baba yaga - croque, croque les passant.es. (quête sec)

( flashback ) Baba Yaga, croque-mitaine, multiples sont les noms et les créatures qui hantent les cauchemars des enfants, font frémir les voix des parents, et terrorisent jusqu'aux passants d'un jour à Dreadmire. D'aucuns diront qu'il ne s'agit que de contes, vulgaires fantaisies, inventions chimériques de quelques mauvaises langues vénéneuses, mais la récompense promise à qui s'emparera de ce monstre aux longues dents jaunes et acérées sévissant à Junfark ne peut mentir.

Il croque, croque, croque les hommes.
Elle entre, entre, par les chaumes.
Il dévore, vore, les passants.
bouche, bouche, grand trou béant.

Ce sont les Crocs de Junfark qui ont été appelés afin d'extirper des sombres nuits d'hiver de la capitale sorcière cette âme effrayante aux cheveux parsemés de moisissure. Le serpent tatoué saura faire fermer cette gueule béante, pensent-ils, les masques couvrant les visages protégeront certainement les mercenaires de la salive vénéneuse du monstre allure inconue.
C'est une femme en deuil de son époux qui vous a conviés à écouter son histoire et qui vous chante à cet instant précis cette comptine. Sa voix est tremblante de la terreur qui la hante, lorsqu'elle se remémore la silhouette sombre ayant tiré derrière elle le corps de son époux, étouffé ses hurlements par la mort, avant de dévorer son cœur.

Règles de la quête secondaire.
- Lors de chaque intervention du MJ, consistant en la suite de votre quête, vous aurez des choix à faire. Un sujet vous permettant d'en discuter entre vous est ouvert par le MJ juste ici, vous pouvez y flooder à l'envie pour décider ensemble de vos choix - vous ne pourrez faire des choix différents, il vous faudra vous mettre d'accord.

- Parfois, une seule réponse sera possible pour faire avancer la quête, et l'un·e d'entre vous s'y collera, en taguant le MJ @Comte Vicar pour que celui-ci vienne vous proposer la suite. Il n'y a aucun minimum de lignes pour indiquer votre réponse, mais nous demeurons sur un rpg, alors nous attendons quand même de la fiction rédigée un minimum.  

- Etape 01. Pour avoir la suite de la quête, chacun·e de vous doit rédiger une réponse rp expliquant l'arrivée de votre personnage jusqu'à la chaumière de cette femme, en périphérie de Dreadmire. Vous conterez également les réactions/sentiments de votre personnage à l'écoute de cette chanson, sans néanmoins parler à cette femme - pas encore.

Vous avez réussi à vous faire une réputation, et depuis que vous en avez une, c'est devenu plus facile d'obtenir des contrats juteux - parfois foireux, mais souvent des missions aux récompenses un peu plus intéressantes. Cette fois-ci c'est le cas, tu l'espères, alors que tu marches vers la chaumière un peu à l'écart. Ce n'est pas toi qui a trouvé cette mission et à dire vrai, tu n'étais pas le plus chaud à l'idée d'accepter ce contrat mais certain.e.s sont des plus convaincants quand il s'agit d'argent. Arrivés devant la chaumière, tu passes devant tes amours pour toquer à la porte et être le premier, au cas où, à force d'habitude et tu observes l'intérieur de la maison qui sent la tristesse et le renfermé, à l'image de cette femme qui vous accueille du mieux qu'elle peut. Empathique à son encontre, tu t'installes dans un coin, le dos contre une poutre tandis qu'elle raconte son histoire et chante son effrayante comptine. Heureusement qu'il t'en faut plus pour être terrifié, mais dire que tu es mal à l'aise serait un euphémisme. Tu n'aimes pas vraiment les histoires où les monstres dévorent les gens et si elles sont communes, bien trop communes en ce monde, cela ne t'empêches pas d'avoir du mal avec celles-ci. Tu n'étais pas destiné à être mercenaire, ni à vendre tes compétences au combat, mais si dans les faits cela aide d'autres gens en terrassant leurs démons, c'est une vie qui te sied. Un regard entendu à tes amours, tu sondes leurs expressions en essayant de ne pas montrer le frisson qui t'a parcouru l'échine à l'idée de risquer, encore, de te faire croquer. Tu ne prends pas la parole, pas encore, laissant la pauvre femme se remettre de ses émotions - si tant es qu'elle le puisse un jour. Un regard coulé vers Ella, dans l'espoir qu'elle fasse preuve de cette fameuse empathie féminine si jamais la dame fond encore en larmes - tu es faible face aux larmes des dames.

ft. @Jasper Aurdoza, @Pantaleon Lampropeltis & @Thane Wynn

Cette mission était une mauvaise mission. Elle le savait, le sentait, leur avait dit ; elle connaissait Junfark depuis toujours, avait grandi avec ses mythes et ses histoires, et ce n'était pas pour rien que les enfants étaient terrifiés par Baba Yaga... et une majorité des adultes aussi. Surtout lorsque dans sa famille, c'était une réelle croyance de songer les pouvoirs, la force des morts ; Baba Yaga était presque une déesse, mais Ella avait appris depuis longtemps à avoir peur du mystique qui régissait au sein de Junfark. Elle sentait que l'argent récolté serait couvert de sang, et si elle était toujours prête à faire valoir le fait qu'elle, elle préférait un lit confortable dans une auberge, elle préférait encore dormir à la bonne étoile plutôt que d'être à la bordure de Dreadmire, de se rendre vers la chaumière de la femme. Elle ne prétendrait pas pouvoir lire quoique ce soit, mais il y avait assez d'éléments pour qu'elle y alla à reculons.

Heureusement que son masque couvrait la plus grosse partie de son visage, parce que sinon la femme qui respirait la tristesse du deuil verrait à quel point Ella était nerveuse. Il était certains que les crocs le sentaient, parce que d'habitude, ça ne la dérangeait pas de prendre les devants - si Panta avait été celui à passer en premier pour s'assurer de la sécurité de toustes, elle n'était pas étrangère au fait d'entamer les conversations et surtout les négociations. Cette fois, la sorcière resta silencieuse et serra la main du gars le plus proche d'elle, afin de garder son propre calme.

La comptine était aussi terrifiante que dans son enfance, et le désespoir de la dame emplissait tout l'espace de l'habitat, et si sa dignité ne l'emportait pas sur le reste, elle aurait pris ses jambes à son cou. Ses orbes regardèrent l'intérieur, en quête de quelque chose à regarder, et se perdit dans des flammes ; ou peut-être qu'elle les imagina, elle ne saurait plus dire. Elle évitait le regard de Panta et encore plus le triste spectacle de la dame qui allait leur demander l'impossible, à leurs risques et périls.

Si elle avait eu la foi de rire, elle leur aurait dit que de toute façon, il n'y avait que des hommes qui se faisaient dévorer et qu'elle, elle ne risquerait rien ; puis son regard se posa de nouveau sur la veuve et la réalité lui sauta aux yeux ; finirait juste comme elle, à pleurer tout son amour à défaut de pouvoir le vivre encore.

Toujours cette envie de te remplir les poches, toujours les mêmes qui réfléchiront à ce qu'il accepte que quand ça sera critique. Tu as accepté la mission sans broncher, sans réfléchir un seul instant. Ce rendre dans les endroits les plus terribles ça n'a jamais su t'arrêter. Il faut bien avouer que tu te sens toujours un peu trop en sécurité avec les Crocs. Tu n'aimes pas spécialement cet endroit, préférant largement les lieux où la joie y est reine. Ici, tu te sens comme étouffé. Est-ce l'endroit? Ou simplement ton cerveau qui lance déjà l'alerte pour te prévenir qu'il n'a pas du tout confiance, qu'il ne sent pas du tout cette mission.

Ton masque sur le bas du visage, écailleux comme ta peau, forme de reptile, draconique, peut-être un peu terrifiant, mais tu n'as jamais été payé pour faire des câlins. Quoi que. Tu es le dernier à rentrer, suivant tes amours, tu les laisses prendre place alors que tu fermes la porte doucement sans pour autant t'en éloigner par la suite. Le meilleur endroit pour t'enfuir. Sur ton visage il n'y a aucun sentiment, aucune peur, même pas de tristesse pour cette pauvre femme qui vient de perdre l'être aimé. Sans cœur. Tu prends connaissance des lieux, de l'environnement, garde en tête chaque mots de cette chanson qui ne t'effraye pas le moins du monde. Enfin, dans les apparences, mentalement tu te prépares déjà au pire. Tu sais que tu n'es clairement pas le plus facile à manger du lot, un regard sur Jasper, surement le plus tendre. Un léger sourire en coin caché par ton masque, mais revenons au sérieux de la situation. Rester neutre au possible, écouter, protéger les crocs du moindre imprévu, même si iels le font très bien seul.es.

( flashback ) La femme aux cheveux de jais vous invite à pénétrer dans sa chaumière. Le feu y crépite, résident encore des traces de sang sur le sol, qui prouvent bien qu'un corps a été traîné sur plusieurs mètres jusqu'au dehors. Elle darde son regard sur les quatre masques qui lui font face.
La pièce regorge d'indices en tout genre, vous semble-t-il, quelques dessins ornent les murs, des bijoux semblent dégorger d'un coffre poussiéreux, quelques lettres sont étalées sur la table, certaines sont à moitié calcinées. Bien d'autres éléments paraissent dans cette chaumière pertinents (la boisson qui trône sur la table, les restes de nourriture moisis qui débordent du sac de la cuisine, le lit à moitié défait, la clé qui scintille sur votre gauche, le livre qui vous semble étonnement propre au milieu des autres, poussiéreux...), dans le cadre de votre enquête.
La femme, elle, garde le silence, semble vous toiser en l'attente de questions qui vous permettraient de débuter vos recherches.

Le choix est vôtre.

Et il déterminera toute la suite de votre quête.

Règles de la quête secondaire.
- Il n'y a aucun minimum de lignes pour indiquer votre réponse, mais nous demeurons sur un rpg, alors nous attendons quand même de la fiction rédigée un minimum.     

- Etape 02. Il vous faut maintenant mener votre enquête, car vous ignorez même à quel type de monstre vous avez à faire.
Vous pouvez désormais mettre en scène deux actions (ce peut être une question + un objet regardé en détail afin d'obtenir des informations dessus, ou bien deux questions posées à la femme, ou bien deux objets regardés).
Le fait est qu'à l'issue de ce travail d'enquête, la femme va se mettre à fondre en larmes, et vous faire sortir de sa chaumière, vous claquant la porte au nez.

Attention, il faut donc deux réponses rp, car les deux actions ne peuvent être réalisées par lea même joueur.se.
Bon courage.  
PS : ne taguez le comte vicar que lorsque vous avez terminé et que vous souhaitez la suite.

Tu perds ton regard sur la pièce, tu regardes d'abord de loin, pour chercher ce qui pourrait t'intéresser, aider, être volé. Tu sais qu'on peut plus facilement compter sur toi pour voler quelques choses que les autres et tu sens à leur regard que c'est bien ce qu'iels espèrent de toi. Alors tu t'avances enfin dans la pièce passe devant une clé. Ton cerveau bloque un dessus. Shiny. Tu es tel une pie, mais tu reportes ton regard sur tes compagnons, ce n'est clairement pas ce qu'ils souhaitent de toi sur l'instant. Tu vas donc renifler plus loin, essayant d'être le moins louche possible, tu te balades donc sans toucher à rien pour le moment.  La femme n'a pas en plus besoin d'avoir peur des gens qui viennent l'aider, même si cette maison ne te fait pas te sentir à l'aise. Elle semble habité et en même temps si peu. La nourriture te répugne un peu, pas question de t'en approcher, ce sang abandonné là, tu te poses beaucoup de questions, mais ce n'est jamais ce qu'on te demande, il faut dire que tu te ferais chassé à coup de balais dans la seconde où tu oserais ouvrir la bouche. Le tact, c'est ton truc que si ça te touche personnellement. Tu regardes les marques au sol, la trainée en te dirigeant vers le livre pour finalement le regarder une première fois, l'analyser, vérifier si tu peux identifier la moindre chose dessus au premier regard, puis tu tends la main vers celui-ci pour doucement effleurer  le livre, tu comptes bien le prendre avec toi pendant que notre cher Couleuvre se charge d'occuper la femme. L'un joue les charmeurs et l'autre le voleur. De toute façon tu n'aimes pas avoir le beau rôle.

@comte vicar 

( flashback ) La femme en deuil écoute avec attention la question posée par  @Jasper Aurdoza. Néanmoins, elle est si vague qu'elle se perd dans l'océan tempêtueux de ses émois grandissants à mesure qu'elle réfléchit à l'immédiat passé traumatisant. « Je ne sais pas ce que vous appelez utile. » Elle hausse les épaules, et se met à crier de douleurs, pleurant à chaudes larmes. Vous n'en tirerez plus rien. Elle est loin, maintenant, à des kilomètres de vous - dans le deuil gangrenant son cœur dont elle ne ressortira pas vivante. C'est dommage, elle aurait pu vous confier de précieux renseignements.
Au même moment,  @Thane Wynn touche le livre dénué de poussière qui semble faire tâche parmi les autres. Vous entendez un déclic qui résonne à l'extérieur. « Sortez, SORTEEEEZ ! » hurle la femme, avant de vous claquer la porte au nez. Vous jetez un regard autour de vous, et constatez qu'une dalle semble s'être ouverte dans le sol, non loin de la chaumière (sans doute était-ce là le bruit suspect entendu quelques minutes auparavant)...

Règles de la quête secondaire.
- Il n'y a aucun minimum de lignes pour indiquer votre réponse, mais nous demeurons sur un rpg, alors nous attendons quand même de la fiction rédigée un minimum.     

- Etape 02 bis. Il va vous falloir maintenant décider si vous entrez dans cet espèce de souterrain, ou non. Si vous ne le désirez pas, libre à vous, une seule réponse rp suffira pour attester de l'échec de la quête.
Si vous décidez d'y pénétrer, le  @Comte Vicar vous conseille de faire un certain nombre de préparatifs, et de les conter en rp. Vous ne pourrez plus faire marche arrière.
PS : zieutez les créatures souterraines, préparez de quoi illuminez les zones sombres, dépensez vos cristals rudement obtenus, et armez votre cœur à avoir peur.

Bon courage, avant l'étape 03.  
PS bis : ne taguez le comte vicar que lorsque vous avez terminé et que vous souhaitez la suite.