil ouvrage orné. l'on discerne cette plume ancienne, façonne un adage aujourd'hui oublié.« chaque silence est arme et chaque pas est juge. exécuteurs dans l'obscurité, lueurs du crépuscule, inévitables est lever de la lune. et au travers mensonges et trahisons, c'est dans le silence de la mort que réside la vérité. »au bas de page est daté 964, accompagné d'une note. un symbole. celui qui trône au devant de l'arche de ce petit château bourgeois. emblème des a s h f o r d, puisse-t-il parcourir les âges et à jamais poursuivre cet ordre en héritage.
an 964. les laëris prennent l'empire. de chaque goutte de sang versé, peuple réclame trophée de sa gloire, et avec les terres impériales. premier empereur nait. sous sa gouvernance, la soif incapable d'être épanchée, il voit aux détours des rues, derrière les rideaux ornés, menace tapie. qui croirait psychose souveraine, qui suivrait ce fou. alors il créa un ordre. six femmes désignées maîtresses à l'orée des regards de la cour et des peuples, mais jamais une seule n'eut audace de partager sa couche. une autre couverture, maculée et glaciale, sur leurs épaules de d a m e s, les draperaient. sous leurs linceuls la mort guettait, ces ombres cachées de l'empire, pour premières a s s a s s i n e s disséminés, tête couronnée ne trouvait sa foi qu'en leurs visages meurtris par les mains encrassées du cruor des ennemis de l'empire.
an 1112.
gardes-secrets, ancre enfouie aux abysses. aux échos contés, générations succédées et les eaux qui ont coulé. pourtant trésors et fortunes mis sous scellés, et ces livres indicibles témoins d'atrocités. ont fait r i c h e s s e s d'une lignée dans la c a r m i n e rivière. iels n'ont rien dit. voiles sur ce qui ne doit être dévoilé. jusqu'à ce que vengeresse aux ailes enveloppées, décide au temps emporte les cartes et les abattre. pacte aux harpies promeut services d'un nouvel établissement. dans les méandres des rues parsemées de leur poudre d'or, les langues se délient lorsque individus pavanent parades de leurs nouvelles coutures pour parfaire les images abîmées. maison de t a i l l e u r . e u s e . s porte nom aux créations, et dans les discussions sous vaines aiguilles, autres corsets et lacérant lacets se content ces autres histoires pour alimenter les confiances sous confidences faites à l'e m p i r e.
an ≈1200.
plumes phénix renaît des cendres. se dit ça et là rumeurs d'intentions protectrices mais funestes. demi-mot déploie les peines, lettre dorée orne prestige des personnalités de marque tant qu'aux détours des chuchotis, place de choix est proposée à l'orée d'héritages ailes carmines sont créées. p e r s o n n e ne sait et n'a besoin de savoir, p e r s o n n e s sans questions indiscrètes.
⭢ @ozalee sitarys (prise) [f] 27 ans, fiel-laëris
⭢ jaze (libre) [f;m;n] trentaine, laëris (/hybride sauf fiel)
⭢ ravel (libre) [f;m;n] fin vingtaine, laëris (/hybride sauf fiel)
( ⭢ place ajoutable )